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Déclaration du directeur général adjoint du FMI, Kenji Okamura, à l’issue d’une visite au Maroc
Rabat, Maroc : M. Kenji Okamura, directeur général adjoint du Fonds monétaire international (FMI), a fait aujourd’hui à Casablanca la déclaration suivante à l’issue de sa visite au Maroc :
« Ma visite à Rabat et à Casablanca a été très productive. C’était ma première visite en tant que directeur général adjoint du FMI au Maroc, qui accueillera cette année les assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale à Marrakech. Je suis reconnaissant de la chaleureuse hospitalité du peuple marocain et j’attends avec impatience des Assemblées annuelles remarquablement réussies en octobre. Cette visite a été l’occasion d’apprendre directement des autorités qu’elles étaient parfaitement préparées à accueillir le plus grand rassemblement FMI/Banque mondiale sur leur sol.
« Je tiens à remercier le Gouverneur de Bank Al-Maghrib Abdellatif Jouahri et la Ministre de l’Economie et des Finances Nadia Fettah Alaoui et leurs équipes pour nos échanges constructifs. Je les ai félicités pour leur réponse politique ferme aux nombreux chocs récents, notamment l’impact du COVID-19 et la guerre de la Russie contre l’Ukraine, et pour les réformes essentielles qu’ils ont entreprises pour aider à renforcer et à diversifier l’économie marocaine.
« Au cours de ma visite, j’ai également eu l’occasion de dialoguer avec les élèves d’une école à Casablanca et de voir les progrès réalisés par le système éducatif marocain ces dernières années. Veiller à ce que tous les enfants marocains puissent accéder à une éducation de qualité est l’un des défis auxquels le pays est aujourd’hui confronté alors qu’il se dirige vers une économie plus inclusive et résiliente. Au FMI, nous insistons fortement sur l’importance de l’éducation en tant que moteur de développement et d’inclusion. A Casablanca, j’ai également rencontré des représentants du secteur privé pour mieux appréhender les enjeux et les perspectives de l’économie marocaine et de son secteur financier.
« Les rencontres que j’ai eues ces jours-ci ont confirmé la résilience du Maroc aux nombreux chocs subis depuis 2020, notamment la pandémie de Covid-19, les retombées de l’invasion russe de l’Ukraine et deux graves sécheresses. Cette résilience doit beaucoup à la réponse rapide des autorités qui a atténué l’impact économique et social des chocs. Même dans ce contexte difficile, les autorités ont accéléré la mise en œuvre de leur programme de réformes structurelles et pris des mesures audacieuses pour étendre la protection sociale à tous les Marocains, améliorer les systèmes de santé et d’éducation, stimuler le développement du secteur privé et faire face aux défis que l’évolution des conditions climatiques posent au Maroc.
« Le Fonds s’est activement engagé avec le Maroc, notamment par le biais de quatre accords successifs de ligne de précaution et de liquidité (PLL). En début de semaine, le Conseil d’administration du Fonds a discuté lors d’une session informelle d’une demande des autorités marocaines pour un accord de deux ans au titre de la ligne de crédit flexible (FCL) avec le FMI d’un montant équivalant à 3,7262 milliards de DTS (environ 417 % du quota, soit 5 milliards de dollars). Cette ligne de crédit aide à se prémunir contre les chocs extérieurs en offrant aux pays un accès immédiat aux ressources du FMI sans conditionnalités ex post. Compte tenu des cadres politiques et des antécédents très solides du Maroc, le directeur général du FMI a l’intention de recommander l’approbation de l’accord FCL pour le Maroc lorsque le Conseil d’administration se réunira à nouveau pour prendre une décision dans les semaines à venir.
« Le FMI reste déterminé à continuer d’aider le Maroc à faire face aux risques liés à un environnement mondial très incertain et à soutenir ses efforts pour parvenir à un modèle de développement plus résilient et inclusif. Les Assemblées annuelles de Marrakech sont un autre témoignage de notre partenariat solide et approfondi.
Département de la communication du FMI
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