• La Russie renforce sa présence au Sahel alors qu’américains et français se retirent

    La Russie renforce sa présence au Sahel alors qu’américains et français se retirent

    Etiquettes : Russie, Sahel, Etats-Unis, France, Mali, Niger, Tchad, Burkina Faso, Wagner, Groupe Expéditionnaire,

    « La Russie a établi un contrôle ferme sur les régimes militaires putschistes installés dans plusieurs pays africains dans un processus qui n’a pas encore abouti. Le vide laissé par les régimes militaires qui dirigent les destinées des États du Sahel face au retrait imminent des troupes américaines et françaises a été exploité par la Russie pour étendre son contrôle sur la région.

    Cependant, le retrait des troupes américaines – les troupes françaises étant déjà en cours de repli depuis des mois – est dû à la pression exercée par les juntes militaires des pays du soi-disant « cordon putschiste » après les coups d’État qui ont renversé les gouvernements légitimes au cours des dernières années.

    Le Mali, le Tchad, le Niger et le Burkina Faso, des pays qui, après l’offensive islamiste de 2012, ont demandé l’aide des pays occidentaux pour lutter contre les groupes djihadistes, se sont tournés vers le Kremlin, avec lequel ils ont conclu des accords de sécurité permettant aux juntes militaires de conserver le pouvoir en échange d’accords d’exploitation exclusive des ressources minières, en particulier l’or, l’uranium et les minéraux rares.

    La Russie est présente depuis des années dans la région avec la présence des mercenaires de l’ancien Groupe Wagner, rebaptisé Groupe Expéditionnaire. Le Groupe Expéditionnaire n’est pas seulement présent au Sahel, mais également dans d’autres régions africaines telles que le Soudan, le Congo ou la République centrafricaine.

    Cette présence s’inscrit dans le cadre d’une stratégie globale sur le continent africain visant à obtenir le contrôle politique de ses pays pour garantir l’accès aux matières premières et à pallier ainsi les coupures d’approvisionnement dues aux sanctions internationales, tandis que les oligarques proches de Poutine accroissent leur richesse grâce au pillage des richesses des pays africains.

    La vague de coups d’État au Sahel a commencé au Mali en août 2020. Elle a été suivie par le Niger en mars 2021 avec un coup d’État militaire raté, puis par le Tchad en avril 2021 et le Burkina Faso en 2022.

    Le Mali a subi un deuxième coup d’État en mai 2021 qui a porté au pouvoir le colonel Assimi Goita en tant que président de la junte militaire. Le Burkina Faso a également connu un deuxième coup d’État en septembre 2022 qui a porté au pouvoir le capitaine Ibrahum Traoré, un important allié de Vladimir Poutine dans la région, qui n’a pas hésité à envoyer des mercenaires africains en Ukraine pour soutenir les forces russes lors de l’invasion.

    Le dernier maillon de la chaîne putschiste au Sahel a été de nouveau joué par le Niger, où en juillet 2023 le général Abdourahamane Tchiani a évincé le président Mohamed Bazoum du pouvoir.

    Dans ce contexte hostile, les troupes américaines ont annoncé leur retrait de leurs derniers bastions africains au Tchad et au Niger.

    Les juntes militaires des deux pays ont demandé au gouvernement américain de retirer leurs troupes de leurs frontières.

    Le coup a été particulièrement dur pour le Niger, pays qui était le principal allié des États-Unis dans la région et où l’administration américaine a investi des centaines de millions de dollars dans sa sécurité.

    La base aérienne d’Agadez, à moins de mille kilomètres de la capitale, Niamey, était devenue la pierre angulaire des opérations de surveillance et de lutte contre les groupes djihadistes du Sahel.

    Les États-Unis, à la demande de la junte militaire nigérienne, retireront un peu plus de mille effectifs du pays dédiés à la surveillance et à la formation des troupes locales pour lutter contre les groupes liés à Al-Qaïda et à l’État islamique.

    La France a fait de même en décembre 2023, lorsqu’elle a retiré 1 500 soldats et aviateurs du Niger face à l’agressivité manifestée par des manifestants favorables à la junte militaire contre la présence française dans le pays.

    Le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie, organisme créé par les militaires comme administration centrale du Niger, n’a pas caché ses intentions.
    Peu de temps après avoir demandé à la France et aux États-Unis de quitter le pays, il a annoncé un accord avec le Groupe Expéditionnaire russe pour garantir la sécurité.

    Source : El Debate,, 27/04/2024

    #Sahel #Mali #Niger #Tchad #BurkinaFaso #EtatsUnis #France #Russie

  • Coupe de la CAF Face aux provocations de RS Berkane, l’USMA se retire

    Coupe de la CAF Face aux provocations de RS Berkane, l’USMA se retire

    Etiquettes : Coupe de la CAF, hanball, RS Berkane, USM Alger, Maroc, Algérie, Sahara Occidental, FIFA, CAF,

    Le match que devait jouer l’USM Alger face au RS Berkane (Maroc), dimanche soir pour le compte de la demi-finale retour de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF) n’a pas eu lieu, le club algérien ayant refusé de jouer devant un adversaire qui continue d’arborer sur son maillot une carte du Maroc incluant les territoires du Sahara occidental occupé.

    Déjà lors de la réunion technique d’avant match qui s’est tenue samedi, les dirigeants de
    l’USMA ont catégoriquement contesté les maillots de la formation marocaine, les
    considérant comme une provocation et une violation flagrante des textes et règlements de
    la Confédération africaine de football (CAF) et de la Fédération internationale (FIFA).

    La position du RS Berkane qui insiste à jouer la manche retour avec son maillot contesté
    par l’USMA, a conduit à l’annulation de la demi-finale retour prévue ce dimanche soir, en
    attendant la sentence finale qui sera rendue par le tribunal arbitral sportif (TAS).

    Suite à la décision de la CAF de déclarer le RS Berkane vainqueur à l’aller par forfait 3-0 et
    de maintenir le match retour, l’USM Alger a décidé de saisir le Tribunal arbitral sportif (TAS),
    se basant dans sa requête sur les règlements de la CAF et ceux de la FIFA qui interdisent
    formellement l’usage des messages politiques ou religieux dans les rencontres de
    football.

    Dans cette affaire, les Usmistes sont plus que jamais persuadés qu’ils ont été victimes
    d’une décision injuste et injustifiable de l’instance africaine qui a carrément bafoué les
    règlements de l’instance internationale (Fifa).

    De son côté, la Fédération algérienne de football (FAF) a décidé de soutenir à fond
    l’USMA en déposant jeudi dernier un dossier au niveau du TAS de Lausanne, dans
    l’objectif d’annuler la décision de la CAF de considérer le club algérien perdant (3-0) lors
    du match aller.

    Les règlements de la Fifa sont pourtant clairs à ce sujet : la loi 4 du football relative à
    l’équipement des joueurs, stipule que « l’équipement ne doit présenter aucun slogan,
    inscription ou image à caractère politique, religieux ou personnel. Les joueurs ne sont pas
    autorisés à exhiber de slogans, messages ou images à caractère politique, religieux,
    personnel ou publicitaire sur leurs sous-vêtements autres que le logo du fabricant. En cas
    d’infraction, le joueur et/ou l’équipe sera sanctionné par l’organisateur de la compétition,
    par la fédération nationale ou par la Fédération internationale (FIFA) ».

    Selon l’article 50 de la Charte olympique (alinéa 2), « aucune sorte de démonstration ou de
    propagande politique, religieuse ou raciale n’est autorisée dans un lieu, site ou autre
    emplacement olympique ».

    Le club de Soustara, soutenu par tous les clubs algériens dans sa bataille juste avec la
    CAF, est décidé à aller très loin dans cette affaire pour faire valoir ses droits et montrer à
    l’opinion sportive que la politique ne doit pas se mêler au football.

    Affaire USM Alger-RS Berkane: La Fédération sahraouie des sports condamne la manœuvre marocaine

    La Fédération sahraouie des Sports a condamné la manœuvre marocaine ratée qui tente d’exploiter le sport à des fins politiques, en impliquant le club de la RS Berkane dans une bataille perdue d’avance, saluant les positions et la vigilance des autorités algériennes, précise un communiqué de l’organisme sportif sahraoui. La Fédération Sahraouie des Sports a déploré, dans son communiqué, «la manœuvre marocaine ratée qui tente d’exploiter le sport à des fins politiques en impliquant le club de la RS Berkane dans une bataille perdue d’avance et étouffée dans l’œuf». Sur cette base, la Fédération «condamne ces pratiques marocaines malveillantes en contradiction avec les objectifs sportifs et en violation des règlements de la CAF et, par extension, de la FIFA». Elle s’est, également, félicitée des «positions affichées par les autorités officielles algériennes et de leur vigilance», affirmant qu’elle «encourage l’unité des rangs sportifs dans les clubs, les comités de supporters et les médias sportifs». La Fédération réitère, en outre, «toute sa solidarité et son soutien absolu au club de l’USM Alger qui entre en compétition, armé d’intégrité et de principes sportifs en faveur des droits des peuples, de la liberté et de la paix».

    Enfin, l’instance sportive sahraouie a appelé «la Confédération africaine de football et la FIFA à faire preuve de davantage de rigueur, à la lumière des dépassements de l’Etat occupant du Maroc qui viole les lois et règlements sportifs et fait fi des us continentaux et internationaux». A rappeler que la rencontre entre l’USM Alger et l’équipe marocaine de l’RS Berkane, comptant pour la demi-finale aller de la Coupe de la CAF, prévue initialement dimanche dernier au stade du 5 juillet 1962 à Alger, n’a pas eu lieu, suite au refus des joueurs du club marocain d’entrer sur le terrain, malgré la présence des joueurs de l’USM Alger. Pourtant, toutes les conditions étaient réunies au Complexe olympique Mohamed Boudiaf d’Alger pour disputer cette rencontre des demi-finales-aller de la Coupe de la CAF dans les meilleures conditions, mais le club marocain a brillé par son absence, voulant coûte que coûte jouer avec les maillots floqués avec une carte du Maroc, englobant les territoires sahraouis occupés, ce qui va à l’opposé du droit international. En agissant de la sorte, les Marocains ont bafoué toutes les règles du sport, qui interdisent tout message ou slogan à caractère politique ou religieux.

    Dans la loi 4 du football relative à l’équipement des joueurs, «l’équipement ne doit présenter aucun slogan, inscription ou image à caractère politique, religieux ou personnel». Les joueurs ne sont pas autorisés à exhiber de slogans, messages ou images à caractère politique, religieux, personnel ou publicitaire sur leurs sous-vêtements autres que le logo du fabricant. En cas d’infraction, le joueur et/ou l’équipe sera sanctionné par l’organisateur de la compétition, par la Fédération nationale ou par la FIFA». Selon l’article 50 de la Charte olympique (alinéa 2), «aucune sorte de démonstration ou de propagande politique, religieuse ou raciale n’est autorisée dans un lieu, site ou autre emplacement olympique».

    #Algérie #Maroc #SaharaOccidental #USMAlger #Berkane #FIFA #CAf

  • What did Morocco find in Pedro Sánchez’s cell phone to humiliate him in this way?

    What did Morocco find in Pedro Sánchez’s cell phone to humiliate him in this way?

    Tags : Morocco, Pedro Sanchez, cell phone, Werstern Sahara, Pegasus, Spying, blackmail,

    We Spaniards have more and more signs that our government is being subjected to blackmail that conditions its actions.

    An EU commission pointed out Morocco for spying on Sánchez’s cell phone

    After a year of hiding it, in May 2022 the Spanish government acknowledged that in May 2021 Pedro Sánchez’s mobile phone was spied on twice, intrusions in which 2.6 GB and 130 MB of data were extracted through the Pegasus cyberespionage. In May 2023, a European Union commission identified Morocco as the author of this act of espionage.

    Sánchez’s controversial decisions after that spying on his cell phone

    After this act of espionage, in March 2022 Sánchez made a 180º turn in Spanish policy on Western Saharagiving in to Morocco’s claims, in a betrayal of 46 years of Spanish foreign policy and Resolution 690 (1991) of the UN Security Council, which indicated that the situation of the former Spanish province must be resolved with « a referendum for self-deterntination of the people of Western Sahara » which Morocco refuses to hold.

    That unexpected turn caused a serious crisis with Algeria, which resulted in a wave of illegal immigration from that country and in a drastic increase of the price of gas sold by Algeria to Spain.

    In addition, in October 2022 the government dissolved an elite unit made up of 150 civil guards that successfully combated drug trafficking in the Campo region of Gibraltar. Coincidentally, that controversial decision benefited Morocco, which is the first hashish producer in the world and that in 2021 it legalized cannabis, from which it is derived hashish The measure taken by the Spanish government left the Civil Guard without sufficient means to combat drug trafficking, which ended up triggering the murder of two civil guards 13 days ago by part of some drug traffickers.

    On the other hand, in April 2023 it was discovered that Morocco is selling Russian oil to Spain, in violation of European sanctions on Russia for the invasion of Ukraine. The Sánchez government knew it and did not say or do anything to prevent it.

    Sánchez announces that Spain will invest 45,000 million euros in Morocco

    This Tuesday, the government unexpectedly announced a trip by Sánchez to Morocco that was not on the agenda official this week. The trip was announced less than 24 hours in advance, and during it Sánchez has announced that Spain will invest 45,000 million euros between now and 2050 in Moroccoall of this while the government still does not provide the Civil Guard with sufficient means to combat drug trafficking from Morocco.

    Sánchez has made that scandalous announcement without obtaining in return even a commitment from the Moroccan king to reopen the customs with Ceuta and Melilla. As if his attitude were not already humiliating enough, in this lightning visit Sánchez has stated that « Spain and Morocco have established exemplary cooperation » on immigration matters, all while a multitude of illegal immigrants continue to arrive in Spain from Morocco, not only by sea, but also on airplanes.

    A betrayal by Sánchez that could be explained with Moroccan blackmail

    Sánchez’s behavior is a clear betrayal of Spain’s interests. The socialist leader is acting as if he were the Moroccan governor of Spain and as if we Spaniards were subjects of the king of Morocco. There are serious reasons to think that this betrayal is related to the spying on Sánchez’s cell phone and with possible blackmail by Morocco against the president of the Spanish government.

    Sánchez’s attitude, allowing himself to be humiliated by that Islamic country, is a reason for us to ask ourselves: what did Morocco find on Pedro Sánchez’s cell phone to humiliate him in this way? Due to the lack of this government’s transparency, we Spaniards can only imagine the kind of compromising information for Sánchez that could have been found by Moroccan intelligence on his mobile phone.

    The other possible explanation: the ‘dark triad’

    The alternative to this possibility is even worse, since it would imply that Sánchez does this out of simple contempt for Spain, out of a pathological attempt to damage our country as much as possible so that the government that comes after finds itself with a situation that is as worst as possible, so that Sánchez and his socialist colleagues can have an easier time working in opposition. Sánchez has amply demonstrated that he suffers from what is known in psychology as the « dark triad »: narcissism, Machiavellianism and psychopathy, something that explains his lack of scruples, his absolute contempt for the laws and his desire to govern as If his power had no limits.

    Sánchez deserves to end up sitting in court

    Whether we are facing the effects of blackmail or the effects of a personality disorder, what is becoming clear is that Sánchez is a danger for Spain and for Europe, and those who keep him in power, both his parliamentary allies and his party colleagues and his government partners, are as responsible as he is for all the damage he is doing to Spain. The day will come when we Spaniards will have the opportunity to settle accounts with this despot, seating him before a court to pay for everything he has done.

    Source : Counting Stars, 22/02/2024

    #PedroSanchez #Morocco #Blackmail #Pegasus #Spying #WesternSahara

  • Qu’a trouvé le Maroc dans le téléphone portable de Pedro Sánchez pour l’humilier de cette manière ?

    Qu’a trouvé le Maroc dans le téléphone portable de Pedro Sánchez pour l’humilier de cette manière ?

    Etiquettes : Maroc, téléphone portable, Maroc, espionnage, Pedro Sanchez, Pegasus, Sahara Occidental,

    Il a annoncé que l’Espagne investira 45 000 millions d’euros au Maroc. Qu’a trouvé le Maroc dans le téléphone portable de Pedro Sánchez pour l’humilier de cette manière ?

    Les Espagnols ont de plus en plus de signes que notre gouvernement est soumis à un chantage qui conditionne ses actions.

    Une commission de l’Union européenne a pointé du doigt le Maroc pour avoir espionné le téléphone portable de Sánchez.

    Après un an à le cacher, en mai 2022, le gouvernement espagnol a reconnu qu’en mai 2021, le téléphone portable de Pedro Sánchez avait été espionné à deux reprises, des intrusions au cours desquelles 2,6 Go et 130 Mo de données ont été extraites via le cyberespionnage de Pegasus. En mai 2023, une commission de l’Union européenne a identifié le Maroc comme étant l’auteur de cet acte d’espionnage.

    Décisions controversées de Sánchez après cet espionnage de son téléphone portable

    Après cet acte d’espionnage, en mars 2022, Sánchez a effectué un virage à 180 degrés dans la politique espagnole concernant le Sahara occidental, cédant aux revendications du Maroc, trahissant ainsi 46 ans de politique étrangère espagnole et la résolution 690 (1991) du Conseil de sécurité des Nations unies, qui indiquait que la situation de l’ancienne province espagnole devait être résolue par « un référendum d’autodétermination du peuple du Sahara occidental », que le Maroc refuse de tenir.

    Ce virage inattendu a provoqué une grave crise avec l’Algérie, entraînant une vague d’immigration illégale en provenance de ce pays et une augmentation drastique du prix du gaz vendu par l’Algérie à l’Espagne.

    De plus, en octobre 2022, le gouvernement a dissous une unité d’élite composée de 150 gardes civils qui combattaient avec succès le trafic de drogue dans la région du Campo de Gibraltar. Coïncidence, cette décision controversée a bénéficié au Maroc, premier producteur mondial de haschisch, qui a légalisé le cannabis en 2021, dont le haschisch est dérivé. La mesure prise par le gouvernement espagnol a privé la Guardia Civil des moyens nécessaires pour lutter contre le trafic de drogue, ce qui a fini par déclencher le meurtre de deux gardes civils il y a 13 jours par certains trafiquants de drogue.

    Par ailleurs, en avril 2023, il a été découvert que le Maroc vendait du pétrole russe à l’Espagne, en violation des sanctions européennes contre la Russie pour l’invasion de l’Ukraine. Le gouvernement de Sánchez le savait et n’a rien dit ni fait pour l’empêcher.

    Sánchez annonce que l’Espagne investira 45 milliards d’euros au Maroc

    Ce mardi, le gouvernement a annoncé de manière inattendue un voyage de Sánchez au Maroc qui ne figurait pas à l’agenda officiel de la semaine. Le voyage a été annoncé moins de 24 heures à l’avance, et pendant celui-ci, Sánchez a annoncé que l’Espagne investira 45 milliards d’euros d’ici 2050 au Maroc, tout cela alors que le gouvernement ne fournit toujours pas à la Guardia Civil les moyens suffisants pour lutter contre le trafic de drogue en provenance du Maroc.

    Sánchez a fait cette annonce scandaleuse sans obtenir en retour même un engagement du roi marocain pour rouvrir les douanes avec Ceuta et Melilla. Comme si son attitude n’était pas déjà assez humiliante, lors de cette visite éclair, Sánchez a déclaré que « l’Espagne et le Maroc ont établi une coopération exemplaire » en matière d’immigration, alors qu’une multitude d’immigrants illégaux continuent d’arriver en Espagne en provenance du Maroc, non seulement par la mer, mais aussi en avion.

    Une trahison de Sánchez qui pourrait s’expliquer par le chantage marocain

    Le comportement de Sánchez est une trahison claire des intérêts de l’Espagne. Le leader socialiste agit comme s’il était le gouverneur marocain de l’Espagne et comme si nous, les Espagnols, étions les sujets du roi du Maroc. Il y a de sérieuses raisons de penser que cette trahison est liée à l’espionnage du téléphone portable de Sánchez et au possible chantage exercé par le Maroc contre le président du gouvernement espagnol.

    L’attitude de Sánchez, se permettant d’être humilié par ce pays islamique, nous amène à nous demander : qu’a trouvé le Maroc sur le téléphone portable de Pedro Sánchez pour l’humilier de cette manière ? En raison du manque de transparence de ce gouvernement, les Espagnols ne peuvent que se demander le type d’informations compromettantes pour Sánchez que les services de renseignement marocains ont pu trouver sur son téléphone portable.

    L’autre explication possible : la ‘trinité sombre’

    L’alternative à cette possibilité est encore pire, car elle impliquerait que Sánchez agit par simple mépris pour l’Espagne, dans une tentative pathologique de nuire le plus possible à notre pays afin que le gouvernement qui viendra après se retrouve dans une situation aussi mauvaise que possible, afin que Sánchez et ses collègues socialistes aient plus de facilités pour travailler dans l’opposition. Sánchez a largement démontré qu’il souffre de ce que la psychologie appelle la « trinité sombre » : narcissisme, machiavélisme et psychopathie, ce qui explique son absence de scrupules, son mépris absolu des lois et son désir de gouverner comme si son pouvoir n’avait pas de limites.

    Sánchez mérite de finir devant les tribunaux

    Que nous soyons confrontés aux effets du chantage ou aux effets d’un trouble de la personnalité, ce qui devient clair, c’est que Sánchez est un danger pour l’Espagne et pour l’Europe, et ceux qui le maintiennent au pouvoir, tant ses alliés parlementaires que ses collègues de parti et ses partenaires de gouvernement, sont aussi responsables que lui de tous les dommages qu’il cause à l’Espagne. Le jour viendra où les Espagnols auront l’opportunité de régler leurs comptes avec ce despote, en le faisant comparaître devant un tribunal pour qu’il paie pour tout ce qu’il a fait.

    Source : Counting Stars, 22/02/2024

    #PedroSanchez #Maroc #SaharaOccidental #Espionnage #Pegasus

  • Maroc : Une carte géographique à la FIFA et une autre à la CAF

    Maroc : Une carte géographique à la FIFA et une autre à la CAF

    Etiquettes : Maroc, FIFA, CAF, Algérie, Sahara Occidental, USM Alger, Renaissance de Berkane, carte géographique,

    Carte géographique : Le Maroc seul au Monde

    Dans l’épisode de maillots de la RS Berkane, le Maroc a forcé la main à la Confédération Africaine de Football. Détenteur d’une double cartographie, le Royaume Chérifien a utilisé l’une de ses deux cartes géographiques attestée uniquement par l’instance africaine pour se tirer d’affaires face à l’USM Alger.

    Une carte non officielle

    Dans l’affaire qui oppose la RS Berkane et l’USM Alger, la partie marocaine a été déclarée gagnante, en violation de toutes les dispositions africaines et internationales en vigueur en matière de football. Pour rappel, la RS Berkane a décidé de jouer son match de la Coupe CAF face à l’USM Alger avec des maillots sur lesquels se retrouvent une carte du Royaume Chérifien annexant les territoires sahraouis occupés.

    Nous n’allons pas réécrire l’épisode. Mais en soutenant la RS Berkane dans sa logique, la CAF vient ainsi officiellement reconnaître la double cartographie du Maroc. Ainsi, le Maroc, contrairement aux autres nations du monde, a deux cartes géographiques, l’une reconnue seulement par la CAF et l’autre par la FIFA, l’ONU et la communauté internationale.

    En acceptant à ce que les joueurs de la RS Berkane jouent avec une carte du Royaume Chérifien annexant les territoires sahraouis occupés sur leurs maillots, la CAF vient ainsi admettre une carte géographique non reconnue par les instances internationales. La FIFA par exemple ne reconnaît que la carte officielle du Maroc.

    Quand Rabat défie les instances internationales

    D’un point de vue diplomatique, le Maroc ne pouvait pas se permettre d’incorporer le Sahara occidental à son drapeau. Puisqu’il n’administre pas tout le territoire, mais 80%. Les autres 20% sont administrés par la République arabe sahraouie démocratique.

    Le Maroc, par ce drapeau sur les maillots de la RS Berkane semblait être dans la logique de faire une démonstration de force expansionniste. Sachant que l’Algérie est le premier soutien du Sahara dans le processus d’indépendance des territoires sahraouis, c’est clair que brandir ce drapeau ferait mal en Algérie.

    Source : Africa United United, 27/04/2024

    #Maroc #Algérie #SaharaOccidental #USMALger #Berkane

  • Le trafic de drogue se consolide au Sahel avec l’Europe comme destination finale de la cocaïne et du cannabis, selon l’ONU

    Le trafic de drogue se consolide au Sahel avec l’Europe comme destination finale de la cocaïne et du cannabis, selon l’ONU

    Etiquettes : trafic de drogue, Maroc, Sahel, Europe. cocaïne, cannabis, Mali, Mauritanie, Niger, Burkina Faso, Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, ONUDC, Algérie, Libye,

    Un rapport de l’UNODC met en garde contre l’impact que cela a sur la stabilité et le développement de la région. Le trafic de drogue, en particulier de cocaïne et de cannabis, se consolide dans les pays du Sahel, à la lumière de l’augmentation des saisies de stupéfiants dans la région, et devient une nouvelle voie par laquelle ces substances sont acheminées vers le nord de l’Afrique et l’Europe comme destination finale, selon le dernier rapport publié par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC).

    La résine de cannabis reste la substance la plus souvent saisie internationalement dans les pays du Sahel – Burkina Faso, Tchad, Mali, Mauritanie et Niger -, mais les interceptions de cocaïne ont augmenté ces dernières années, de même que celles des opioïdes comme le tramadol.

    Les saisies de cocaïne ont explosé, passant d’une moyenne de 13 kilos par an entre 2015 et 2020 à 1 466 kilos en 2022, ce qui suggère un trafic important à travers la région. La situation géographique du Sahel en fait une escale naturelle pour la quantité croissante de cocaïne produite en Amérique du Sud sur sa route vers l’Europe, où une demande similaire pour cette drogue a également augmenté, selon l’UNODC.

    Selon le rapport, consulté par Europa Press, la plupart de la cocaïne qui arrive en Afrique de l’Ouest continue son trafic vers le nord en direction du Maghreb et de l’Europe par des routes maritimes le long de la côte, bien que les saisies effectuées au Burkina Faso, au Mali et au Niger indiquent également que la cocaïne est également trafiquée par voies terrestres à travers le Sahel vers l’Algérie et la Libye, d’où elle continuerait vers l’Europe.

    On a également constaté un trafic aérien, avec des saisies sur des vols arrivant dans les aéroports du Sahel et également dans des aéroports européens sur des vols en provenance de ces pays.

    Le fait que des saisies aient également été effectuées dans d’autres pays en dehors de la région avec le Sahel comme destination confirme un « changement important » dans le trafic de cocaïne. Ainsi, maintenant que cette nouvelle tendance a été identifiée, « l’action des forces de sécurité peut être plus ciblée », soutient l’UNODC.

    AUTRES ROUTES POUR LE TRAFIC DE CANNABIS

    En ce qui concerne la résine de cannabis, en dehors de la route directe entre le Maroc et l’Espagne, cette substance est également trafiquée par voie terrestre vers la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad, puis vers l’Algérie, la Libye et l’Égypte.

    De plus, depuis 2020, les pays du Sahel ont signalé le transport de cette drogue par voie maritime par une route alternative, principalement depuis le Maroc le long de la côte de l’Afrique de l’Ouest jusqu’aux ports du golfe de Guinée, en particulier au Bénin et au Togo, avant de poursuivre son chemin vers le nord en direction du Niger puis de l’Afrique du Nord.

    Le rapport attribue le recours à une voie alternative, malgré la persistance de la voie terrestre, aux perturbations commerciales résultant des blocages routiers à la frontière entre le Maroc et la Mauritanie, à l’augmentation des saisies de résine de cannabis dans ce dernier pays et à la perception des trafiquants selon laquelle les routes à travers le Mali sont moins sûres qu’auparavant en raison de la présence de troupes internationales à certains endroits et de la criminalité.

    Selon le rapport, au cours de la période 2021-2022, 24,8 tonnes de résine de cannabis ont été saisies au Sahel, ce qui en fait la substance la plus saisie après la plante de cannabis elle-même. Ces saisies représentent 52,6% de l’ensemble des saisies en Afrique de l’Ouest et centrale, ce qui souligne l’importance de la route sahélienne. Le Maroc, où environ 901 tonnes ont été produites en 2022, est la principale origine de ces saisies.

    CONSÉQUENCES DU TRAFIC DE DROGUES

    « Le trafic de drogue est bien établi dans la région du Sahel, avec des conséquences néfastes tant au niveau local que mondial », a souligné dans un communiqué le représentant régional de l’UNODC pour l’Afrique centrale et occidentale, Amado Philip de Andrés. « L’implication de plusieurs groupes armés dans le trafic de drogue continue de peser sur la paix et la stabilité dans la région », a-t-il regretté.

    Malgré les preuves accablantes de l’implication de groupes armés dans le trafic de drogue au Sahel – le rapport cite en particulier les anciens rebelles touaregs du nord du Mali -, « il semble y avoir moins de preuves » que les groupes jihadistes actifs dans la région comme le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM, affilié à Al-Qaïda) et l’État islamique dans le Grand Sahara (EIGS, également connu sous le nom d’État islamique au Sahel) « jouent un rôle actif dans le trafic de drogue ».

    Néanmoins, l’UNODC estime que ces groupes terroristes « bénéficient probablement indirectement des paiements des trafiquants de ‘zakat’, une sorte d’impôt sur la richesse exigé par le JNIM et l’EIGS dans les zones où ils opèrent, ou en prélevant des impôts sur les convois traversant les zones sous leur contrôle ».

    CERCLE VICIEUX

    Le rapport met en garde contre un « cercle vicieux » au Sahel dans lequel un État de droit faible facilite l’expansion de l’économie de la drogue, qui à son tour fournit des ressources financières pour le maintien ou l’expansion des conflits, qui continuent de saper l’État de droit.

    Le trafic de stupéfiants est facilité par la corruption endémique dans la région. Les récentes saisies, arrestations et détentions au Sahel mettent en lumière la manière dont ce trafic est facilité par un large éventail d’individus, notamment des membres de l’élite politique, des chefs communautaires et des chefs de groupes armés. De plus, les trafiquants utilisent leurs revenus pour infiltrer différentes couches de l’État, ce qui leur permet d’éviter les poursuites.

    Par ailleurs, les trafiquants procèdent au blanchiment d’argent notamment à travers des secteurs tels que l’or ou l’immobilier, ce qui complique le suivi des transactions financières tout en offrant aux trafiquants une plus grande influence économique et une façade de légitimité.

    « L’augmentation du nombre et du volume des saisies au Sahel témoigne de l’engagement des autorités locales à combattre le crime organisé », a souligné Philip de Andrés, pour qui « il est maintenant temps d’agir pour perturber les réseaux de trafic de drogue », ce qui passe notamment par le renforcement des cadres juridiques et une plus grande coopération internationale.

    « Les Nations Unies espèrent que ce rapport servira d’avertissement », a déclaré le représentant spécial de l’ONU pour le Sahel, Leonardo Santos Simão. « Les États du Sahel, avec la communauté internationale, doivent entreprendre des actions urgentes, coordonnées et intégrales pour démanteler les réseaux de trafic de drogue et offrir à la population de ces pays l’avenir qu’ils méritent », a-t-il ajouté.

    Source : MSN, 28/04/2024

    #Trafic #drgoue #Sahel #ONUDC #Cannabis #cocaïne #BurkinaFaso #Tchad #Mali #Mauritanie #Niger

  • Makhzen, Vous Êtes Minables !

    Makhzen, Vous Êtes Minables !

    Etiquettes : Makhzen, Marruecos, Argelia, balonmano, CAF, Sahara Occidenal, USM Argel, Berkane,

    On a beau penser que le royaume de M6 a touché le fond dans ses coups bas contre l’Algérie, on se rend compte qu’il creuse encore et que l’ignominie, la lâcheté et l’indignité n’ont finalement pas de limites pour le Makhzen, qui vient d’en faire une pitoyable démonstration. Mais jugez-en plutôt : les autorités marocaines n’ont pas trouvé pire à faire contre l’Algérie que d’interrompre l’hymne national algérien, lors du premier match de la sélection nationale face à l’Arabie Saoudite, dans le cadre de la 6e édition du championnat arabe des nations de handball de la catégorie U17, qui se déroule au Maroc du 21 au 30 avril.

    L’image était surréaliste : les handballeurs algériens, visiblement choqués et surpris de constater que notre « Qassaman » a été brusquement stoppé par les organisateurs, au mépris des règles régissant les compétitions internationales et du respect dû aux délégations étrangères. C’était sans compter sur la dignité et le courage de nos sportifs, qui ont aussitôt donné de la voix et entonné à tue-tête la deuxième partie de l’hymne national, après avoir saisi le coup tordu des Marocains.

    Tels des « Moudjahidin », nos jeunes handballeurs ont spontanément comblé le silence provoqué par les mains assassines des organisateurs marocains, et ont fait entendre la suite de l’hymne national, qui crève apparemment les tympans du makhzen. Il est aisé de comprendre la douleur de ces lâches, qui insupportent d’entendre l’hymne algérien, célébrant la bravoure, le courage, et le patriotisme.

    Une posture somme toute « normale » pour un Royaume qui réduit ses citoyens à des sujets obéissants, pendant que son souverain se prosterne devant les sionistes assassins. Tout le monde a donc compris que la sélection nationale de handball des moins de 17 ans était indésirable au Maroc, après cette première mésaventure. Mais le cauchemar n’était pas fini, puisque les Marocains ont tendu un autre piège à notre sélection, lui imposant de jouer contre son homologue marocaine vêtue de maillots floqués d’une carte géographique marocaine incluant le Sahara occidental ! Il n’en fallait pas plus pour que la Fédération algérienne décide de boycotter cette rencontre, instruite sans doute par les hautes autorités du pays. C’est la meilleure riposte à cette attitude minable du Makhzen.

    Par Imane B.

    Source : L’Est Républicain, 25/04/2024

    #Algérie #Maroc #SaharaOccidental #USMArgel #Berkane #balonmano

  • Relations Algéro-Françaises : Quelles perspectives d’avenir ?

    Relations Algéro-Françaises : Quelles perspectives d’avenir ?

    Etiquettes : Algérie, France, Maroc, Sahara Occidental, visite d’Abdelmadjid Tebboune, Emmanuel Macron,

    Les relations algéro-françaises sont certainement à l’aube de nouvelles perspectives. Des perspectives qui seront clairement précisées dans un proche avenir. En effet, la visite que s’apprête à effectuer le ministre français des Affaires étrangères en Algérie revêt une importance cruciale puisqu’elle constitu une étape importante dans les relations entre les deux pays.

    Cette prochaine visite qui a été annoncée par le ministre algerien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, mais dont la date n’a pas été fixée, est donc attendue avec beaucoup d’intérêt des deux côtés de la méditerranée. Une visite qui devrait permettre de faire d’abord une halte pour évaluer l’état des relations avant, ensuite, de pouvoir se projeter sur l’avenir.

    Entre les ministres des Affaires étrangères des deux pays ce sera ainsi une occasion d’aborder tous les dossiers, même ceux qui fâchent car entre les deux partenaires il y’a certainement des questions qui restent en suspens et qui méritent, de part et d’autre, des clarifications et des ajustements Le ministre des Affaires étrangères a affirmé, lors de sa récente rencontre avec la presse nationale, qu’ « il n’y a aucun problème dans les relations algéro françaises », rappelant qu’ « une rencontre est prévue bientôt avec son homologue français en prévision des prochaines échéances bilatérales. »

    «Notons que les deux chefs de la diplomatie ont eu, le 20 mars dernier, un échange téléphonique.» Lors de cet entretien, les deux ministres avaient passé en revue « l’état des relations bilatérales dans leurs différentes dimensions, ainsi que la préparation des prochaines échéances de haut niveau » avait indiqué un communiqué du ministère.

    Dans cet ordre d’idées, les préparatifs de la prochaine visite du président de la République algérienne en France devraient être également au centre des entretien entre les deux hauts responsables. Cette visite a été annoncée, pour rappel, pour la fin du mois de septembre et le début du mois d’octobre prochains. Mais avant cette visite, l’Algérie organisera des élections présidentielles, prévues le 7 septembre. Dans un entretien diffusé le 30 mars dernier à la Télévision nationale, le Président Tebboune a confirmé que « la visite du Président algérien à l’automne prochain est maintenue. »

    « Bien sûr que la visite est maintenue, pour plusieurs raisons, d’abord, c’est un rendez-vous à ne pas rater de l’histoire. Ce n’est pas un rendez-vous entre le président Macron et le président algérien, non », a précisé le chef de l’État, soulignant que les relations avec la France « ont besoin d’une refondation sans céder un iota sur le dossier de la Mémoire ». Le lourd dossier de la mémoire, justement, constitue une des questions les plus cruciales dans cette refondation des relations entre Alger et Paris.

    C’est loin d’être un pari gagné tant, malgré la volonté affichée, d’énormes obstacles existent. Des obstacles que tentent de déblayer la commission mixte d’historiens, dont les travaux ont déjà été entamés avec la tenue de plusieurs réunions tant en Algérie qu’en France. En France de puissants lobbies regardent d’un mauvais oeil la moindre avancée dans ce dossier et font de terribles pressions pour faire avorter toute solution.

    Il n’y a pas que ce dossier qui constitue une importance cruciale puisque la question des relations économiques est elle aussi importante. Les français rechignent dès qu’il s’agit d’engager des investissements en Algérie.

    Par ailleurs, sur le plan international, les deux parties ne sont pas forcément sur la même longueur d’ondes et devront par conséquent aplanir les divergences et rapprocher les points de vue. C’est le cas notamment pour la question du Sahara occidental ou la France apporte un total soutien au Maroc, souvent en contradiction avec les résolutions internationales. Stephane Séjourné, qui a déjà effectué une visite au Maroc, a apporté, au nom de la France, le plein soutien au Maroc et sa thèse de l’autonomie pour le territoire du Sahara occidental. Il devrait donc s’expliquer face aux dirigeants algériens sur cette position.

    Par : KAMAL HAMED

    Le Midi Libre, 28/04/2024

    #Algérie #France #Maroc #SaharaOccidental

  • La Mauritanie proteste contre les exactions subies par ses ressortissants au Mali

    La Mauritanie proteste contre les exactions subies par ses ressortissants au Mali

    Etiquettes : Mauritanie, Mali,

    Le ministère des affaires étrangères, de la coopération et des Mauritaniens de l’extérieur a convoqué, vendredi 19 avril 2024, l’ambassadeur de la République du Mali accrédité à Nouakchott pour lui faire part de ses protestations contre les exactions répétées subies par de paisibles citoyens Mauritaniens sur le territoire malien.

    C’est ce que rapporte un communiqué du ministère des affaires étrangères, de la coopération et des Mauritaniens de l’extérieur dont copie est parvenue à l’AMI et dont voici la traduction :

    ” Le ministère des affaires étrangères, de la coopération et des Mauritaniens de l’extérieur a convoqué, vendredi 19 avril 2024, l’ambassadeur de la République du Mali accrédité à Nouakchott pour lui faire part de ses protestations contre les exactions répétées subies par de paisibles citoyens Mauritaniens sur le territoire malien.

    Cette situation aucunement acceptable se poursuit malgré les mise en garde que notre pays ne cesse de faire à chaque fois que surviennent pareils incidents, partant du principe de la nécessité de préserver les relations de bon voisinage et de coopération entre les deux peuples Mauritanien et Malien et les intérêts communs entre les deux pays.

    Le Ministère a informé l’ambassadeur Malien que le gouvernement mauritanien attend du gouvernement Malien des éclaircissements sur ces événements douloureux.

    Dans ce cadre, M. le ministre de la Défense nationale s’est rendu hier à Bamako porteur d’un message clair sur la question.

    Source : AMI, 25/04/2024

    #Mauritanie #Mali

  • Le gaz est plus fort que la politique entre l’Algérie et l’Espagne

    Le gaz est plus fort que la politique entre l’Algérie et l’Espagne

    Etiquettes : Algérie, Espagne, Sahara Occidental, Maroc, gaz,

    Le gaz algérien a dominé les importations de gaz de l’Espagne au cours du premier trimestre 2024, malgré une rupture commerciale entre Alger et Madrid à propos du conflit du Sahara.

    Selon un rapport sur les importations de gaz publié par le journal El Espanol, le gaz algérien a représenté 42 pour cent des importations de gaz de l’Espagne au cours des trois derniers mois, tandis que les importations en provenance de Russie ont atteint 25,7 pour cent et celles des États-Unis 18,2 pour cent au cours de la même période.

    Le journal s’appuie sur les données publiées par Enagas, la principale entreprise espagnole dans le domaine du transport de gaz naturel depuis l’étranger, et le superviseur technique des systèmes énergétiques en Espagne.

    La société a expliqué que l’augmentation des quantités de gaz importées d’Algérie était le résultat de l’augmentation du pompage à travers le gazoduc Medgas, qui relie la ville de Beni Saf, dans l’ouest de l’Algérie, à la ville d’Almeria, dans le sud de l’Espagne.

    Selon un rapport de l’entreprise, le flux de gaz algérien vers l’Espagne via Medgas, entre janvier et mars, a augmenté de 15,4 pour cent par rapport à la même période de 2023, où la quantité avait atteint 25,8 térawatts.

    L’Algérie est en tête des pays fournisseurs d’énergie à l’Espagne tout au long de l’année 2023, avec une couverture atteignant 29,2% des besoins du pays, devant les États-Unis, arrivés en deuxième position.

    L’Algérie avait gelé ses opérations de commerce extérieur de produits et services avec l’Espagne à partir de juin 2022 suite à l’annonce du Premier ministre espagnol Pedro Sanchez selon laquelle son pays se ralliait au plan marocain d’autonomie pour le Sahara occidental.

    L’Algérie soutient fermement les efforts du Polisario pour établir un État sahraoui, provoquant une rupture de plusieurs années entre Alger et Rabat.

    Toutefois, Alger a exclu le gaz de la décision d’arrêt des échanges avec l’Espagne, car les deux pays sont liés par des contrats énergétiques à long terme et toute violation de ces accords aurait entraîné le renvoi de l’affaire devant un arbitrage international.

    Asharq Alawsat, 14/04/2024