Sahara occidental : Soutien inconditionnel de Pretoria, Windhoek et du Lesotho au droit à l'autodétermination

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Le président de la République d’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, a réaffirmé, jeudi à New York, le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, conformément aux décisions pertinentes de l’UA et aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU.
«Nous réaffirmons notre position sur le droit du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination, conformément aux décisions pertinentes de l’Union africaine (UA) et aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU», a déclaré Cyril Ramaphosa, au cours de son discours devant la tribune de l’ONU. Outre la question sahraouie, Cyril Ramaphosa a mis l’accent sur le droit du peuple palestinien à l’autodétermination. 
«Le droit du peuple palestinien à l’autodétermination a été évoqué dans cette Assemblée générale depuis presque aussi longtemps que cet organe existe. Nous le soulevons à nouveau aujourd’hui, non pas parce que la pratique nous y oblige, mais parce que nous croyons fermement qu’il n’y aura pas de paix et de justice tant que le peuple palestinien n’aura pas été libéré de l’occupation et n’aura pas exercé les droits que les Nations unies défendent», a-t-il affirmé. 
«Nous avons la responsabilité, en tant que nations du monde, de ne ménager aucun effort pour trouver une solution juste, durable et pacifique fondée sur des paramètres convenus à l’échelle internationale et inscrits dans les résolutions pertinentes de l’ONU», a-t-il ajouté.
Le président de l’Afrique du Sud a, en outre, déclaré que son pays poursuit ses efforts pour contribuer à la paix et à la sécurité internationales en tant que membre de la Commission de consolidation de la paix et à travers son engagement continu dans les missions de maintien de la paix de l’ONU. 
Pour sa part, le président de la Namibie, Hage G. Geingob, a plaidé également à New York pour le droit inaliénable du peuple sahraoui à la liberté et à l’indépendance, saluant la nomination d’Alexander Ivanko, nouveau représentant spécial du SG de l’ONU au Sahara occidental. 
«Cela fait maintenant près de 50 ans que le peuple du Sahara occidental attend toujours d’exercer son droit inaliénable à la liberté et à l’indépendance», a déploré le Président namibien, lors de son discours devant la tribune de l’ONU.
Il a déclaré «espérer» que le nouveau représentant spécial du SG de l’ONU pour le Sahara occidental consacre toute son attention à la question, pour permettre au peuple du Sahara occidental d’exercer son droit à l’autodétermination. 
Évoquant la Palestine, le chef de l’État namibien s’est indigné du fait que «cette question, qui en est à sa 73e année après la Nakba, n’est toujours pas résolue», appelant à la reprise du dialogue et à la solution à deux États. 
«Sur cette question cruciale, la Namibie souhaite amplifier la déclaration du Secrétaire général (de l’ONU) Antonio Guterres, qui a explicitement indiqué que les dirigeants des deux parties devraient reprendre un dialogue significatif, reconnaissant la solution à deux États comme seule voie vers une paix juste et globale», a souligné le Président Geingob.
Droit inaliénable
Le Lesotho a regretté, jeudi, que le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination ne soit toujours pas garanti. 
«Il est regrettable que le (problème du) déni persistant du droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination ne soit toujours pas résolu», a indiqué, jeudi, le Premier ministre du Lesotho, Moeketsi Majoro, lors de la 76e session de l’Assemblée générale (AG) de l’ONU. 
«Le peuple du Sahara occidental aspire à la paix, à la liberté et à l’obtention du droit de déterminer son propre destin», a-t-il ajouté.
«Depuis de nombreuses années, les efforts de l’ONU pour faciliter la transition vers l’indépendance (du Sahara occidental) n’ont donné aucun résultat concret», a-t-il déploré.
Il a rappelé, en outre, que le Lesotho attend «avec intérêt la conclusion du processus au Sahara occidental, afin que le peuple de ce pays puisse librement déterminer son propre avenir».
 

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