Tags: Maroc, Makhzen, monarchie, Jabaroot, Mehdi Jijaouy, Mouvement 20 Mars,
Par Qandyl Mohamed – Blogueur, militant indépendant marocain pour les droits de l’homme et militant politique
Aujourd’hui, le Maroc est à la croisée des chemins historiques sans précédent. Le Makhzen et la monarchie, malgré toutes leurs prétentions de résilience, font face à un séisme interne progressif sur trois fronts interconnectés : le mouvement secret du 20 Mars, la défection du numéro 2 du service de renseignement extérieur, Mehdi Hijaouy, et la rébellion du groupe Jabarout. Chacun de ces acteurs joue un rôle spécifique dans la déstabilisation du régime et, ensemble, ils dressent un tableau clair de l’effondrement de la soi-disant légitimité du non-système Makhzeno-monarchique.
-Le premier : Le mouvement du 20 Mars
Derrière ce mouvement se tient une élite cultivée de Marocains qui ont choisi de s’exprimer dans le langage du secret organisé, loin des projecteurs, se plaçant dans une position de véritable confrontation avec la corruption. Sa mission n’est pas la confrontation directe, mais plutôt la construction d’une conscience collective et le ralliement d’une opinion publique silencieuse qui se renforce chaque jour. La force de ce mouvement réside dans son calme, son secret et sa capacité à transmettre un message clair : « Le peuple n’est plus la propriété du Makhzen. »
-Le deuxième : Mehdi Hijaouy, le n°2 de la DGED
Sa défection n’est pas un événement anodin, mais une rupture stratégique de l’intérieur de l’appareil le plus sensible de l’État. Sa longue présence au cœur du renseignement en a fait un témoin de secrets majeurs : des alliances internationales cachées aux dossiers de corruption, d’assassinats et de manipulations du destin de la nation. C’est pourquoi nous nous attendons à ce qu’il brise le silence et s’adresse à l’opinion publique, révélant tout ce qu’il détient, afin que les Marocains libres puissent mieux distinguer le vrai du faux. Sa parole, si elle est prononcée avec honnêteté, pourrait avoir plus de poids que n’importe quel mouvement ou fuite, car elle émane d’un homme qui a siégé au cœur même de la salle de décision.
-Le troisième : Le groupe Jabaroot
Jabaroot n’est pas qu’un groupe de « hackers », c’est une entité de renseignement rebelle composée des meilleurs officiers du renseignement marocain désillusionnés par l’ordre actuel. Leur rôle va au-delà de l’exposition des richesses et des fuites du régime ; il s’agit de démanteler la fausse aura de sacralité qui entoure le Makhzen et la monarchie, en fournissant des preuves concrètes que la corruption n’est pas une rumeur mais une réalité documentée. Jabaroot révèle que le régime ne contrôle même plus ses propres secrets et que ses propres agents se sont retournés contre lui.
Avertissement interne
Le Makhzen et la monarchie connaissent aujourd’hui une phase de fracture sans précédent. Les défections internes, les révoltes secrètes et les fuites des services de renseignement sont autant de signes d’un système qui ne tient plus les rênes du pouvoir comme il le faisait autrefois. Quiconque croit que la loyauté envers ce régime est éternelle découvrira bientôt que la réalité est tout le contraire.
Avertissement externe à l’Union européenne
Votre soutien continu à ce régime n’est pas une protection de la stabilité, mais plutôt un investissement à courte vue dans une bande de corrompus. À long terme, vous ne trouverez au Maroc qu’un peuple plein de ressentiment qui vous tiendra en partie responsable de votre complicité. Vos véritables intérêts ne résident pas dans le Makhzen et la monarchie, mais dans la stabilité forgée par un peuple libre — et non par des sujets enchaînés sous un pouvoir absolu.
Message de soutien aux trois forces
– Au mouvement du 20 Mars : Vous êtes la conscience de l’élite intellectuelle et la voix d’une nouvelle conscience.
-À Mehdi Hijaouy : Votre parole pourrait faire la différence — l’histoire attend votre courage.
– À Jabaroot : Vous êtes le visage caché de la révolte interne, et vous avez prouvé que le régime est fragile face à ses propres hommes, avant même ses opposants.
Aujourd’hui, le Maroc n’est plus ce qu’il était hier. Le Makhzen et la monarchie ont perdu la capacité de monopoliser la vérité. Quiconque l’ignore — en interne ou en externe — risque de se retrouver du côté des perdants.