L’Algérie a préféré une politique de la chaise vide au lieu de demander à son allié stratégique, la Russie de poser un Veto contre cette résolution. Est-ce que les dirigeants d’Alger ont accepté, a priori, la marocanisation du Sahara occidental ? Cela peut être le résultat des pressions américaines. Ou l’Algérie a reçu un avantage dans un autre domaine économique ou d’investissement.
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L’agence officielle de presse iranienne IRNA accuse l’Algérie d’avoir « fait la politique de la chaise vide » sur le SaharaOccidental et la Russie pour son absence de veto. L’agence se pose la question si l’Algerie a cédé aux pressions américaines.
Sahara occidental : le Maroc gagne, la politique de la chaise vide de l’Algérie, le rôle de la Russie
Malgré les contradictions systématiques de l’Algérie qui propose une indépendance du Sahara occidental, le CSNU prend position pour le plan présenté par Rabat en 2007 : une autonomie sous souveraineté marocaine pour ce territoire de 266 000 km², riche en phosphate et aux eaux poissonneuses.
Le Sahara occidental, colonie espagnole jusqu’en 1975, est contrôlé en majeure partie par le Maroc mais considéré comme un territoire non autonome par les Nations unies. Un conflit y oppose Rabat aux indépendantistes du Front Polisario, soutenus par l’Algérie.
Alger a regretté en avril la réaffirmation par Washington de son soutien à Rabat, rapporte France 24.
L’Algérie a préféré une politique de la chaise vide au lieu de demander à son allié stratégique, la Russie de poser un Veto contre cette résolution. Est-ce que les dirigeants d’Alger ont accepté, a priori, la marocanisation du Sahara occidental ? Cela peut être le résultat des pressions américaines. Ou l’Algérie a reçu un avantage dans un autre domaine économique ou d’investissement.
L’ambassadeur de la Russie auprès des Nations Unies qualifie la résolution pro-marocaine, d’un texte « déséquilibré », selon RFI.
Le représentant permanent algérien auprès des Nations unies, Amar Bendjama a déclaré : « Par cette absence, et en toute responsabilité, l’Algérie a tenu à illustrer sa prise de distance avec un texte qui ne reflète pas fidèlement et qui ne reflète pas suffisamment la doctrine onusienne en matière de décolonisation. »