Maroc : Note de Karim Bouzida sur « Le roi prédateur » et ses auteurs

Note au sujet de la publication du livre de Graciet et Laurent
La publication du livre « le Roi prédateur », développant un discours négatif, pourrait avoir des visées de déstabilisation politique et économique. Le sujet n’étant pas nouveau, il conviendrait de bien doser les aspects de communication de façon à ne pas lui faire une publicité gratuite ou le crédibiliser. Nous pensons que l’adossement du nom d’Eric Laurent à Catherine Graciet procède par ce souci de « crédibilité » de l’ouvrage, c’est pourquoi ce paramètre est central.
Tout en évitant toute sur-réaction nous recommandons toutefois un dispositif dont certains éléments sont a déployer dés fin de cette semaine, étant entendu que l’intensité du dispositif (au Maroc et en France essentiellement) restera a calibrer en fonction de l’évaluation qui sera faites de la sortie de l’ouvrage ou de toute autre action imprévue concomitante.
AXES PRINCIPAUX DE L’EDITEUR
L’ouvrage prétend être une « enquête » sur les intérêts économiques de la Monarchie. Son résumé mis à disposition par l’éditeur souligne :
• La fortune personnelle du roi du Maroc a quintuplé en dix ans, et le magazine Forbes le classe désormais parmi les personnalités les plus riches du monde.
• Par le biais des holdings que contrôle la famille royale, avec l’aide du secrétaire particulier de Sa Majesté et la complaisance de nombre de dignitaires et de valets du pouvoir, c’est à une véritable mise en coupe réglée de l’économie du Royaume que l’on assiste depuis plus de dix ans.
• Voici ce système, et les hommes qui en tirent les ficelles, pour la première fois mis au jour au terme d’une minutieuse enquête de terrain, d’un examen fouillé des dossiers sensibles, de nombreuses rencontres avec les principaux témoins de cette royale prédation, y compris parmi les proches du Palais
-Voici comment le souverain d’un des régimes désormais les plus menacés par la vague démocratique dans les pays arabes a transformé ses sujets en clients, l’Etat en machine à subventionner les intérêts de la famille royale, et notre pays en complice d’un désastre politique et moral auquel contribue, à son corps défendant, le contribuable français.
ANALYSE CONTEXTUELLE
Saisissant le contexte régional dit “printemps arabe” et avide de parallélisme pervers , un nombre de réseaux antagonistes a choisi de nuire a l’image des institutions sur deux bases, le champs économique et le champs politique.
On constate toutefois que ces réseaux qui s’emploient sur le plan national et international ont concentré leurs attaques sur le champs économique .
Cette concentration trouve son explication dans :
• Faiblesse des arguments antagonistes sur un pseudo hégémonie de l’institution Royale sur le champs politique, lesquels viennent notamment buter sur le train de réformes initié par Sa Majesté trés largement plébiscite au plan international ( discours du 9 mars , référendum constitutionnel, transparence des élections, arrivée de l’opposition parlementaire a la primature, renouveau de la classe partisane, gestion soft des revendications et manifestations…)
• Volonté antagoniste de nuire a la proximité du souverain avec les couches les plus défavorisées et ses actions de règne contre l’exclusion ( on sent une forte crispation de ces réseaux contre la symbolique de “Roi des pauvres” )
• Ces réseaux croient en la “solidité de leurs arguments” : classement Forbes, chiffres et statistiques, performances des filiales Sni…
• Tout prétexte est “bon a prendre” ainsi ces réseaux , appuyés par des relais internationaux et des sites webs Marocains , travestissent et amplifient des actes tels que : le sit-in d’ouvriers des domaines agricoles, la cession d’atlas hospitality, la rénovation de la résidence de Sa Majesté, les protestations d’Imider…
• Les “mouvements” dits contestataires ( principalement 20 février) ont très vite montré leurs limites en terme de mobilisation, les dits réseaux, convergeant ici avec Jaoi, s’évertuent a utiliser ce thème en guise de mobile de mobilisation et d’excitation des protestataires a caractère économique et social
• Pour ces réseaux, décliner sur l’espace public de manière outrageuse voire injurieuse des éléments censés se rapporter a la sphère privée de Sa Majesté est une manière censée écorcher la sacralité du souverain voire de provoquer une réaction répressive qu’ils ne manqueraient pas d’utiliser fallacieusement.
ANALYSE SPECIFIQUE A L’OUVRAGE 
(…)

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*