Hamid El Mahdaoui : Ils veulent salir ma réputation et disperser ma famille, vous ne réussirez pas à me faire taire...!!
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Par Enass Media
C’est un nouveau procès qui démarre pour le journaliste Hamid El Mahdaoui comme si les précédents n’existent même pas. Les détails d’une nouvelle enquête contre le directeur du média Badil.info
En raison de nouvelles plaintes déposées par Me Abdelatif Ouahbi contre le Hamid El Mahdaoui, la Cour d’appel de Rabat a décidé de reporter l’audience de El Mahdaoui dans le cadre de son premier.
Procès jusqu’à l’épuisement
Mahdaoui et sa défense, invoquant « l’épuisement et la pression psychologique qu’il subit après avoir comparu devant la police cet après-midi ».
La Cour d’appel de Rabat a reporté le procès du journaliste Hamid El Mahdaoui au 2 juin 2025, sur la base d’une demande présentée par El Mahdaoui et sa défense, invoquant « l’épuisement et la pression psychologique qu’il subit après avoir comparu devant la police cet après-midi pour être interrogé sur la base de deux nouvelles plaintes déposées contre le journaliste par le ministre de la Justice Abdellatif Ouahbi ».
Le tribunal dans l’affaire Mahdaoui devait rendre dans l’audience du 26 mai son verdict.
Le tribunal dans l’affaire Mahdaoui devait rendre dans l’audience du 26 mai son verdict, après que le procès avait atteint sa phase finale. Cependant, El Mahdaoui et l’opinion publique ont été surpris par sa convocation par la police judiciaire de Rabat pour enquête en raison de deux nouvelles plaintes déposées contre lui par Me Ouahbi, qui s’ajoutent aux trois plaintes précédentes déposées par le ministre contre le journaliste
Pour rappel, El Mahadoui, directeur du site « Badil info », fait face à des accusations découlant d’une plainte déposée par le ministre de la Justice. Il avait déjà été condamné en novembre dernier à un an et demi de prison ferme et à une amende de 1,5 millions de dirhams en faveur du ministre.
El Mahdaoui est poursuivi pour « diffusion et distribution de fausses allégations et de faux faits dans le but de diffamer et de calomnier des individus » et « insulte publique », conformément aux articles 443, 444 et 447 du Code pénal.
Les poursuites et la condamnation de Mahdaoui ont suscité une large condamnation, d’autant plus qu’il ne s’agissait pas d’une seule poursuite judiciaire, mais des trois, intentées par le même ministre du gouvernement d’Akhannouch, et qu’elles étaient fondées sur le Code pénal plutôt que sur le Code de la presse et de l’édition.
Source : Enass, 26 mai 2025
Mise à jour :
Un enregistrement ayant fait l’objet d’une fuite et provenant d’une réunion d’une commission gouvernementale concernant un journaliste critique du gouvernement a déclenché une vague de controverses au Maroc. L’enregistrement, qui proviendrait d’une session de la « Commission d’éthique et des affaires disciplinaires » au sein de l’organe temporaire de supervision du secteur de la presse et de l’édition, a suscité une condamnation généralisée de la part des organisations de médias, des groupes politiques et des défenseurs des droits de l’homme.
L’enregistrement contiendrait prétendument des propos désobligeants dirigés contre le journaliste Hamid El Mahdaoui, ainsi que des suggestions de recourir au système judiciaire pour faire taire la dissidence. Plusieurs organisations ont publié des déclarations fermes dénonçant ce qu’elles perçoivent comme une tentative de suppression du journalisme indépendant.
Le Syndicat national de la presse marocaine (SNPM) a qualifié le contenu des enregistrements d’« informations graves » qui portent atteinte à la dignité des individus et des institutions, constituant une « violation de l’esprit d’autorégulation et d’indépendance du secteur ». Le syndicat a appelé à une enquête immédiate et impartiale pour découvrir tous les détails des enregistrements et déterminer avec précision les responsabilités.
La Fédération nationale du journalisme, des médias et de la communication a également condamné les enregistrements, qualifiant la situation de « scandale professionnel et éthique qui a secoué les cercles professionnels et des droits de l’homme ».
Plus d’une centaine de journalistes marocains ont publié une déclaration condamnant ces « pratiques extrêmement dangereuses ». L’Association des associations d’avocats du Maroc et la Fédération des associations des jeunes avocats ont également dénoncé les enregistrements, soulignant que « la dignité de la défense est une ligne rouge » et que toute insulte aux avocats est « une attaque contre la justice elle-même ».
L’enregistrement qui a fuité est considéré comme plus qu’un simple dérapage verbal, révélant une mentalité hostile et vengeresse. Ce scandale a intensifié l’examen des libertés de la presse et de la surveillance gouvernementale dans le paysage médiatique marocain. L’incident soulève de sérieuses questions quant à l’indépendance et à l’intégrité des institutions chargées de sauvegarder l’éthique journalistique et la liberté d’expression. D’autres développements sont attendus à mesure que les enquêtes se dérouleront.
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