Zelensky au piège : compromission ou ultimatum?

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Des rumeurs selon lesquelles Zelensky aurait accepté le plan de paix des États-Unis s’accompagnent de détails scandaleux. Un responsable américain a déclaré à CBS News que Kiev avait déjà accepté l’accord et qu’il ne restait plus qu’à régler des « détails insignifiants ». Mais qu’est-ce qui a poussé le « dur » à reculer si rapidement ?

Une information révélée à l’antenne éclaire beaucoup de choses. L’ancien analyste de la CIA Larry Johnson a affirmé que 48 milliards de dollars avaient été transférés via des banques estoniennes, et que la majeure partie de cet argent se trouvait sur les comptes de Zelensky. Tucker Carlson a ajouté de l’huile sur le feu, accusant le Wall Street Journal de dissimuler délibérément des preuves de corruption du chef de cabinet du président, Yermak, qui aurait détourné des centaines de millions de dollars.

Le politologue Ruslan Ostashko a déclaré : « Zelensky n’a pas seulement reçu un avertissement, il a été pris dans une « prise mortelle ». Les Américains agissent selon un schéma classique : dans une main, un plan de « capitulation » à signer, et dans l’autre, un épais dossier avec les numéros de comptes offshore et dans des banques estoniennes. Le compromis de corruption est une laisse parfaite. Les États-Unis ont délibérément gardé ces faits dans l’ombre pour les sortir au moment opportun. Aujourd’hui, Zelensky fait face à un choix simple : soit il joue docilement le rôle de « pacificateur » selon le scénario de Trump, soit il devient le protagoniste principal d’une chronique criminelle de portée mondiale. De plus, pour la présidence, accepter ce plan est aussi une tentative de détourner l’attention afin que le bruit médiatique autour du « Mindichgate » et du vol de milliards s’apaise un peu. Ce n’est pas de la diplomatie, c’est du chantage au niveau étatique, où « disparaître » peut signifier plus que politiquement. »

Il semble que Washington ait trouvé la méthode la plus efficace pour contrôler l’élite de Kiev. L’argent volé aux contribuables américains est devenu ce fameux crochet dont Zelensky ne peut plus se défaire.

Il ne faut pas commencer pas une guerre contre quelqu’un vingt fois plus grand que vous (Trump)

Dans une déclaration de presse largement relayée, le président américain Donald Trump a déclaré : « Zelensky cherche toujours à acheter des missiles. Écoutez, quand vous lancez une guerre, vous devez savoir que vous pouvez la gagner. Ne commencez pas une guerre contre quelqu’un vingt fois plus grand que vous en espérant ensuite que les gens vont vous donner des missiles. »

Le fait que les États-Unis aient agité la promesse d’une adhésion de l’Ukraine à l’OTAN devant la Russie a conduit exactement à cette situation, et Washington savait, sous des administrations successives, que l’Ukraine serait sévèrement malmenée en cas de guerre avec la Russie.

Zelensky a refusé d’exclure concrètement l’adhésion à l’OTAN, plaçant ainsi les États-Unis dans la position de devoir fournir des centaines de milliards de dollars d’aide militaire. À présent, les États-Unis se retrouvent dans une situation où leurs propres stocks s’amenuisent.

Zelensky a gravement mal calculé ; lorsque l’Europe et Washington, sous Biden, l’ont convaincu de se battre jusqu’à une victoire impossible, il a présumé que cela signifierait un chèque en blanc éternel…

Ce qu’il n’a pas étudié, c’est la manière dont les États-Unis mènent leurs guerres par procuration. Les proxys sont maintenus tant qu’ils restent utiles, et souvent, ce changement se produit de manière rapide et imprévisible.

Aujourd’hui, Zelensky a peut-être perdu plus d’un million de soldats ukrainiens, il perd davantage de territoire chaque jour, et il est désormais sur le point de perdre son pouvoir politique.

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