Maroc-Algérie : Peu importe au roi (Edito du LQO)

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par Abdou BENABBOU
L’outrance du bellicisme de la monarchie marocaine envers l’Algérie ne pouvait prodiguer une autre décision que celle de rompre toute relation avec elle. 
Avec ses soutiens étrangers, elle comptait à tort sur une fausse fragilité algérienne, due à une crise que le monde entier vit, pour réactiver ses coups de couteau dans le dos et garder intacte sa félonie légendaire dont on sait de qui elle tient et par qui elle est enseignée. 
Face à l’agressivité continue de Rabat, l’Algérie a su garder son mal en patience jusqu’à ce que le verre déborde. Les autorités algériennes n’auraient pas décidé de rompre leurs relations diplomatiques si elles ne détenaient pas des preuves en acier de sapements confirmés d’une animosité sans limite concoctée dans des laboratoires à dessein. Ces preuves bien pesées sont si lourdes et si graves qu’elles constituaient finalement une déclaration de guerre.
Cultivant en permanence l’art de l’hypocrisie et du renoncement à la moindre éthique, la monarchie ne s’est jamais départie de son animosité envers les Algériens qu’elle disait frères en planifiant des stratégies et leurs contraires pour rester fidèle à une sournoiserie qui constitue son principal label. 
Toutes les étapes de son histoire ont démontré qu’elle ne lésine jamais pour vendre son âme au diable pour peu que le trône soit sauvegardé. 
Fidèle à ses principes de non-ingérence dans les affaires des autres pays, l’Algérie a souvent fait preuve de sagesse et de pondération même quand le Sahara Occidental lui a été offert sur un plateau ou quand elle avait été priée par des Marocains de donner le coup de grâce à Hassan II quand en 1972, dans une tentative de coup d’Etat et dans son avion bombardé, il était en perdition.
La rupture des relations diplomatiques n’est pas la manifestation d’un excès de mauvaise humeur. Elle est le doigt mis avec force sur la complicité marocaine dans la fomentation d’un large plan de déstabilisation de toute la région initié de longue date.
Pour préserver sa couronne, peu importe au roi que les peuples de la région en payent le lourd prix et peu lui importe que les masses populaires marocaines, elles les premières, soient sacrifiées.

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