Le Sahara occidental au menu d’une visite d’activistes marocains en Israël

Une nouvelle polémique est née au Maroc après la visite effectuée, mercredi 30 novembre, par un groupe de 16 activistes en Israël, rapportent plusieurs médias marocains.
Pendant son séjour, ce groupe, composé de journalistes, de chercheurs et d’universitaires, a rencontré plusieurs responsables israéliens dont Ofir Gendelman, conseiller et porte-parole du Premier ministre Benyamin Netanyahou, selon le site d’information marocain Hespress.
Autre personnalité rencontrée, le président de la commission des Affaires sociales de la Santé et de l’Emploi à la Knesset (parlement israélien), Ely Alouf. Ce dernier, né au Maroc, a même émis le souhait de voir un jour le roi Mohamed VI visiter Israël.
« Si le roi Mohamed VI visitait Israël, toutes les institutions de l’État s’arrêteraient de travailler et tous les Israéliens iraient l’accueillir et le saluer », a-il-déclaré, selon la même source.
Toujours d’après Hespress, les entretiens entre les deux parties ont porté sur les relations entre le Maroc et Israël, les juifs établis au royaume mais aussi sur la question du Sahara occidental. À ce titre, l’un des participants à cette visite a déclaré que le porte-parole de Netanyahou a expliqué « qu’Israël n’a aucune position officielle concernant ce dossier », affirmant « qu’Israël n’a et n’aura aucun problème avec le Maroc ».
Dans une réponse à la polémique suscitée par leur voyage controversé, ces activistes ont souligné que « l’intérêt du Maroc primait sur toute autre considération idéologique, religieuse ou panarabisante », rapporte le 360.ma.
« Le socle rassembleur de tous les Marocains, en dehors de toute distinction de religion ou de langue, devrait être leur appartenance commune au Maroc », ont-ils ajouté.
Selon portail marocain Le Desk, le Maroc tisse « depuis toujours, grâce à la diaspora juive, de puissants liens avec les réseaux et lobbys d’influence sionistes, notamment aux États-Unis pour des raisons diplomatiques liées principalement à la question du Sahara malgré l’inexistence de liens formels avec Israël ».

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