L’eau dans le secteur agricole en Algérie, au Maroc et en Tunisie

Situation des ressources en eau et de l’utilisation de l’eau et possibilités pour le secteur agricole

Acacia Water et The Salt Doctors ont réalisé, pour le compte des conseils agricoles des ambassades de Rabat et d’Alger, une étude sur la situation des ressources en eau et l’utilisation de l’eau dans le secteur agricole au Maroc, en Algérie et en Tunisie, ainsi que sur les possibilités offertes aux entreprises néerlandaises dans ces pays.

Pénurie d’eau

Le Maroc, l’Algérie et la Tunisie font partie des pays qui connaissent la plus grande pénurie d’eau et, dans le même temps, l’agriculture joue un rôle économique de plus en plus important. La superficie utilisée pour l’agriculture est en augmentation. La production à grande échelle dans les secteurs de l’horticulture, des produits laitiers, de la volaille et de la pomme de terre est encouragée pour des raisons de sécurité alimentaire, mais aussi pour l’exportation.

Les effets du changement climatique renforcent le problème de la pénurie d’eau : les précipitations sont irrégulières et depuis plusieurs années, il y a de longues périodes de sécheresse. Dans les zones arides du sud, les populations sont totalement dépendantes des réserves d’eau fossiles souterraines, qui ne sont pas très renouvelables. La production à grande échelle de légumes, de dattes et de pommes de terre a lieu ici. Il existe également des effets tels que la salinisation du sol et de l’eau et la dégradation des sols. Les gouvernements sont conscients de l’importance de l’utilisation durable de l’eau. Par exemple, dans les trois pays, il existe des subventions pour l’utilisation de l’irrigation au goutte-à-goutte. La connaissance et l’utilisation de la technologie moderne visant à l’efficacité de l’eau et à une meilleure productivité de l’eau sont encore limitées.

Rapport

Le rapport examine la situation actuelle et les évolutions attendues : dépendance à l’égard des ressources en eau fossiles souterraines et surexploitation de celles-ci, augmentation de la demande en eau en raison de la croissance démographique et de l’utilisation de l’eau à des fins agricoles pour le marché local et pour l’exportation, mauvaise utilisation de l’eau et des engrais, et effets supplémentaires tels que la salinisation des sols et de l’eau. Le rôle de la politique gouvernementale est également discuté.

Le rapport fait ensuite le lien avec la technologie et les connaissances néerlandaises et les possibilités de coopération qu’elles offrent au Maghreb : pour chaque pays, le rapport présente un certain nombre de cas d’affaires sur lesquels les entreprises et institutions intéressées peuvent travailler. Elles vont de l’agriculture saline à la récolte de l’eau et à l’hydroponie.

Vous pouvez télécharger le rapport ici

Pour plus d’informations, veuillez contacter notre collègue Victor Langenberg.

Acacia Water, 16 mars 2021

Tags : Algérie, Maroc, Tunisie, eau, agriculture, sécheresse,

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