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Le coup de maître des hackers algériens : Le Makhzen démasqué !

Le Maroc a dernièrement et plus précsiemnt le régime du Makhzen, été frappé par une cyberattaque sans précédent, menée par un groupe de hackers algériens opérant sous le nom de JabaROOT DZ.

Ainsi, l’attaque a dévoilé des informations compromettantes, exposant des flux financiers et salaires colossaux dissimulés aux yeux du public marocain. Ces révélations mettent en lumière l’accumulation des richesses entre les mains d’une élite dirigeante, tandis qu’une large portion de la population lutte contre la précarité.

Une cyberattaque sans précédent

En effet, le 8 avril 2025, le Maroc a connu une cyberattaque d’une ampleur inédite. Des hackers algériens, membres du groupe JabaROOT DZ, ont visé plusieurs institutions gouvernementales et structures privées.

En plus des attaques ciblées sur le ministère de l’Emploi et la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), ces hackers ont révélé des informations cruciales concernant les salaires des employés marocains. Plus de 500.000 entreprises et 53.574 fichiers ont été rendus publics, exposant ainsi la profonde inégalité des salaires au sein du royaume.

Les salaires scandaleux des dignitaires du Makhzen

L’un des aspects les plus choquants de ces révélations concerne les salaires exorbitants des dignitaires du pouvoir. Mohamed Mounir El Majidi, directeur du secrétariat particulier du roi Mohammed VI depuis 2000, se distingue par un salaire mensuel de 120.000 euros (environ 1,3 million de dirhams marocains). En 22 ans de service, ses revenus ont atteint près de 18,5 millions d’euros.

À titre d’exemple, en janvier 2023, son salaire était de 1.202.112,25 dirhams. El Majidi, surnommé le bras droit du roi, n’est pas seulement un conseiller politique, mais également un homme d’affaires influent, à la tête de plusieurs entreprises, dont la société immobilière française Dayschanel qui gère les palais royaux et biens immobiliers du roi en france mais également le président du festival musical Mawazine.

Les Akhannouch : dynastie du pouvoir

La fuite a également mis en lumière les revenus d’autres figures proches du pouvoir, comme Khettouch Karim, un proche d’El Majidi, qui touche un salaire mensuel de 523.812 dirhams. Les membres de la famille Akhannouch, notamment les filles du Premier ministre Aziz Akhannouch, ont également vu leurs revenus étalés au grand jour.

Kenza Akhannouch a ainsi perçu 4,98 millions de dirhams entre 2019 et 2023, avec un salaire mensuel de 86.356,72 dirhams en janvier 2023. Tandis que sa sœur Soukayna a encaissé près de 10,88 millions de dirhams pendant la même période, avec un salaire de 123.592,40 dirhams en janvier 2023. Ces sommes astronomiques contrastent vivement avec la réalité vécue par de nombreux Marocains.

Une réalité marocaine en décalage avec l’élite

Les salaires de ces dignitaires révèlent l’opulence d’une classe dirigeante, contrastant avec la réalité de millions de Marocains vivant dans une extrême précarité.

Tandis que l’élite accumule des fortunes considérables, le peuple continue de souffrir sous un système néocolonial interne. Cette concentration des richesses entre les mains d’un petit cercle restreint alimente un sentiment de frustration généralisée et souligne la déconnexion de la monarchie vis-à-vis des préoccupations de ses citoyens.

Un régime qui privilégie l’enrichissement personnel

Les révélations des JabaROOT DZ vont bien au-delà de simples chiffres. Elles mettent en lumière un système où les dirigeants marocains, en particulier les membres du Makhzen, enrichissent leurs proches plutôt que d’investir dans des secteurs cruciaux.

Ce manque de transparence et d’investissement dans le bien-être des citoyens est une illustration du fonctionnement d’un pouvoir qui semble davantage axé sur la préservation de ses intérêts personnels que sur l’amélioration de la vie des Marocains.

La partie émergée du Makhzen mise à nu!

Ces fuites, bien que spectaculaires, ne sont que la partie émergée de l’iceberg. Elles révèlent la profonde fracture sociale et l’absence de réelles réformes dans le royaume. Tandis que l’élite dirigeante se livre à des investissements douteux et se pavane dans les salons parisiens, le peuple marocain attend toujours des signes de justice sociale, de transparence et d’un réel changement politique. Ce type de gouvernance, basée sur l’opacité et l’enrichissement personnel, ne pourra que mener à un déclin du pays.

K. B.

Just Info, 10 avril 2025

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