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Moussem d’Imilchil au Maroc : le festival des fiançailles

Là, je tiens a vous parler du Festival d Imilchil et ses fiamciailles qui a eu toutes les annees et au cours duquel plusieurs jeunes filles ont la chance de convoler en justes noces.

Le Moussem des fiançailles d’Imilchil est l’un des plus beaux rassemblements populaires du Maroc, à près de 2500m d’altitude dans une haute vallée de l’atlas. Région à la beauté sauvage et tranquille, c’est à quelques kilomètres du village d’Imilchil, un nom qui sonne comme trois notes de musique, où est célébrée chaque année au milieu du mois de septembre cette grande fête qui rassemble les populations de la province d’Errachidia, et en particulier de la tribu des Ait Hadiddou.

Depuis 2003, le Festival de la musique des cimes d’Imilchil célèbre le patrimoine culturel des populations des montagnes.

Situé dans le Haut-Atlas, le village d’Imilchil s’est rendu célèbre grâce à son moussem des fiançailles. Un moussem au cours duquel des centaines de jeunes filles se marient. Ce festival en est aujourd’hui à sa 16ème édition et offre aux visiteurs un programme diversifié. Selon les organisateurs, cet événement a été créé dans le but de « défolkloriser » le moussem d’Imilchil et de donner un nouveau souffle à la région. Nouveau souffle dans la mesure où ce festival doit renaître et doit être entretenu pour vivre encore longtemps.

Désireux de perpétuer une tradition amazighe de la région, soit la célébration en masse des fiançailles des jeunes de différentes tribus, le festival a saisi l’occasion de faire de cette fête ancestrale, connue sous le nom de Moussem d’Isli et Tislit, ou encore d’Islan, une célébration des musiques montagnardes non seulement des différentes régions du Maroc, mais aussi du monde.

Perché entre les sommets du Haut-Atlas, le village d’Imilchil s’est rendu célèbre grâce à son moussem des fiançailles. Un moussem qui mobilise toutes les tribus de la région et au cours duquel des centaines de jeunes filles et jeunes garçons se rencontrent librement, sans aucune contrainte sociale et décident de sceller leur sort en célébrant sur place et en masse leur mariage.

Une manifestation ancestrale et qui est caractéristique à la tribu des Aït Hdidou du Haut Atlas. C’est une tradition annuelle qui remonte à des temps immémoriaux, fortement ancrée dans l’histoire, les us et la culture des Imazighen de la région d’Imilchil.

Pendant trois jours, les invités pourront apprécier des représentations des troupes d’Ahidous, des danseurs de sabre de Zagora, Amentag, Tamayat et la liste est longue.

Une vue sur le moussem

Après le consentement des futurs époux, les familles procédant aux formalités du mariage, c’est ainsi que les parents du jeune homme demandent la main de la jeune fille désirée par leur fils. L’établissement de l’acte du mariage peut se faire immédiatement, comme il peut être reporté jusqu’à la tenue du moussem.

Le jeune époux ou son tuteur offre une dote symbolique à sa future femme, alors que le père de la fille se charge de l’achat de ses habits durant la 1ère année.

Toute la tribu manifeste sa joie en participant à la cérémonie du mariage, caractérisée par les chants et danses pendant cinq jours de fête. Les invités peuvent se réjouirent de toute sorte de plats de la cuisine des Aït Hdiddou, et particulièrement les différentes sortes de pain que nous décrivions ultérieurement.

Resumé sur ce moussem

Voici un petit aperçu sur ce « festival d’Imilchil » : selon le témoignage de certains personnes âgées de la tribu des Aït Hdiddou, qui se compose de deux fractions : Aït Yaazza et Aït Brahim, les jeunes de la tribu ont prix l’habitude d’organiser une fête collective de mariage, à la fin de chaque saison estivale. Les festivités sont grandioses quand la récolte est fructueuse.

Tout visiteurs des tribus avoisinantes est bienvenu, chez les Aït Hdiddou qui lui réserve accueil, gîte et hospitalité.

Les jours de fête sont animés par la fameuse danse d’AHIDOUS, exécutée par les Aït Hdiddou, à laquelle seules les femmes veuves et divorcées prennent part à la place qu’elles choisissent entre les hommes.

Pour la tribu des Aït Hdiddou le moussem n’est pas un simple événement, c’est un rassemblement à triple vocation : commerciale sociale et religieuse.Le sens du mot berbère Imilchil, étymologiquement veut dire « Imi n Lkil » en berbère et « Foum EL Kail » en Arabe c’est-à-dire « La porte d’approvisionnement », vu que le lieu du moussem servait autrefois comme marché d’échange de certains produits agricoles et d’artisanat entre les deux versants de l’Atlas.

Ce moussem est connu également, chez les Aït Hdiddou et les autres tribus périphériques sous l’appellation « Agdoud n’Oulmaghni » ce qui veut dire « le rassemblement d’Oulmaghni », en référence au saint Marabout, Sidi Ahmed Oulmaghni dont la tombe repose sur la place du Moussem. Certains l’appellent également « Souk Aame » « le marché de l’année » vu que c’est la seule occasion, autrefois, de s’approvisionner une seule fois dans l’année sans jamais avoir recours à d’autres souks.

Source : Overblog

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