Les autorités sécuritaires de Casablanca ont arrêté Saïda El Alami le mardi 1er juillet 2025, soit environ un an après sa libération dans le cadre d’une grâce royale ayant concerné plusieurs prisonniers d’opinion, dont des journalistes, des militants et des défenseurs des droits humains au Maroc.
Tags : Maroc, Saïda El Alami, grève de la faim, droits de l’homme, répression,
La prisonnière d’opinion marocaine Saïda El Alami a comparu à son audience au tribunal hier, mardi, alors qu’elle est en grève de la faim et de la soif, depuis son arrestation le 1er juillet suite à la publication de messages sur les réseaux sociaux. Elle est accusée d’outrage à un corps constitué et de diffusion de fausses informations. El Alami a entamé une grève de la faim depuis trois jours, pour protester contre les harcèlements qu’elle subirait à la prison locale d’Aïn Sebaâ, selon ce qu’elle a déclaré devant le tribunal.
Son procès a été reporté pour la deuxième fois au 22 juillet prochain, après une demande de son équipe de défense due à l’arrivée de nouveaux avocats.
Saïda El Alami, militante d’opinion connue pour ses critiques envers les autorités, demande à son équipe de défense de garantir un procès équitable, affirmant que la liberté d’expression est garantie par les conventions et traités internationaux.
À noter que plusieurs militants et représentants d’organisations de défense des droits humains, comme Hemm et l’Association Marocaine des Droits Humains (AMDH), ont organisé un rassemblement de solidarité, appelant à la libération de Saïda El Alami et à la garantie de la liberté d’opinion et d’expression.
Les autorités sécuritaires de Casablanca avaient arrêté Saïda El Alami le mardi 1er juillet 2025, soit environ un an après sa libération dans le cadre d’une grâce royale ayant concerné plusieurs prisonniers d’opinion, dont des journalistes, des militants et des défenseurs des droits humains.
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