Tags : France, Algérie, Boualem Sansal, Bruno Retailleau, Rachida Dati, extrême droite,
Salina, safi.
Faut croire que la saison a repris. Pas celle des pluies, non. Celle où l’extrême droite Frenchie ressort son vieux chewing-gum “Algérie”, mâché jusqu’à l’os, recraché, puis remis en bouche avec la même gourmandise rance.
On dirait un rituel, une superstition, un porte-bonheur pour gens à court d’idées. On pourrait démonter le mécanisme, mais franchement, qui a encore l’énergie d’autopsier un stratagème aussi primaire qu’un vieux fax coincé dans une mairie de sous-préfecture.
Ce qui sidère, c’est l’affolement instantané de la toile dès que Retailleau s’agite sur son siège bancal. L’homme pourrait dire “bonjour”, la toile algorithmée a mort crierait au séisme.
Novembre 2025 et toujours la même dramaturgie de seconde zone. Comme si la France n’avait rien de mieux à faire qu’observer un politicien trembler au moindre courant d’air, aatchoum!
Et voilà que Rachida Dati entre en scène. Ministre de la Culture — il faut se pincer pour y croire — flanquée de ses babouches trop grandes et de sa petite escouade, brandissant Boualem Sansal comme si c’était un talisman anti-Algérie.
On appelle ça de la politique, paraît-il. En réalité, c’est juste un écran de fumée pour cacher l’embarrassante absence de programme. Sansal transformé en figure tragique, en symbole prêt-à-l’emploi pour une extrême droite incapable d’aligner trois idées cohérentes.
“Sansal en prison”, c’est leur grand numéro. Une incantation néocoloniale qui se veut choc mais qui ennuie autant qu’un tunnel administratif un lundi matin. Paris ressort ses vieux fantômes, les agite en espérant faire peur mais personne ne frémit vraiment. On connaît la partition par cœur.
Circulez.
Vraiment.
Il n’y a rien à voir et certainement rien à apprendre.
#Algérie