Sahara Occidental : A quoi joue Macky Sall ?

Selon l’agence de presse SPS, le Premier Ministre sahraoui a rencontré samedi dernier à Accra le président sénégalais Macky Sall.
Connaissant l’inimitié vouée par les dirigeants sénégalais aux sahraouis et le soutien déclaré du Sénégal au Maroc dans la question du Sahara Occidental, il y a lieu de se demander « qu’est-ce que Macky Sall a à dire au chef du gouvernement sahraoui? ».
Ce Macky Sall est le même qui a déclaré le 18 juillet 2106 au magazine Jeune Afrique : « Nous demandons que la RASD soit suspendue de l’Union africaine ». 
Veut-il duper les sahraouis après avoir essayé de duper les algériens en faisant preuve d’une extrême connaissance de l’art de la flatterie? 
« Nous connaissons le rôle de l’Algérie en Afrique, son poids et sa relation avec les pays du continent », a-t-il déclaré à la presse à l’issue d’un entretien avec le Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal, en marge des travaux du sommet extraordinaire de l’Union africaine sur la sécurité maritime et le développement en Afrique tenu le 15 octobre 2016 à Lomé.
Pour rappel, grâce aux révélations du hacker Chris Coleman, le Front Polisario a obtenu des documents prouvant les exercices de corruption pratiqués par les marocains pour payer l’allégeance des responsables sénégalais aux thèses colonialistes de Rabat. 
Le premier concerné par ces révélations n’est ni plus ni moins que le chef de la diplomatie sénégalaise, Mankeur Ndiaye, un habitué de l’ambassade du Maroc à Dakar, où il se rend chaque année pour recevoir la quantité de 140.000 euros sous couvert de payer les frais de pèlerinage de trois membres de sa famille.
Selon un site mauritanien, Macky Sall aurait reçu lors d’une visite à Rabat le montant de 50 millions d’euros pour son engagement pro-marocain au niveau de l’Union Africaine.
Le Maroc et le Sénégal sont deux fidèles alliés de la France, au moment où le mot « allié de la France » est devenu synonyme de « ennemi de l’Afrique ».
Au Conseil de Sécurité, les intérêts du Maroc sont assurés et préservés par le droit de veto de Paris. Même au détriment des droits de l’hommes dont la France s’est déclaré la patrie.

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