"Jabaroot a décidé de publier une liste de près de 100 000 agents des forces auxiliaires comme première étape". "Si la répression se poursuit, nous continuerons à publier des données provenant de la DGSN et de la DGST. Nous disposons de plus de 7 téraoctets de données au total
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Le hacker Jabaroot est de retour sur Telegram. Cette fois-ci pour venir en aide aux jeunes manifestants du Mouvement Génération Z (Genz212).
Selon Jabaroot, des agents de la DST, la police politique, s’infiltreraient parmi les manifestants pour casser des biens et provoquer ainsi une intervention musclée des forces de l’ordre. «Photographiez les casseurs, et je les identifierai», dit-il.
Quelques semaines après les révélations de Jabaroot sur la corruption qui gangrène l’élite marocaine et les plus hauts échelons du pouvoir, des milliers de jeunes Marocains, animés par une conscience politique, l’amour de leur pays et le désir d’une vie meilleure, sont descendus dans les rues pour faire entendre leurs voix et leurs revendications de manière pacifique et civilisée.
Au lieu d’assurer leur sécurité, la réponse des autorités sécuritaires, et en particulier des forces auxiliaires, a été d’une violence exceptionnelle, recourant à la force contre les manifestants et menant une campagne d’arrestations arbitraires.
Selon Jabaroot, sa nouvelle sortie vient « en réaction à cette répression disproportionnée et violente des forces auxiliaires contre de jeunes manifestants pacifiques, Jabaroot a décidé de publier une liste de près de 100 000 agents des forces auxiliaires comme première étape ».

« Si la répression se poursuit, nous continuerons à publier des données provenant de la DGSN et de la DGST. Nous disposons de plus de 7 téraoctets de données au total », a-t-il ajouté.
Jabaroot Jabaroot a annoncé aussi mener une « enquête actuellement sur d’importantes transactions conclues entre le Ministère de l’Économie et des Finances, représenté par sa ministre Nadia Fettah Alaoui, et des fonds d’investissement privés ».
« Ces transactions ont abouti à la vente d’infrastructures publiques (à gestion privée), principalement des hôpitaux et des écoles, à ces fonds SPI-RFA à des prix exorbitants, a-t-il précisé.
« Bien que ces opérations permettent à l’État de bénéficier rapidement de liquidités et de continuer à utiliser les infrastructures publiques via des contrats de location (l’État devenant locataire), elles comportent plusieurs risques, notamment une augmentation des coûts à long terme en raison de loyers élevés, la perte de contrôle sur des actifs vitaux tels que les hôpitaux et les écoles, ainsi que le « risque de privatisation indirecte », qui pourrait affecter le service et la continuité des infrastructures publiques », a-t-il ajouté.
« Ces facteurs pourraient, en fin de compte, laisser les citoyens marocains supporter le poids de leurs répercussions, que ce soit par une baisse de la qualité des services ou par une pression accrue sur les finances publiques », conclue-t-il.
