Ross a tout vu et tout entendu

A portée de regard, le drame sahraoui dans toutes ses manifestations est la résultante de l’ordre colonial anachronique le plus abject qui soit.
Le retour en fanfare de l’envoyé spécial de Ban Ki-moon, Christopher Ross, rythme la question incontournable des droits de l’Homme, qui a conditionné, par-delà le veto marocain de la forfaiture pleinement assumée, la poursuite de la mission onusienne, désormais, émancipée du diktat colonial et de la volonté d’occultation de la réalité d’un peuple en lutte pour son droit inaliénable à la liberté et à l’autodétermination. Au centre de la revendication légitime de l’élargissement des prérogatives de la Minurso, elle-même prise en étau par l’occupant et soumise à un régime draconien de surveillance, elle forge le consensus de la communauté internationale de plus en plus sensibilisée, sur la base des rapports d’évaluation objective et impartiale des différents organisations en visite dans les territoires occupés, sur l’enfer vécu par les Sahraouis.
A la veille de la visite de Ross, la rencontre du conseiller à l’ambassade américaine au Maroc, David J. Green, avec le bureau exécutif de Codesa (Collectif des défenseurs sahraouis des droits de l’Homme), présidée par la figure emblématique de la résistance, Aminatou Haider, et les représentants de l’Association des victimes des violations graves commises par l’Etat marocain, souligne l’importance accordée à ce volet essentiel de la question sahraouie.

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