«Déluge d’Al-Aqsa», preuve de l’échec du processus de normalisation

“Overnight, there was no one. The Israelis who were there fled, they were very afraid,” said Michel Cohen, a Franco-Israeli investor, owner of a hidden restaurant in Marrakech that had closed, like 11 others out of the 14 that had opened in the wake of standardization.

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Des experts et des chercheurs ont été unanimes à souligner, mardi à Alger, que l’opération «Déluge d’Al-Aqsa» que mène la résistance palestinienne contre l’ennemi sioniste, est une preuve que «le processus de normalisation a essuyé un échec cuisant », car n’étant pas une voie pour parvenir à la paix comme le prétendent ses partisans, ajoutant que l’objectif de normalisation par le Makhzen de ses relations avec l’entité sioniste est «de légitimer» son occupation du Sahara occidental.

Les participants s’exprimaient lors d’une Conférence organisée par l’Institut national des études stratégiques globales (INESG) sous le titre «Déluge d’Al-Aqsa et les conséquences de la normalisation avec l’entité sioniste», avec la participation de nombre de chercheurs et d’experts ayant projeté la lumière sur l’avenir de la normalisation dans le contexte des derniers développements.

Dans ce cadre, le rédacteur en chef du magazine «Afrique Asie», le libanais Majed Nehmé a affirmé dans son intervention, que «Le Déluge d’Al-Aqsa» secouera les partisans de la normalisation et les noiera», relevant que «le Maroc n’avait pas besoin de la normalisation avec l’entité sioniste et n’a pas normalisé pour la Palestine comme il le prétend, mais pour avoir de plus en plus la mainmise sur le Sahara occidental occupé, et ce en contrepartie de la reconnaissance des Etats- Unis de sa prétendue souveraineté sur ce territoire occupé, en dépit de l’absence de toute base juridique».

Il a, à cet égard, souligné que malgré toutes les concessions, Washington n’a pas reconnu la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental et a exercé des pressions sur le Makhzen pour qu’il reçoive l’Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies au Sahara occidental, Staffan de Mistura dans les villes occupées, ce qui s’est effectivement passé en septembre dernier.

Il a poursuivi que le Makhzen a vendu son honneur gratuitement et a normalisé contre la volonté de son peuple qui rejette toute relation avec l’entité sioniste occupante, comme tous les peuples arabes», citant les manifestations massives dans le Royaume et la sortie de milliers de marocains depuis samedi exigeant l’abolition de tous les accords de honte avec l’entité occupante.

Il a, d’autre part, salué les positions de l’Algérie rejetant la ruée vers la normalisation, qui exprime la position de toute la nation arabe et musulmane, rappelant la déclaration courageuse du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune concernant son refus de s’empresser vers la normalisation, car l’Algérie a payé le prix fort lors de la guerre de libération et connait bien la valeur de la liberté.

M. Majed Nehmé a souligné que tous ceux qui avaient parié sur la normalisation ont mal calculé et le peuple palestinien doit obtenir tous ses droits, intacts, notamment son droit à établir son Etat indépendant avec El Qods pour capitale.

Concernant le devenir de la cause palestinienne, à la lumière des récents développements, le journaliste libanais a assuré que «la résistance palestinienne a remporté des victoires historiques et gagne en force chaque jour, envoyant un message d’espoir et d’optimisme, d’autant que la question palestinienne est revenue au coeur du conflit mondial».

Les tentatives d’imposer la normalisation populaire et sécuritaire, une démarche à grand risque

Il a souligné, en outre, que l’entité sioniste «est aujourd’hui contrainte de négocier et de libérer des milliers de prisonniers, la plupart étant détenus sans procès», affirmant que le maintien du «statu quo est absolument impossible, d’autant que Ghaza est désormais devenue une prison à ciel ouvert sous un blocus injuste, en plus du refus de l’entité sioniste d’appliquer plus de 400 résolutions l’ONU à son encontre».

«La résistance palestinienne rappelle au monde la réalité du conflit en Palestine et que l’entité sioniste n’est qu’un projet colonialiste», a-t-il souligné, ajoutant que «tous les projets de colonisation échoueront en fin de compte, comme cela s’est produit pour la France en Algérie, qui a été mise à la porte après 132 ans, malgré toutes les méthodes brutales utilisées par l’occupant».

Pour sa part, le chercheur en sciences politiques et droit international et professeur à l’université de Saida, Abdelkader Abdelaali a évoqué, dans son intervention en visioconférence via «Zoom», les tentatives de diabolisation de la résistance palestinienne, en dépit du fait qu’il s’agit du droit de se défendre, notamment dans la situation actuelle, après que la bande de Ghaza s’est transformée en prison à ciel ouvert, ajoutant que l’opération baptisée «Déluge d’Al-Aqsa» était intervenue comme réaction naturelle aux crimes de l’occupation et des colons».

Concernant les répercussions de l’opération «Déluge d’Al-Aqsa» sur le processus de normalisation, il a souligné que cette opération qualitative remettra en cause le processus de normalisation qui est devenu «très dangereux », car, a-t-il dit, «la normalisation engagée par le Maroc, par exemple, ne concerne plus la sphère diplomatique mais s’agit plutôt d’une normalisation officielle en tentant de l’imposer au peuple à travers les associations de la société civile» et «cela peut constituer une deuxième Nekba pour la cause palestinienne», a ajouté le chercheur.

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