FILM : Dis leur que j’existe, une histoire sahraouie

Kiwanda
50 rue de Montreuil, 75011 Paris
Pour la rentrée, L’atelier écolo du 11e vous invite à la projection du film «Dis leur que j’existe, une histoire sahraouie» suivie d’un débat en présence de: 
— Claude Mangin, femme du militant sahraoui Naama Asfari détenu au Maroc depuis 2010
— Ingrid Metton, avocate droits de l’Homme. 
Parce qu’il est très peu médiatisé, le combat des Sahraouis, peuple du Sahara Occidental, est passé globalement passé inappercu ces dernières années. C’est pourquoi nous tenions à organiser cette rencontre avec des personnalités de premier plan qui pourront vous faire part de leur engagement. 
Dis leur que j’existe trace le portrait de Naâma Asfari, juriste et militant indépendantiste sahraoui, condamné à 30 ans de prison par le Maroc; et de sa femme, Claude Mangin, qui de visite carcérale, en réunion diplomatique, de plaintes déposées pour torture, en manifestation de soutien, continue de mobiliser et de sensibiliser à la situation du Sahara Occidental, et au sort de son mari, dans l’espoir d’une libération ou au moins d’un nouveau procès juste et équitable.
Un film e-graine d’images: egrainedimages.com/dis-leur-que-jexiste/
Pour rappel: 
Le Sahara occidental est considéré par les Nations unies comme un territoire non autonome tel que défini à l’article 73 de la Charte des Nations unies. Il est en outre occupé par le Royaume du Maroc depuis 1975. Une occupation illégale, le Maroc n’étant pas reconnu par les Nations unies comme la puissance administrante. En situation d’occupation, comme en Palestine, le droit international humanitaire s’applique et notamment les Conventions de Genève.
Les 24 Sahraouis condamnés dans le cadre du procès de Gdeim Izik sont des personnes protégées au sens de l’article 4 de la quatrième Convention de Genève et devraient en tant que telles se voir appliquer le droit international humanitaire.
Jusqu’à présent et en violation des nombreuses résolutions de l’Assemblée Générale et du Conseil de sécurité des Nations Unies, le Royaume du Maroc refuse de reconnaître au Sahara occidental le statut de territoire non autonome. Au contraire, il a illégalement annexé le territoire, le considérant comme une province marocaine.
En conséquence, le Maroc rejette l’application du droit international humanitaire sur ce territoire, bien qu’il soit partie aux Conventions de Genève. Toute référence à l’occupation marocaine expose son auteur à des poursuites judiciaires et à des mesures de rétorsion pouvant aller jusqu’à la torture.

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