Pays Bas : Le Maroc a entamé le rapatriement des sans papiers (presse néerlandaise)

Auparavant, "le Maroc avait refusé de reprendre les ressortissants de pays sûrs en raison de la réaction critique des Pays-Bas à la politique du Maroc à l'égard de la répression du mouvement de protestation dans le Rif.

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La presse néerlandaise loue ce qu’elle appelle « offensive de charme des Pays-Bas » envers le royaume du Maroc et qui « semble enfin porter ses fruits ». « Après des années de résistance de la part de Rabat, Amsterdam parvienne enfin à renvoyer des quantités significatives de Marocains en situation irrégulière », écrit De Telegraaf.

« Au cours des onze premiers mois de 2023, 250 ressortissants marocains ont pris un aller simple pour l’Afrique du Nord » rapporte-t-il citant le Service de Retour et de Départ (DT&V). Cependant, les « pays sûrs » trouvent rapidement de nouvelles façons de rester, comme le reconnaît le secrétaire d’État démissionnaire Eric van der Burg ».

Selon le média WNL.TV, « actuellement, environ 700 Marocains clandestins sont en rétention administrative à Rotterdam. Ils attendent toujours d’être renvoyés dans leur pays d’origine ».

Il rappelle qu’auparavant, « le Maroc avait refusé de reprendre les ressortissants de pays sûrs en raison de la réaction critique des Pays-Bas à la politique du Maroc à l’égard de la répression du mouvement de protestation dans le Rif. Il semble maintenant que les tensions se soient apaisées ».

Pour l’ancien secrétaire d’État Van der Burg, il s’agit « d’un développement positif ». « Cependant, il s’inquiète du problème suivant : de nombreux demandeurs d’asile marocains qui n’ont aucune chance d’obtenir l’asile finissent plus facilement dans l’illégalité », précise la même source.

« La dirigeante du BBB, Caroline van der Plas, est satisfaite que le Maroc « assume maintenant sa responsabilité de reprendre ces personnes », déclare-t-elle dans l’émission Goedemorgen Nederland sur NPO 1. « 250 semble beaucoup, mais par rapport à tout ce qui arrive ici en termes de demandeurs d’asile des pays sûrs et de perturbateurs en particulier, c’est encore très peu. », conclue-t-il.

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