La crise diplomatique entre le Maroc et la France se confirme graduellement

Le premier indice de l’existence d’une crise silencieuse entre le Maroc et la France a été le refus du roi Mohammed VI de se rendre en France pour assister à la cérémonie d’enterrement du plus grand ami du Maroc dans l’histoire de la France, Jacques Chirac.

Quelques jours après, le ministre français des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, refusait de rencontrer Nasser Bourita à New York alleguant « agenda trops serrée », alors qu’il venait de rencontrer le chef de la diplomatie algérienne.

Ensuite, lors de l’examen du budget consacré au Conseil National des Droits de l’Homme dans le cadre du plan de financement pour l’année 2020 par les membres de la Commission de la Législation et Justice, le ministre de la Justice et des droits de l’homme, Mustpha Ramid a qualifié la France de l’autre face des talibans en allusion à la polémique du port de voile en France.

Maintenant, c’est au tour de Mohamed Saleh Tamek, le directeur des prisons du royaume, d’affirmer que les allégations de torture des prisonniers politiques du Rif sont « une carte jouée par l’étranger pour faire pression sur le Maroc… dont l’une des facettes est la dénonciation par France 24 de la situations des droits humains au Maroc ».

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