Chercheur canadien anti-criminalité condamné à deux ans de prison en Algérie

Farrah été accusé de publication d'informations secrètes et d'avoir été payé pour commettre des atteintes à l'ordre public.

Etiquettes : Algérie, Canada Raouf Farrah, migrations, économie criminelles,

MONTRÉAL – L’avocat d’un chercheur canadien détenu en Algérie depuis février affirme que son client a été condamné à deux ans de prison.

Raouf Farrah, qui étudie les migrations et les économies criminelles pour une organisation non gouvernementale internationale de lutte contre la criminalité, avait été accusé de publication d’informations secrètes et d’avoir été payé pour commettre des atteintes à l’ordre public.

Son père, Sebti Farrah, un résident de la région de Montréal, a été condamné à un an de prison avec sursis par le même tribunal de Constantine, dans l’est de l’Algérie.

L’avocat de Farrah, Kouceila Zerguine, a déclaré qu’il envisageait de faire appel du verdict.

Human Rights Watch a déclaré que l’arrestation de Farrah intervenait dans le cadre d’une répression plus large contre le mouvement pro-démocratie algérien et que toute personne travaillant pour une ONG qui n’est pas parfaitement alignée sur les positions du gouvernement risque d’être arrêtée.

Farrah est né en Algérie mais a déménagé au Canada à l’âge de 18 ans.

#Algérie #RaoufFarrah #Canada

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