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La police a démantelé un réseau de traite des êtres humains au Maroc. Ils vendaient des bébés pour 130 euros. Malgré les preuves contre eux, la majorité des accusés ont nié les accusations et la prochaine audience aura lieu le 23 avril de cette année.
Un tribunal de la ville de Fès, au Maroc, mène un procès contre un réseau de trafic d’êtres humains qui a trompé des mères célibataires en leur faisant voler leurs nouveau-nés et en les vendant ensuite dans plusieurs pays européens pour un montant allant jusqu’à 130 euros.
Malgré les preuves contre eux, la majorité des accusés ont nié les accusations et la prochaine audience aura lieu le 23 avril de cette année.
Selon les autorités marocaines, le réseau était dirigé par une femme de 63 ans connue sous le surnom de « Bentoto ». L’accusée, mère de sept enfants, se faisait passer pour une employée d’hôpital.
Après plusieurs mois d’enquête, il a été établi que « Bentoto » agissait avec l’aide de membres de sa famille, de médecins, d’infirmières, d’agents de sécurité et du personnel administratif du CHU Hassan II, de l’hôpital Ibn Jatib et de l’hôpital Ghassani.
Ce réseau se consacrait à la vente de bébés, à la pratique d’avortements illégaux, au vol de matériel médical, à la délivrance de faux certificats et à l’avance de rendez-vous de santé.
Sous prétexte qu’être une mère célibataire au Maroc est un crime puisque les relations extraconjugales sont punissables, les agents de sécurité ont fait chanter les femmes enceintes célibataires pour les convaincre de vendre leurs bébés.
Source : Linea directa, 03/04/2024
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