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Le Secrétaire Général de l’ONU a dénoncé les entraves mises par le Maroc en vue d’empêcher la MINURSO d’accéder à la population sahraouie dans les territoires qu’il administre. « Faute d’accès à des interlocuteurs locaux à l’ouest du mur de sable, la Mission a continué de manquer cruellement de moyens pour recueillir de manière indépendante des informations fiables sur la situation, pour évaluer l’évolution de la situation dans sa zone de responsabilité et pour en rendre compte », a-t-il écrit dans son dernier rapport adressé au Conseil de Sécurité qui doit se prononcer au mois d’octobre sur la situation au Sahara Occidental.
Par contre, Antonio Guterres a loué la liberté dont jouit la mission onusienne dans les camps des réfugiés sahraouis dans la région de Tindouf, su sud-ouest de l’Algérie. « Dans les camps de réfugiés situés à proximité de Tindouf, le personnel humanitaire de la MINURSO et des Nations Unies a conservé un accès sans entrave aux réfugiés et aux autres interlocuteurs locaux et internationaux », précise le chef de l’ONU.
« Cependant, en raison de la pandémie de COVID-19, les visites sur le terrain effectuées dans les camps par la MINURSO et le personnel humanitaire des Nations Unies ont été réduites à l’essentiel. La Mission a tout fait pour maintenir ses capacités d’analyse et d’alerte rapide en surveillant les informations provenant de sources locales, humanitaires et des médias sociaux », indique Guterres.