L’Algérie va asséner le coup de grâce au régime du Maroc

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L’Algérie va asséner le coup de grâce au régime belliciste de Mohammed VI
Par Kamel M. – La réunion du Haut Conseil de sécurité (HCS) semble être liée aux dernières menaces émanant du Maroc. Si cette instance présidée par le chef de l’Etat devra aborder des questions éminemment nationales, l’attitude de plus en plus inamicale du Makhzen pousse les plus autorités algériennes à rendre les coups de façon ferme et simultanée. 
De nouvelles mesures contre le voisin de l’Ouest ne sont donc pas à exclure qui sortiraient de la réunion du HCS convoquée par Abdelmadjid Tebboune, ce mercredi.
Des nombreuses sources avaient averti que l’Algérie n’allait pas s’arrêter à la rupture des relations diplomatiques avec le belliqueux et expansionniste voisin de l’Ouest. 
Le Haut Conseil de sécurité vient de confirmer la détermination d’Alger de mater le régime monarchique de Rabat qui a cru pouvoir renverser le rapport de force en sa faveur en s’alliant avec Israël, escomptant, à tort, quelque concession de la part des autorités politiques, diplomatiques et militaires algériennes face à ce que Mohammed VI et son gouvernement croyaient être un moyen d’inciter l’Algérie à lâcher du lest dans une hypothétique position de faiblesse.
Le Makhzen a franchi une nouvelle étape dans ses provocations ciblant l’Algérie de façon directe. Ses médias annoncent, en effet, la signature d’un contrat entre les armées marocaine et israélienne portant sur la fourniture de drones kamikazes au profit des troupes royales. 
Une menace supplémentaire qui n’est pas faite pour apaiser les tensions voulues par Rabat et encouragées par l’Etat hébreu. C’est que le Maroc enregistre défaite sur défaite sur le plan diplomatique, alors que la décision de l’Algérie et de l’Espagne de verrouiller leurs frontières a provoqué un malaise social tel que les révoltes se multiplient à travers le royaume. 
Seule échappatoire pour Mohammed VI : jouer la carte de la menace qui viendrait d’une Algérie «jalouse» des «avancées gigantesques» qui font du Maroc la «première puissance régionale de la mendicité auprès des pays du Golfe, de l’Europe et des Etats-Unis», ironisent des internautes.
Sur le plan politique, les résultats des dernières législatives, rejetés par les islamistes du PJD qui sont passés de 120 sièges à 12 au Parlement, ont provoqué une vague de colère au sein de la population qui accuse le régime de tendre vers une ultra-libéralisation de l’économie pire que celle qui a déjà affamé une majorité de Marocains happés par une misère absolue.
Nommé à la tête de l’Exécutif, l’ami du roi, le richissime homme d’affaires Aziz Akhannouch, s’échine à former une sorte de gouvernement de coalition pour partager la responsabilité des échecs à venir car tout indique que le Maroc fonce droit vers le mur. 
Sur ces entrefaites, les Marocains s’apprêtent à passer un hiver rude sans le gaz algérien et sans électricité aux frontières est. Après donc la crise d’Al-Arja, qui a vu les paysans de la ville limitrophe de Figuig perdre le droit implicite d’exploitation d’une oasis fertile par la faute de l’arrogance du Makhzen, les sujets marocains s’attendent à accuser le coup d’une série d’autres mesures venant d’Alger qui les privera des nombreux avantages que leur procuraient la tolérance et la générosité séculaires des Algériens.
Les Marocains d’en bas en veulent à leur pouvoir et ils l’expriment avec véhémence dans la rue et à travers les réseaux sociaux.
K. M.

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