Sahara oocidental: Paris «embarrasse» Alger sur sa partialité avec le Maroc

Avec sa politique de deux poids, deux mesures, la France, par sa position de favoritisme soutenu envers et contre tous avec le Maroc sur la question du Sahara occidental, embarrasse au plus haut point lAlgérie, ce qui fait planer un nuage dincertitude dans les relations algéro-françaises.
Par la voix de son porte-parole, Romain Nadal, le ministère français des Affaires étrangères est pour la solution de lautonomie préconisée par le Maroc, ce qui va à lencontre des résolutions des Nations unies sur lautodétermination du peuple sahraoui.
Bien que le fonctionnaire du Quai dOrsay ait tenté de justifier la position de son pays, ce qui ne la pas empêché tout de même de déclarer que la France et le Maroc parlent le même langage au sujet du Sahara occidental, tout en rappelant que la position de la France sur cette question est «bien connue et inchangée et que nous soutenons la recherche dune solution juste, durable et mutuellement agréée, sous légide des Nations unies, en soulignant que le plan dautonomie présenté par le Maroc en 2007 constitue une base sérieuse et crédible pour une solution négociée».
Un plan dautonomie rejeté par le Front Polisario qui revendique la tenue dun referendum dautodétermination, solution également soutenue par l’Algérie et la communauté internationale.
Ces déclarations vont à lencontre de la position algérienne, qui est avec la légalité internationale, sur lautodétermination du peuple sahraoui, et sonnent comme un coup de poignard dans le dos de lAlgérie «lamie» de la France comme la prétendu le président Hollande dans ses propos antérieurs.
Pour rappel, les déclarations de Nadal sont venues au lendemain des protestations marocaines après la visite du SG de lONU, Ban Ki-moon, dans la région pour booster les pourparlers entre le Polisario et le Maroc, dont le roi na pas voulu le recevoir comme l’ont reçu les présidents des autres pays.
Et partant, est-ce à dire que les autorités algériennes aient échoué à faire pression sur la France, en jouant la carte des investissements français en Algérie, pour faire admettre à la France de se plier à la position légaliste de la communauté internationale sur la question sahraouie ?

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