Point de presse quotidien du Bureau du porte-parole du Secrétaire général

Guterres a réitéré son appel à un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza et à un processus conduisant à une paix durable pour les Israéliens et les Palestiniens, basée sur une solution à deux États.

Etiquettes : Israël, Palestine, Gaza, Liban, Mali, Somalie, Ukraine, Soudan, Congo, Niger, Moyen Orient, développement durable, santé, questions humanitaires, maintien de la paix, climat, environnement,

Ce qui suit est une transcription quasi textuelle du point de presse d’aujourd’hui à midi par Stéphane Dujarric, porte-parole du Secrétaire général.

** Invités du briefing de midi — Demain

Merci pour votre patience. Juste pour vous informer que Monica ne fera pas de briefing aujourd’hui, elle vient de nous le dire. Demain, nous serons rejoints par deux invités, Abdallah Al Dardari, Sous-Secrétaire général et Directeur du Bureau régional pour les États arabes du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), ainsi que Rola Dashti, Secrétaire exécutive du Commission économique et sociale des Nations Unies pour l’Asie occidentale (CESAO), basée à Beyrouth. Ils seront ici pour vous informer du lancement d’un nouveau rapport sur l’impact socio-économique attendu du conflit en cours sur la Palestine. Attendez, pendant que nous parlons. C’est juste arrivé, comme on dit.

** Gaza

Une petite mise à jour pour vous sur Gaza. Nos collègues humanitaires mettent en garde contre la situation de plus en plus désastreuse de centaines de milliers de Palestiniens dans la ville de Gaza et dans d’autres zones du nord de Gaza, alors que les affrontements armés et les bombardements intenses se poursuivent. Jusqu’à hier, aucune boulangerie n’était active dans le nord, en raison du manque de carburant, d’eau et de farine de blé, ainsi que des dommages subis par les boulangeries elles-mêmes. Les partenaires chargés de la sécurité alimentaire n’ont pas été en mesure de fournir de l’aide dans le nord au cours des sept derniers jours. Toujours au nord de Gaza, les hôpitaux abritant des dizaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants déplacés continuent de subir des attaques ayant lieu à proximité immédiate de ces installations. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) affirme qu’en raison du manque de matériel médical, les médecins doivent procéder à des interventions chirurgicales complexes, notamment des amputations, sans anesthésie.

L’aide continue d’entrer à Gaza via Rafah, via l’Égypte. Hier, 81 camions ont franchi les portes de Rafah. Ceux-ci transportaient principalement de la nourriture, des médicaments, des produits de santé, de l’eau en bouteille et des produits d’hygiène, ce qui porte à 650 le nombre de camions entrés à Gaza depuis le 21 octobre. Le volume quotidien de l’aide humanitaire arrivant d’Égypte ne correspond cependant qu’à une fraction de ce le besoin de la population civile est. L’eau potable apportée ne dessert que 4 pour cent des habitants de Gaza, et il n’y a toujours pas de livraison de carburant dont on a désespérément besoin.

A titre d’exemple des difficultés rencontrées par nos collègues travaillant à Gaza : hier, un convoi de cinq camions de l’UNRWA [Office de Secours et de Travaux des Nations Unies pour les Réfugiés de Palestine au Proche-Orient] et de l’OMS, escortés par deux véhicules du Comité International du La Croix-Rouge a essuyé des tirs alors qu’elle s’apprêtait à livrer des fournitures médicales vitales à l’hôpital Shifa et à l’hôpital Al-Quds, dans la ville de Gaza. Deux camions ont été endommagés et l’un des conducteurs a été blessé. Le convoi a finalement atteint l’hôpital de Shifa, où il a livré du matériel médical. À ce jour, 99 de nos collègues de l’UNRWA ont été tués lors de ce conflit.

De son côté, le Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Volker Türk, se trouvait aujourd’hui au poste frontière de Rafah, du côté égyptien, qu’il a qualifié de « portes d’un cauchemar vivant ». Il a également rencontré les victimes du conflit à l’hôpital El Arish, installé à l’aéroport du Nord Sinaï. Demain, il sera de retour au Caire, puis se rendra en Jordanie. Il se rendra au Caire plus tard dans la journée, s’il n’est pas déjà de retour, puis en Jordanie.

** Liban

Déménagement vers le Nord. Au Liban, le chef de la mission des Nations Unies et commandant de la FINUL [Force intérimaire des Nations Unies au Liban], le général Aroldo Lázaro Sáenz, a réitéré son appel à toutes les parties « à cesser le feu et à mettre fin à tout acte susceptible de mettre en danger les civils ou le personnel de l’ONU ». – ou mettre cette belle région en conflit ». Il a indiqué que cela faisait suite à une visite d’inspection de plusieurs positions de la FINUL le long de la Ligne bleue, où les soldats de la paix travaillent dans des conditions très difficiles depuis un mois. Le général Lázaro a ajouté que les événements actuels n’ont fait que nous rappeler l’importance du travail de l’ONU et ont renforcé notre engagement à le faire.

** Cameroun

Nous avons publié hier [soir] une déclaration sur le Cameroun, dans laquelle le Secrétaire général a fermement condamné l’attaque du 6 novembre contre des civils à Egbekaw, dans le district de Mamfe, dans la région du sud-ouest du Cameroun, qui aurait entraîné la mort de plusieurs personnes. y compris les enfants. De nombreuses autres personnes ont été blessées et déplacées, et leurs propriétés ont été détruites. Le Secrétaire général a souligné que les attaques contre des civils sont inacceptables. Il a appelé le gouvernement camerounais à mener une enquête et à garantir que les responsables répondent de leurs actes.

** Soudan/Accès humanitaire

Concernant le Soudan, vous avez peut-être vu qu’hier, à Djeddah, les forces armées soudanaises et les forces de soutien rapide ont adopté une déclaration d’engagement à protéger les civils et à assurer un accès humanitaire sans entrave. La coordonnatrice humanitaire pour le Soudan, Clémentine Nkweta-Salami, a qualifié cela de moment de vérité pour le pays. Elle a déclaré que toutes les parties doivent fournir des garanties fiables que les articles de secours, les travailleurs humanitaires et les biens pourront circuler en toute sécurité à travers le pays et à travers les lignes de conflit. Pour faciliter la mise en œuvre de ces engagements, OCHA [Bureau de coordination des affaires humanitaires] dirigera un nouveau Forum humanitaire pour le Soudan, avec la participation de toutes les parties au conflit.

Pour rappel, après près de sept mois d’hostilités, la moitié de la population soudanaise, soit près de 25 millions d’hommes, de femmes et d’enfants, a besoin d’une aide humanitaire. Moins d’un cinquième d’entre eux ont été atteints, principalement en raison de l’insécurité et des combats que nous évoquons régulièrement ici. Avec toutes ces promesses faites hier à Djeddah, je voulais attirer votre attention sur des rapports très inquiétants provenant de diverses sources fiables et que notre mission au Soudan a reçus sur les événements qui se sont produits entre le 4 et le 6 novembre, suite à la prise du pouvoir. base de la quinzième division d’infanterie des Forces armées soudanaises par les Forces de soutien rapide, ainsi que par des milices arabes alliées aux Forces de soutien rapide. Ils auraient commis de graves violations des droits humains, notamment dans le quartier d’Ardamata, à El Geneina, au Darfour occidental.

Les rapports indiquent que les milices arabes ont tué un certain nombre de civils et en ont blessé de nombreux autres, et que ces meurtres visaient la communauté Massalit. Les agents des droits de l’homme vérifient actuellement ces rapports et effectuent un suivi pour obtenir des informations supplémentaires et corroborer les détails reçus, notamment le nombre de victimes et les responsables. La Mission au Soudan réitère son appel à toutes les parties au conflit soudanais à respecter leurs obligations en vertu du droit international des droits de l’homme et du droit humanitaire pour protéger les civils au cours des hostilités.

** Mali

Et vous m’avez tous posé des questions sur le convoi de maintien de la paix qui a quitté [Kidal] le 31 octobre. Je suis très heureux de vous annoncer qu’il a quitté Kidal le 31 octobre et qu’il a atteint Gao hier soir sans autre incident. Et si vous me supportez, j’ai une mise à jour assez détaillée qui devrait répondre à beaucoup de questions que j’ai reçues. Comme nous l’avons signalé la semaine dernière, le convoi, qui a parcouru près de 350 kilomètres, a rencontré six engins explosifs improvisés en cours de route. Au total, 37 soldats de la paix ont nécessité des soins médicaux et, Dieu merci, tous ont été libérés ou sont dans un état stable.

Cent quarante-trois véhicules transportant 848 casques bleus composaient le convoi et ces casques bleus venus du Bangladesh, du Tchad, d’Egypte, de Guinée et du Népal, ainsi que du matériel, représentaient les derniers éléments de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA). retrait accéléré de Kidal en raison de la détérioration de la situation sécuritaire dans le nord du Mali. On nous a dit que le convoi mesurait environ neuf kilomètres de long. Vous pouvez donc imaginer les défis.

Le convoi a également dû partir sans soutien aérien en raison du manque d’autorisation de vol des autorités compétentes du Mali, ce qui a bien sûr accru la menace pour la sécurité des soldats de maintien de la paix. En plus de l’insécurité, le mauvais temps et le mauvais état des routes ont provoqué des pannes de véhicules, ajoutant aux difficultés rencontrées par le convoi sur son chemin vers Gao. En raison des retards, ils étaient à court de fournitures et ont dû être réapprovisionnés par voie aérienne en carburant, en eau et d’autres articles. Nous vous avions parlé de ce réapprovisionnement il y a deux jours.

Le départ de Kidal marque la fermeture de la huitième base de maintien de la paix de l’ONU sur un total de 13 bases. Au cours des prochaines semaines, la Mission mettra fin à sa présence à Ansongo dans la région de Gao, puis à Mopti, achevant ainsi la deuxième et dernière phase du plan de retrait de la Mission du Mali, comme indiqué au Conseil de sécurité en août dernier. Les bases restantes de Gao, Tombouctou et Bamako, où la MINUSMA consolide actuellement sa présence, seront transformées en sites de liquidation et remises aux autorités maliennes une fois la phase de liquidation, qui débutera le 1er janvier, terminée.

Pendant la phase de liquidation, seule une petite équipe restera pour superviser le transport ordonné des biens appartenant aux pays fournisseurs de troupes et de police vers les pays respectifs, ainsi que l’élimination appropriée des équipements appartenant aux Nations Unies. Ces actifs seront soit rapatriés, soit redéployés avec d’autres missions de l’ONU, soit offerts aux autorités maliennes ou vendus sur le marché, conformément à nos règles et réglementations en vigueur concernant la fermeture des missions de maintien de la paix.

Alors que le retrait du personnel de la MINUSMA se poursuit, la moitié des 13 871 membres du personnel ont désormais quitté le Mali. Cette semaine, les contingents tchadiens et guinéens du convoi parti de Kidal devraient repartir, depuis Gao, vers leurs pays respectifs. Les Nations Unies réaffirment notre détermination à achever le retrait de la MINUSMA du Mali, à l’exception bien entendu de l’équipe de liquidation, y compris son unité de garde et les arrières des pays contributeurs de troupes et de police, d’ici la date prévue du 31 décembre. , et nous comptons sur le plein soutien du Mali à cet égard. Nous vous enverrons tout cela par e-mail sous peu afin que vous ayez les bons chiffres.

** Afghanistan

S’agissant de l’Afghanistan, le Secrétaire général condamne dans les termes les plus fermes l’attaque perpétrée le 7 novembre contre un bus de banlieue, qui a fait de nombreuses victimes civiles. Il réitère son appel à protéger les civils, exprime ses plus sincères condoléances aux familles des personnes tuées et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. Et il exprime sa solidarité au peuple afghan.

** République démocratique du Congo

En ce qui concerne la République démocratique du Congo, la Coordinatrice des Nations Unies pour la prévention et la réponse à la famine, Reena Ghelani, est en mission de quatre jours dans le pays pour discuter de la sécurité alimentaire. Mme Ghelani rencontre les autorités, les diplomates et les partenaires humanitaires pour explorer les options permettant de s’attaquer aux causes profondes de l’insécurité alimentaire, de mobiliser des ressources et de plaider en faveur d’interventions innovantes pour prévenir la famine. Elle a déclaré que le pays a besoin de soutien pour transformer sa façon de produire de la nourriture afin d’éradiquer la pauvreté et la faim, qui touchent un nombre impressionnant de 25,4 millions de personnes, soit près de 25 pour cent de la population de la République démocratique du Congo. Plus de 7,5 millions de ces personnes vivent dans les régions orientales et occidentales du pays touchées par le conflit.

** Somalie

Depuis la Somalie, petit point sur les pluies exceptionnellement fortes et les inondations qui continuent de frapper le pays. Nos collègues d’OCHA affirment que les fortes pluies et les inondations ont désormais touché près de 1,2 million de personnes, avec près de 335 000 hommes, femmes et enfants déplacés de leurs foyers. Nos partenaires humanitaires nous informent qu’au moins 28 personnes, dont huit enfants, sont mortes. La situation est particulièrement grave dans l’État du Sud-Ouest, où près d’un demi-million de personnes ont été touchées, les routes sont inondées et les abris de nombreuses personnes déplacées ont été détruits.

À la suite d’une demande du vice-Premier ministre, les agences de l’ONU se sont rapidement procurées du matériel maritime qui est désormais utilisé par les intervenants locaux pour évacuer 2 400 personnes coincées par les inondations au Jubaland. Les agences des Nations Unies, nos partenaires et les autorités déploient une aide humanitaire d’urgence dans les zones touchées par les inondations en utilisant les moyens terrestres et aériens disponibles. Déjà, plus de 63 000 personnes reçoivent une aide en espèces, 88 000 reçoivent des kits d’hygiène et plus de 80 000 recevront très prochainement de l’eau potable. Nos collègues humanitaires préviennent que d’autres pluies torrentielles sont attendues dans les prochains jours, susceptibles d’endommager davantage de routes et d’inonder les pistes d’atterrissage. Bien entendu, cela aura un impact négatif sur notre capacité à fournir une assistance par voie aérienne, en particulier dans le sud de la Somalie.

** Niger

Concernant le Niger, l’OCHA affirme que, malgré les défis et les ressources limitées, les organisations humanitaires nationales et internationales continuent de fournir une assistance dans le pays. Depuis le début de l’année, plus de 2 millions de personnes ont reçu une aide humanitaire dans le pays. Avant la crise politique, 4,3 millions de personnes avaient besoin d’assistance, dont 3,3 millions confrontées à l’insécurité alimentaire et 700 000 personnes déplacées. Les mauvaises récoltes, les inondations, l’insécurité croissante et l’impact de la crise politique ont conduit à une nouvelle détérioration de la situation [humanitaire] : le nombre de personnes ayant besoin d’aide est passé à 4,7 millions de personnes. Le Plan de réponse humanitaire de 584 millions de dollars pour le Niger est actuellement financé à 43 pour cent.

** Conseil de sécurité

Notez rapidement que cet après-midi, le Conseil de sécurité tiendra une réunion sur les menaces à la paix et à la sécurité internationales. Miroslav Jenča, Sous-Secrétaire général [pour l’Europe, l’Asie centrale et les Amériques] au Département des affaires politiques, fera un exposé aux membres du Conseil.

** Rapport du PNUE sur les écarts de production

Enfin, ce matin, le Programme des Nations Unies pour l’environnement a publié son Rapport sur les écarts de production, qui révèle que les gouvernements sont en passe de produire en 2030 plus de deux fois la quantité de combustibles fossiles qui serait nécessaire pour limiter l’augmentation de la température mondiale à 1,5°C. Le Secrétaire général a qualifié cela de réquisitoire surprenant contre une insouciance climatique galopante. Les gouvernements doublent littéralement leur production de combustibles fossiles ; cela représente un double problème pour les gens et la planète, a-t-il déclaré. Il a ajouté que les dirigeants doivent agir maintenant pour sauver l’humanité des pires impacts du chaos climatique et profiter des avantages extraordinaires des énergies renouvelables. Cela signifie mettre fin à notre dépendance aux combustibles fossiles en réduisant l’offre, en faisant baisser la demande et en accélérant la révolution des énergies renouvelables, dans le cadre d’une transition juste. En parlant de transitions justes, Edie ?

** Questions et réponses

Question : Merci, Steph. Quelques suivis. Lors de la visite de Volker Türk, a-t-il eu une conférence de presse ou autre au terminal de Rafah ?

Porte-parole : Oui, il a parlé au terminal de Rafah, et je pense qu’il aura peut-être une sorte de rencontre avec la presse au Caire, aujourd’hui ou demain.

Question : Pouvez-vous vérifier les horaires afin que nous puissions alerter notre personnel ?

Porte-parole : Oui, madame, je le ferai.

Question : Deuxièmement, sur le Mali, vous avez parlé de 37 casques bleus blessés par des engins piégés. J’en suis arrivé à 39 parce qu’il y en avait 22 cette semaine, puis huit et sept plus tôt la semaine dernière mercredi et vendredi, puis les premiers. Vous aviez dit qu’au moins deux soldats de la paix avaient été blessés, ce qui fait 39 ?

Porte-parole : Exactement. J’aime généralement dire que je maintiens ce que j’ai dit, mais je continuerai de vérifier à nouveau auprès de nos collègues pour m’assurer que nos calculs sont exacts. Amélie, s’il te plaît, ne me parle pas de chiffres.

Correspondant : Non. Pas de chiffres. Quoi qu’il en soit, cela reste-t-il l’un des… certainement, je ne me souviens pas que 39 soldats de la paix aient été blessés par des engins piégés.

Porte-parole : Je veux dire, vous savez, je pense que tout le travail qui a été accompli dans ce convoi est un hommage au travail incroyable que nos soldats de maintien de la paix accomplissent dans les circonstances les plus difficiles. Et ici, en raison également des circonstances logistiques, des conditions de sécurité et du manque de soutien aérien, c’était un véritable exploit que d’amener un convoi de quelque 800 personnes, long de 9 kilomètres, dans une sécurité relative. Et nous sommes heureux qu’à notre connaissance, aucun des soldats de maintien de la paix n’ait été grièvement blessé.

Question : Et dans le prolongement de cela, lors des deux prochaines évacuations à venir, seront-ils confrontés aux mêmes distances et aux mêmes problèmes, y compris le soutien aérien ?

Porte-parole : Tout va être un défi. Nous travaillons avec les autorités maliennes et nous voulons nous assurer que les autorités maliennes coopèrent avec nous à tous les niveaux, notamment en matière de soutien aérien car cela est essentiel pour la sécurité de nos collègues. Amélie ?

Question : Donc pas de chiffres, mais le Mali aussi. L’armée malienne a déclaré hier avoir mené une frappe aérienne sur ce qui était le camp de l’ONU à Kidal il y a une semaine, ciblant ce qu’elle appelle des terroristes. Mais le témoin sur le terrain a déclaré que plusieurs civils avaient été tués dans cette frappe aérienne. Un commentaire sur ce qui se passe ? Dans quelle mesure êtes-vous inquiet de la situation actuelle dans le nord ?

Porte-parole : Je veux dire, malheureusement, comme nous l’avons dit, nous sommes partis. Nous ne sommes plus sur le terrain. Il incombe aux autorités maliennes, alors qu’elles continuent de mener des actions antiterroristes, de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour protéger les civils et faire respecter le droit international humanitaire. Dezhi, puis Ibtisam.

Question : Peu de suivis. D’abord également sur le Mali. Vous avez mentionné qu’après le retrait des casques bleus, il y aurait une phase de liquidation. Je me demande simplement : avez-vous encore des atouts dans les camps comme à Kidal ou à Gao ?

Porte-parole : Non. Quels que soient les biens que nous avons pu prendre, nous les avons pris, d’autres que nous n’avons pas pu prendre et qui pourraient présenter un danger ont été détruits ou désactivés.

Question : D’accord. Mon deuxième suivi. Je vous ai posé cette question, l’ONU participera-t-elle à la conférence de paix du président français ?

Porte-parole : Je vous ai répondu. J’ai répondu à quelqu’un d’autre qui m’a posé la question, mais je peux y répondre à nouveau si vous le souhaitez.

Correspondant : Oui. S’il te plaît.

Porte-parole : D’accord. Martin Griffiths sera présent, et il y aura probablement aussi un message vidéo du Secrétaire général.

Correspondant : D’accord. Mon troisième suivi.

Porte-parole : Et puis peut-être d’autres responsables de l’ONU qui présideront.

Question : Mon troisième suivi. Hier également, je vous ai posé des questions sur le retrait de la Russie du Traité FCE, du Traité sur les forces armées conventionnelles en Europe, ainsi que sur la suspension de ce traité par les pays européens et les États-Unis. Des commentaires ?

Porte-parole : Je n’ai rien à partager avec vous à ce stade, mais je vous enverrai probablement quelque chose après le briefing.

Question : Un autre suivi. Désolé. Aujourd’hui, ce ne sont que des suivis. Quand vous avez parlé du convoi d’aide humanitaire qui était attaqué à Gaza, eh bien, savez-vous qui a attaqué ce convoi ?

Porte-parole : Je n’ai pas cette information. Je veux dire, souvent dans ces combats, nous savons simplement qu’il a été attaqué. Ibtisam ?

Question : Juste un petit suivi à ce sujet. Dans quelle partie de Gaza se trouvait ce convoi lorsqu’il a été attaqué, le savez-vous ?

Porte-parole : Ils étaient en route pour livrer des fournitures médicales aux hôpitaux Shifa et Al-Quds dans la ville de Gaza.

Question : D’accord. J’ai donc une question sur les chiffres. Défense des Enfants a déclaré aujourd’hui que les forces israéliennes ont tué au moins 4 324 enfants palestiniens à Gaza depuis le 7 octobre, et pensent également que 1 350 enfants supplémentaires sont portés disparus sous les décombres. Pouvez-vous confirmer ces chiffres ? Et avez-vous également une question concernant la Cisjordanie et les centres de détention et les centres de détention des travailleurs palestiniens ? Je sais que certains d’entre eux ont été libérés. Avez-vous également quelque chose à dire à ce sujet ?

Porte-parole : Concernant les données, je ne suis pas en mesure de les confirmer à partir d’ici. Vous voudrez peut-être demander à nos collègues de l’UNICEF [Fonds des Nations Unies pour l’enfance]. Nous savons qu’étant donné la forte proportion de jeunes et d’enfants vivant à Gaza, il ne fait aucun doute qu’un grand nombre d’enfants ont perdu la vie à Gaza. En Cisjordanie, sur les centres de détention, je vous reviendrai là-dessus. Oui, monsieur, Serhii.

Question : Serhii Barbu, chaîne de télévision 5. L’armée russe a heurté un navire civil battant pavillon libérien alors que le navire entrait dans un port de la région d’Odessa. Une personne a été tuée. Merci de donner vos réactions.

Porte-parole : Je n’ai pas vu ce rapport en particulier. Je vais l’examiner, mais nous avons été très préoccupés et avons dénoncé le risque pour les infrastructures civiles, y compris les ressources maritimes, mais nous examinerons ce rapport. Nabil, puis Benno et ensuite nous irons au fond.

Question : Nous avons donc vu hier et aujourd’hui des centaines, voire plus, de civils fuir leurs maisons et leurs quartiers à Gaza. Avez-vous des informations sur eux, leur sécurité, leur destination ?

Porte-parole : Je veux dire, nous savons qu’il y a eu des mouvements de population vers le sud. Vous voudrez peut-être vérifier auprès de l’UNRWA s’ils ont plus de détails. Je n’ai pas plus de détails d’ici. Mais nous savons qu’un nombre important de personnes ont déménagé vers le sud.

Question : Et vous avez dit que le nombre de victimes parmi le personnel de l’ONU est de 99 ?

Porte-parole : Oui, monsieur.

Question : Alors pouvez-vous s’il vous plaît nous rappeler à nouveau quel est le nouveau processus d’enquête sur le meurtre de ces personnes parce qu’il s’agit d’un meurtre provoqué par l’homme ?

Porte-parole : Lorsque ce conflit prendra fin, il faudra rendre des comptes, et nous suivrons les procédures de l’ONU qui sont en vigueur lorsque le personnel de l’ONU meurt dans des zones de conflit.

Question : Quelques autres, s’il vous plaît ?

Porte-parole : Oui.

Question : Et aussi, les Emirats Arabes Unis vont déployer un hôpital à Gaza ?

Porte-parole : Mhmm.

Question : Est-ce coordonné avec l’ONU ?

Porte-parole : je vais vérifier avec vous. Je n’ai pas entendu dire que c’était le cas, mais ce n’est pas parce que je n’ai pas entendu dire que ce l’était.

Question : Et dernière question, le SG [Secrétaire général] a appelé à un cessez-le-feu humanitaire. Le cessez-le-feu humanitaire signifie-t-il que toutes les opérations doivent être suspendues ou ne couvre-t-il qu’une seule zone de Gaza ou partout dans Gaza ?

Porte-parole : Le cessez-le-feu humanitaire signifie que le feu cesse pour des raisons humanitaires. Quant à savoir à quoi cela ressemblera réellement, cela doit évidemment être discuté. Et comme vous le savez tous, il y a toutes sortes de discussions à ce sujet. Les gens utilisent un langage différent. Nous parlons d’un cessez-le-feu humanitaire.

Question : Ouais. Mais je pose la question parce que Gaza est désormais divisée en deux. Et j’ai besoin de savoir si la même formule couvre le nord et couvre le sud car, évidemment, la situation est différente.

Porte-parole : Je veux dire, l’intégrité de Gaza doit être respectée. Il est clair à l’heure actuelle qu’aucun endroit à Gaza n’est sûr. Benno ?

Question : Merci, Steph. J’ai juste une suite concernant le Mali et les objets que le personnel de l’ONU a laissé sur place. Je suppose que vous ne disposez pas de cette information pour le moment, mais pouvez-vous nous donner une liste du type d’objets qui ont été laissés sur place, pourquoi ils ont été détruits, pourquoi ils ne pouvaient pas être laissés sur place sans valeur ?

Porte-parole : Vous connaissez, encore une fois, notre capacité à déplacer des choses par la route, alors que vous pourriez déplacer des choses par voie aérienne. La priorité doit également être la sécurité du personnel des Nations Unies. Je veux dire, on peut facilement imaginer où vous devez parcourir ces 350 kilomètres et plus, vous avez un espace limité dans votre voiture. Cela se résume à cela. Et tout ce qui pourrait être considéré comme utilisé de manière inappropriée est ensuite détruit ou désactivé. Mais je vais essayer de vous apporter un peu plus de granularité. Oui, monsieur, à l’arrière. Et puis je reviendrai devant. Ouais.

Question : Désolé avec le micro. [Inaudible] avec Sky News Arabia. Merci beaucoup. Je veux revenir à Gaza et vous poser des questions sur la déclaration de M. Volker Türk, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, parce qu’il a accusé les deux parties d’avoir commis des crimes de guerre. Comment commentez-vous cette langue ? Et le Secrétaire général utilise-t-il déjà ces mots ? Je ne l’ai jamais entendu utiliser ce mot auparavant.

Porte-parole : Eh bien, je demanderais au personnel du Haut-Commissariat aux droits de l’homme et à ses responsables de la communication d’expliquer ce qu’il a dit. Le Haut-Commissaire aux droits de l’homme a certaines responsabilités. Le Secrétaire général le soutient pleinement dans la manière dont il accomplit son travail. Mais vous devriez leur poser cette question. Evelyn, puis Linda et enfin Dulcie.

Question : Très bien. Merci Stéphane. Retour au Mali. Y en a-t-il, je suppose, dont vous ne savez pas qui a attaqué les soldats de maintien de la paix parce que vous ne pouvez pas enquêter ?

Porte-parole : Eh bien, vous savez, les IED sont des IED. Nous ne savons pas qui les a mis là.

Correspondant : Quoi qu’il en soit, l’aide du gouvernement pourrait signifier des discussions franches avec la Russie. Le pouvoir le plus influent au Mali. La France, par exemple, a imputé à Wagner l’attaque de la fin de l’été à Ber, BER, contre les soldats de maintien de la paix, car elle a encore des troupes sous influence russe, bien qu’elle soit officiellement dissoute, mais ce n’est pas le cas. Et j’ai encore une question.

Porte-parole : Désolé, quelle est la question ?

Question : Oh, désolé. Je me demandais si elle avait eu des consultations avec la Russie ?

Porte-parole : Des discussions sont en cours avec les autorités du Mali qui sont les autorités qui contrôlent leur pays. Et la responsabilité leur incombe.

Question : Et la Russie les contrôle ? Ou…

Porte-parole : Je réponds à votre question.

Correspondant : Je suis désolé. Poursuivez.

Porte-parole : D’accord. Linda ? Désolé, vous aviez une autre question ?

Question : Ouais. Y a-t-il des nouvelles à l’ouest… en Israël concernant les Palestiniens dans la partie ouest du pays, en Cisjordanie ?

Porte-parole : Je pense qu’hier, nous avons fait un point assez long à ce sujet et exprimé notre inquiétude face à la poursuite de la violence. Linda ?

Question : Merci, Steph. Retour à Gaza. Vous avez mentionné que 99 membres du personnel de l’ONU y ont été tués et qu’une grande majorité d’entre eux sont palestiniens. J’étais juste…

Porte-parole : Une grande majorité. Oui.

Question : Ouais. Ma question est donc la suivante : où en général ces membres du personnel ont-ils été tués ?

Porte-parole : Pouvez-vous baisser votre microphone ?

Question : Désolé. Où ces membres du personnel ont-ils été tués ? Est-ce dans les installations de l’ONU, est-ce chez eux ?

Porte-parole : Beaucoup d’entre eux chez eux avec leurs familles. Ouais.

Question : Et également, avez-vous des nouvelles des derniers développements en Ukraine en termes de pourparlers de paix, de mouvements ? Rien?

Porte-parole : Non. Je veux dire, je pense que nous avons fait le point hier ou avant-hier sur les derniers travaux humanitaires. Notre travail se poursuit sans relâche, notamment en termes de préparation à l’hiver. Dulcie ?

Question : Ouais. Sur la situation malienne, avez-vous dit dans votre exposé long et détaillé que ces troupes sont désormais à Gao ? Et que se passe-t-il ensuite ?

Porte-parole : Certains d’entre eux repartiront chez eux. Je devrais aussi écouter ce que je dis. Je pense que ce sont les troupes de…

Question : Bangladesh, [inaudible] ?

Porte-parole : Ce que j’ai dit, c’est que cette semaine, les contingents tchadiens et guinéens du convoi parti de Kidal devraient repartir de Gao vers leurs pays respectifs.

Question : Alors, comment rentrent-ils à la maison ?

Porte-parole : Je ne pense pas que nous souhaitions publier à l’avance, compte tenu de la situation, leurs projets de voyage exacts.

Question : Eh bien, est-ce routier ou aérien ?

Porte-parole : Je pense que notre principale préoccupation est de savoir où est leur sécurité et qu’ils rentrent chez eux sains et saufs.

Question : Qu’en est-il des troupes dont vous n’avez pas parlé ?

Porte-parole : Les autres partiront par Bamako. Je veux dire, vous savez, nous avions des troupes venant, si je ne me trompe pas, notamment du Bangladesh, elles partiraient clairement par avion de Bamako et d’autres partiraient probablement de Bamako.

Question : Donc ils voyagent encore par la route de Gao à Bamako ?

Porte-parole : Une étape à la fois afin de réduire le nombre de victimes. Passons à l’écran, puis nous reviendrons pour le deuxième tour. Maggie, Abdelhamid puis Yvonne. Marguerite ? D’accord. Nous reviendrons sur Abdelhamid, puis sur Yvonne.

Question : Merci, Stéphane. Premièrement, où se trouve Tor Wennesland maintenant ? Pouvez-vous le localiser n’importe où dans… ?

Porte-parole : Je peux le localiser. Il est à Jérusalem.

Question : Il est à Jérusalem. D’accord. Alors, envisage-t-il de se rendre à Gaza ou au passage de Rafah comme n’importe quel autre responsable de l’ONU ?

Porte-parole : Écoutez, chacun a un rôle différent à jouer. Une grande partie du travail de M. Wennesland est politique. Cela implique de rencontrer des gens, d’être au téléphone, de voyager et de ne pas toujours devoir se rendre à Rafah pour sensibiliser l’opinion. C’est le travail des autres. Son rôle se concentre sur les aspects politiques.

Correspondant : J’ai une autre question si cela ne vous dérange pas.

Porte-parole : Jamais.

Correspondant : D’accord. Dans la déclaration attribuée hier au porte-parole du Secrétaire général.

Porte-parole : C’est moi.

Question : Il est dit à l’occasion d’un mois après le 7 octobre. Il indique que le Secrétaire général réitère sa condamnation totale de l’acte de terreur commis par le Hamas en Israël. Il s’agit donc d’une condamnation adressée au Hamas mentionné par son nom Hamas. Aujourd’hui, la déclaration continue et dit que le Secrétaire général reste extrêmement affligé par le meurtre de civils. Puis-je juste vous demander… ?

Porte-parole : Abdelhamid, je suis toujours heureux de répondre aux questions, mais je pense que vous et moi avons ce qu’on appellerait en français un « dialogue de sourdes ». Vous n’avez pas besoin de me citer mes déclarations. Je comprends que votre travail, dans un sens, consiste à les démonter, à les critiquer et à les analyser. N’hésitez pas à le faire. Mais j’ai fait cette déclaration hier au nom du Secrétaire général. Ce que je vous encourage à faire, c’est de lire l’ensemble des travaux du Secrétaire général. Mais je ne vais pas expliquer ce que je viens de dire hier. Les mots parlent d’eux-mêmes.

Correspondant : Ce n’est pas une explication.

Porte-parole : Les mots parlent d’eux-mêmes. Si vous êtes…

Question : Pourquoi le mot Israël manque-t-il ? Pourquoi? Je veux comprendre pourquoi vous ne mentionnez pas qu’Israël commet ces crimes à Gaza ? Pourquoi? Pourquoi avez-vous mentionné le Hamas, mais pas Israël ?

Porte-parole : Abdelhamid, le communiqué a été publié hier un jour bien particulier. Je vous encourage à prendre un, deux ou trois pas en arrière et à examiner l’essentiel de tout ce que le Secrétaire général a dit, vous pourriez notamment regarder ce qu’il a dit aujourd’hui lors de son événement à Reuters et en juger, mais je ne suis pas d’accord. je vais aller analyser mes propres mots avec respect. Yvonne ?

Question : Salut, merci, Steph. Juste deux petites questions. Le chef des droits de l’homme, Volker Türk, a qualifié les attaques du Hamas et ce qu’il appelle la punition collective infligée par Israël aux civils palestiniens de crimes de guerre. Est-ce que c’est une formulation avec laquelle le Secrétaire général est d’accord ?

Porte-parole : Encore une fois, je pense que votre collègue a posé la même question. M. Türk a un mandat très précis. Il travaille indépendamment du Secrétaire général. Le Secrétaire général le soutient pleinement dans le travail qu’il accomplit, mais il ne lui appartient pas de bénir ou de ne pas bénir les paroles qui émanent du Haut-Commissaire qui joue, comme je l’ai dit, un rôle indépendant très important. Et encore une fois, je pense que le Secrétaire général a longuement parlé de la situation à Gaza lors de cet événement en direct ce matin sur Reuters, et je vous encourage à écouter ses paroles là-bas.

Question : D’accord. Et désolé, une autre petite question. Désolé si vous avez abordé ce problème au début. J’ai raté le début du briefing, mais le Hamas affirme que l’UNRWA est complice du déplacement forcé des Gazaouis. Ils affirment que l’UNRWA est de connivence avec Israël dans le déplacement forcé des résidents. Y a-t-il eu une réponse à cela ? Avez-vous une réponse à cela ?

Porte-parole : Ce que je peux vous dire, c’est que l’UNRWA et l’ONU en général ne sont de connivence avec personne. Notre seul objectif, et celui de l’UNRWA, est de soutenir la population civile de Gaza dans ce qui constitue un moment horrible et indescriptible de son histoire, et nous continuerons de le faire. Edie, puis Dezhi et ensuite je pourrai y aller.

Question : Deux petites questions. Le G7 [Groupe des Sept] s’est réuni au Japon. L’ONU avait-elle quelqu’un pour surveiller ?

Porte-parole : Non madame.

Question : Personne ?

Porte-parole : Non.

Question : D’accord. Et deuxièmement, en passant par le terminal de Rafah, nous n’avons même pas… il n’y a même pas eu 100 camions par jour. Quelle est la compréhension de l’ONU de ce qui bloque une augmentation significative des échanges transfrontaliers ?

Porte-parole : Je veux dire, vous pouvez imaginer les gens qui l’ont fait et les parties qui doivent se mettre d’accord pour que cela fonctionne mieux. C’est une lutte constante de la part de nos collègues humanitaires pour essayer, au sens figuré, d’élargir les portes pour laisser entrer plus de camions, pour faire tout ce que nous pouvons pour augmenter ce trafic. Comme nous l’avons dit, vous savez, auparavant, environ 500 camions arrivaient chaque jour. Une grande partie de cela était commerciale et il y avait une énorme activité commerciale d’importation et d’exportation à Gaza. Tout cela a complètement cessé. Dezhi ?

Question : Question très rapide. Il a été rapporté qu’Israël et le Hamas négociaient avec la médiation du Qatar pour tenter de libérer 10 à 15 otages israéliens en échange d’une pause temporaire d’un à deux jours. Avez-vous des nouvelles à ce sujet ou, vous savez, l’ONU participe-t-elle à cette négociation ?

Porte-parole : Non. Je n’ai rien à partager avec vous. Il est clair que le Qatar – et nous l’avons dit publiquement – ​​a un rôle crucial à jouer sur la question, notamment celle des otages. Nous sommes également restés en contact avec toutes les parties sur cette question, notamment avec le Secrétaire général. Merci à tous. Et ce n’est que mercredi.

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