De l’Amérique précolombienne à la Palestine: Le sort des «territoires sans maître» et de leurs peuples

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par Abdelhak Benelhadj


Vendredi 22 septembre 2023

Au détour d’une digression à propos d’une déclaration énigmatique du Pape François qui précisait, au retour des JMJ de Lisbonne, au début de ce mois d’août, « J’irai à Marseille, pas en France », une brève conversation a réuni quelques-uns des protagonistes habitués du plateau de LCI depuis presque deux années, entièrement voués à la défense de la cause ukrainienne.

C’est ainsi qu’au détour d’une allusion à la nationalité argentine du pape, le premier de l’histoire de l’Eglise étranger à l’Europe, a-t-on tenu à préciser pour expliquer le sens de ses propos, Jean de Gliniasty, ancien ambassadeur de France en Russie, a eu ce mot très surprenant : selon lui, contrairement aux autres pays d’Amérique, il n’y a pas d’Indiens en Argentine. Il a même bafouillé des mots laissant penser (sans l’affirmer distinctement, formellement) qu’il n’y en aurait jamais eu.

Certes, la population d’origine européenne, bien que très mélangée, est aujourd’hui nettement majoritaire, avec une présence italienne très prononcée. Sur les 46 millions d’Argentins (l’Algérie a presque la même superficie et le même nombre d’habitants), la population d’origine italienne est la première d’Europe (entre 1857 et les années 1940 -cf. Pew Research Center-, trois millions d’Italiens ont émigré et fait souche en Argentine).

Mais déclarer l’Argentine territoire sans maître est un vieil argument qui a servi, depuis la « découverte » et la colonisation du Nouveau Monde, de prétexte à la spoliation et à l’appropriation de toute la planète après la très relative découverte du Génois Christophe Colomb.

Quelques précisions sur des événements connus depuis longtemps, qui mériteraient d’être rappelés et portés à la connaissance de tous en Europe et en Amérique du nord où l’on continue encore de colporter des mythes tenaces.

De la « découverte de l’Amérique »

Pour une multitude de raisons, Christophe Colomb n’a rien découvert.

1.- D’abord parce qu’on ne découvre pas un continent déjà humainement occupé depuis au moins 40 000 ans.

Les fossiles humains les plus anciens remontent à une période comprise entre 12 000 et 13 000 ans avant J.-C., au moment de la fin du paléolithique et du début du néolithique en Mésopotamie. Ils ont été découverts en Amérique du Nord et du Sud notamment au Brésil, aux Etats-Unis, ou encore au Mexique. Mais on retrouve des preuves d’occupation humaine, outils en pierre, en os, ou des traces de foyer, plus anciennes, datées entre 30 000 et 15 000 ans avant J.-C.

Les hommes sont venus d’Asie et de Sibérie via le détroit de Béring alors sous la glace.

2.- Jusqu’à sa mort, C. Colomb était convaincu d’avoir rejoint les rives de l’Inde. Il nourrissait en secret le projet de retrouver, loin des rives européennes, le Paradis dont Eve et Adam avaient été chassés. Le monde était alors infiniment inconnu et donc infiniment fantasmé.

Du « Nouveau Monde » à la « Nouvelle Jérusalem », la colonisation de la planète en a fait grand commerce. C’est ainsi que le nouveau a été paré des noms de l’ancien monde, baptême actant l’appropriation, et les villes d’Europe se sont multipliées en Amérique où on a bâti des Rome, des Paris, des York, des Orléans… parfois précédé d’un « new » de distinction.

L’appropriation des mondes commence par la toponymie. Les Israéliens plus tard s’y emploieront avec application. C’est ainsi que les Pères fondateurs des Etats-Unis, débarqués du Mayflower en 1620 sont partis de Plymouth pour arriver à… Plymouth.

L’ignorance de la taille réelle de la planète Terre a rendu paradoxalement possible le projet de Colomb.

Les notes d’un de ses compagnons (Amerigo Vespucci) et surtout la sagacité d’un cartographe imaginatifs (Martin Waldseemüller) ont levé les doutes sur la réalité de l’Inde sur les plages desquelles ses caravelles ont accostées.

« Un bon indien est un indien mort »1

1492 marque le début de la naissance (nommée « Renaissance » au XIXème siècle) de l’Occident tel qu’il se reconnaît aujourd’hui. Cette date marque aussi le début de ce qu’il est difficile de ne pas nommer « génocide ».

Pour en revenir au Pape François à l’évocation de ses origines et à la non-existence d’« Indiens » dans ce pays, depuis la colonisation espagnole en Argentine, les indigènes (les « Indiens ») sont passés, en moins de trois siècles, de dizaines de millions à quelques centaines de milliers. Cette réduction quantitative ne rend que très partiellement compte de la destruction des sociétés indigènes et de leurs structures politiques, sociales, culturelles et économiques.

Ce n’est qu’en 1994 que la Constitution argentine reconnaît officiellement « la préexistence ethnique et culturelle des peuples indigènes argentins » (art. 75, al. 17).

Ne pas accorder la qualité d’« humains » à ces populations et, si besoin, les exterminer, ne procédait pas d’une conception immorale ou a-morale du monde.

Pour que l’appropriation de ces espaces soit juridiquement et moralement valide, il était nécessaire qu’ils soient déclarés sans maîtres.

Ce qui importait ce n’était pas les « indiens », c’étaient les territoires qu’ils occupaient.

Nier aux « Indiens » la qualité d’humain et donc les tenir pour des animaux avait des avantages : pouvoir les soumettre comme esclaves pour s’emparer de leurs territoires et de leurs biens. D’où leur systématique extermination.

Rappelons que c’est à la suite de la publication du rapport d’un dominicain, Bartolomeo de Las Casas2, « Très brève relation de la destruction des Indes » (1542)3 adressé à Charles Quint que fut ordonnée la tenue d’un tribunal à Valladolid en 1550, destiné à juger de ce que l’on n’appelait pas encore un génocide et du sort qui devait être celui des populations autochtones.4 Selon Las Casas, il y avait 1 100 000 autochtones en 1492 à Hispaniola et il n’en restait plus que 16 000 en 1516.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, c’est à Saint-Dié-des-Vosges5 en 1507 que l’Amérique fut « découverte » par un cartographe et non par Christophe Colomb en 1492 à Haïti (Hispaniola). C’est là que la première carte de géographie porta le nom d’« America ».

Des Indiens de Palestine

Les fables et les légendes sont aux fondements des mythes d’origine. Napoléon s’en était gaussé. R. Debray en a exploré les diverses facettes.6

C’est en Palestine qu’Israël fut découvert à plusieurs reprises dans l’histoire. Et c’est en 1948 que les Israéliens décidèrent d’en faire le foyer de survie d’un peuple « voué à l’extermination ». Clamer que les Croisades furent une entreprise religieuse peut passer dans un cours de catéchisme. Un historien à la hauteur de sa tâche consentira à un sourire compatissant. Comme en Amérique, les « Indiens » de Palestine se posaient en obstacle à un projet qui aboutit aujourd’hui à spolier un peuple pour prétendre en sauver un autre.

Juin 1967 a été une première étape. Le grignotage progressif de l’espace par la colonisation illégale aussitôt légalisée n’a jamais cessé depuis. Les Accords d’Oslo ont été une escroquerie politique à laquelle les Palestiniens se sont prêtés, croyant que cela allait enfin leur donner le destin national dont ils rêvaient depuis 1948. Ils n’avaient pas compris que le renoncement à la Palestine historique, aussi difficile soit-il, n’était pas une fin, mais seulement une étape sur un chemin de croix que l’ancien premier ministre israélien Shimon Peres avait illustré par une formule, célèbre à l’époque chez les épistémologues et les journalistes en quête de slogans accrocheurs, « ambiguïté créatrice ».

A l’évidence, il y avait un peuple de trop en Palestine. Arafat ne semblait pas s’être rendu compte qu’il s’agissait du sien.

Le slogan, au fondement du sionisme : « une terre sans peuple pour un peuple sans terre »7 est une pétition de principe. Pas une réalité.

Les répressions violentes exercées sur les Palestiniens au début de la colonisation ont obligé des centaines de milliers d’entre eux à s’exiler vers les pays voisins (Liban, Syrie, Jordanie… voire plus loin encore). Mais des millions (réels et virtuels) sont restés soit en Israël intra-muros, soit en Cisjordanie et à Ghaza.

Faire des enfants n’est pas seulement une prescription religieuse abrahamique. C’est aussi un acte politique de résistance. En sorte que toute la question qui se posait aux autorités israéliennes (aujourd’hui pénétrées par des illuminés hirsutes) était de savoir comment faire coïncider le mythe et la réalité. Il s’agit là d’une inclination intégriste universelle, aussi dérisoire que dangereuse : réduire l’immanent au transcendant, l’incarnation de l’esprit dans la matière.

La question est plus claire ainsi posée : puisqu’on n’a pas réussi à les inciter tous à quitter la Palestine, comment les faire disparaître ? Les « Amérindiens » ont été soit exterminés, soit assimilés, christianisés ou invisibilisés.

La création d’un Etat Palestinien bien contrôlé par Israël aurait été la meilleure solution pour l’Etat hébreux, juif si l’on veut. E. Barnavi n’a pas tort de vilipender le gouvernement israélien de Netanyahu. « L’attaque du Hamas résulte de la conjonction d’une organisation islamiste fanatique et d’une politique israélienne imbécile » écrit-il dans un papier publié dans Le Monde du dimanche 08 octobre.8

Naturellement, divisée en deux, la géométrie de cet Etat aurait fait problème avec celle d’Israël : la convexité de l’un est incompatible avec la convexité de l’autre.

Les techniques empruntées à l’Afrique du sud de l’apartheid ne sont d’aucun secours.

Vendredi 07 octobre 2023. Le retour du refoulé.

Presque comme une fatalité, l’opération des combattants palestiniens était inévitable.

A l’échelle mondiale, les médias occidentaux unanimement s’indignent et reprennent à leur compte la description qu’en a faite le ministre israélien de la défense, Yoav Gallant : « J’ai ordonné un siège complet de la bande de Gaza. Pas d’électricité, pas de nourriture, pas de gaz, tout est fermé. Nous combattons les animaux humains et nous agissons en conséquence ».9 Une seule logique, à usage interne, la disparition du « Mal » et de l’abomination non-humaine. Non-humaniser pour occire en accord avec le Décalogue et en bonne conscience avec la morale chrétienne (qui a tant à se faire pardonner) fait pencher la Bible de plus en plus vers l’Ancien Testament. Le ministre de la défense israélien est parfaitement cohérent. Electeurs, sympathisants, politiques et combattants de Ghaza sont dans le même sac. Ils sont collectivement responsables de l’attaque déclenchée samedi contre Israël. Ils en assumeront donc les conséquences.

Ils vont tous subir la colère de l’armée d’un Etat désormais constitutionnellement juif qui ne se cache plus de réaliser un très vieux projet de règlement « définitif » du problème palestinien et, ce faisant, d’occupation et d’appropriation des territoires.

J. Biden en campagne, n’ignore pas le poids du lobby sioniste américain, y est allé de son « mal à l’état pur », « une sauvagerie jamais vue depuis la Shoah ».

L’attaque du 07 octobre a rendu caduque les projets du passé et invite à une réinitialisation complète de la lecture des conflits du Proche-Orient. Les événements de ce samedi 07 octobre et ses prolongements en cours redistribuent les cartes géopolitiques de la région et rendent hypothétique et opaque son avenir à court terme.

Avec l’intrusion de milliers de combattants palestiniens, la première fois en soixante-dix ans, sur le territoire israélien pour faire des centaines de victimes, le gouvernement israélien joue plus que son existence. C’est le courant qui irrigue le projet sioniste qui risque d’y laisser des plumes.

Depuis des décennies, Israël est pacifié. Les colonies s’implantent et se développent à l’abri d’un Mur de plus en plus haut et de plus en plus étanche et sous la protection d’une armée qui proclame tous les jours sa puissance technologique et son invincibilité. Mais avec les événements en cours, qui désormais serait assez imprudent pour oser faire son alyah et « monter » sans péril en Israël ?

C’est ce à quoi s’attelle l’opération militaire impitoyable enclenchée par le gouvernement israélien : rétablir coûte que coûte l’image (irréversiblement écornée) de l’inviolabilité de l’espace d’Israël.

Ce qui est en jeu relève à la foi du sacré, de la vengeance aveugle, de la mercatique (la crédibilité de l’industrie militaire israélienne en a été affectée) et de la géopolitique sioniste. Les Israéliens victimes de l’opération palestinienne comptent de nombreux binationaux venus d’Amérique du nord et d’Europe.

Les Israéliens sont pris dans une contradiction insolvable, ingérable. Ils ne peuvent consentir ni à l’existence des Palestiniens, ni à leur assimilation, ni à leur extermination comme en Amérique où la « Conquête de l’Ouest » a fait disparaître les populations « natives », quoi qu’il en reste.

Si la vengeance peut satisfaire une frange de l’opinion israélienne, elle ruinerait par ses effets contreproductifs la « légitime défense » brandie par ses auteurs. De nombreuses voix s’élèveraient, malgré la violence du « terrorisme » du Hamas, même en Israël pour le condamner et en refuser les excès. Aussi grande soit la puissance, elle ne peut trouver en elle-même sa raison. L’intelligence de sa conception ne peut ignorer l’intelligence de son usage.

Il n’est plus possible, comme jadis dans le Far West, à Madagascar ou dans l’Oubangui-Chari, d’effacer des populations entières à l’abri du regard d’un monde qui change avec des rapports de forces qui évoluent comme on a pu l’observer à propos de la crise ukrainienne.

Aujourd’hui, dans un monde hypermédiatisé où rien ne se passe sans qu’un smartphone n’en capture les images, il n’est plus possible de faire disparaître subrepticement des millions d’êtres humains encombrants.

Demain est toujours d’actualité

On ne peut formuler la moindre solution à cette tragédie sans revenir aux conditions initiales et considérer la causalité de ce problème sans issue apparente.

L’existence d’Israël, telle qu’elle se manifeste aujourd’hui, par-delà les observations lucides d’un Shlomo Sand10, ne relève ni du sacré, ni de la « mémoire » et sans doute peu de l’histoire.

Les historiens et archéologues israéliens me font penser aux chrétiens, tel le jésuite Teilhard de Chardin, acharnés à conforter scientifiquement des manifestations de Dieu. Le Vatican et les Saint Père, entourés d’une Académie Pontificale instruite de ces vaines entreprises, se sont toujours gardés de chercher un quelconque crédit dans la raison pour affermir la foi. Toutes les élucubrations concernant, par exemple, le Saint Suaire, ont confirmé leur réserve sage et avisée.

Dieu n’est pas un objet de savoir positif.

Il est à craindre que les fouilles dans et autour de Jérusalem pour attester et démontrer des a priori transparents, ne débouchent au mieux que sur des truismes ou de la mauvaise… foi.

Trois facteurs principaux associés sont à l’origine d’Israël et de l’intérêt stratégique que revêt son existence aujourd’hui :

1.- Un contexte géopolitique : la naissance de l’Union Soviétique en 1917 et ses conséquences en Europe dès l’après première guerre mondiale : l’avènement du fascisme en Italie au début des année 1920 et du nazisme en 1933, reflètent la peur d’un bolchévisme déferlant sur le continent et sur le monde.

Au Proche Orient avec ses principales composantes (Turquie, Iran, Arabie Saoudite), la naissance d’Israël va représenter l’un des piliers les plus solides d’un containment d’une portée stratégique majeure.

2.- Deux contextes géoéconomiques. Pour ce qui est des réseaux de communication, cette région met en contact trois continents, une multitude de mers, un océan (indien) et des routes maritimes est-ouest. L’ouverture du Canal de Suez en 1869 va en accroître l’importance. A cette géographie on peut ajouter les détroits. Celui du Bosphore joue aujourd’hui le rôle primordial qui est le sien dans la crise ukrainienne et confère à la Turquie une dimension qui n’a pas échappé à son président. Aux réseaux de transport s’ajoute une richesse, une matière première autour de laquelle s’est organisée l’économie mondiale et qui a fait l’actualité politique et diplomatique de cette région depuis plus d’un siècle. Des millions de victimes ont été immolées pour son contrôle.

Hors de ces considérations, il est impossible de penser Israël qui aurait pu d’ailleurs être créé comme certaines conjectures l’avaient laissé imaginer, en Amérique du sud ou en Sibérie.

Le peuple juif n’a-t-il pas mesuré le danger que les Neturei Karta (regroupés au sein de la Edah Haredit), ont dès 1938 identifié à incarner son destin en un Etat, une monnaie, une immanence fugace et périlleuse ?

Notes :

1- Mot d’ordre du major-général Ph. Sheridan chargé de la «tactique de la terre brûlée» détruisant directement les «Amérindiens» en les massacrant et indirectement en les affamant avec l’abattage systématique de millions de bisons.

2- Son procès en canonisation ne fut ouvert qu’en octobre… 2002 soit 436 ans après sa mort.

3- Editions Mille et une nuits. 1999, 143 p.

4- La « Controverse de Valladolid » a été l’occasion d’exposer les termes d’un débat qui ne s’est jamais refermé depuis. Cf. le film éponyme réalisé par Jean-Daniel Verhaeghe en 1992.

5- Chaque année un festival international de géographie (FIG) y commémore depuis 1990 cette « découverte ».

6- « Critique de la raison politique » Gallimard, 1981, 473 p.

7- 1839 : Lord Shaftesbury achète une pleine page dans le Times et publie un article appelé The State and rebirth of the jews, dans lequel il s’adresse aux monarques protestants d’Europe et y suggère le retour des juifs pour récupérer la Judée et la Galilée ainsi que le mot d’ordre «une terre sans peuple pour un peuple sans terre». Il écrira une lettre en ce sens au Ministre des affaires étrangères britannique Lord Palmerson. Le slogan sera repris 3 ans plus tard par le révérend écossais Alexander Keith après un séjour de quatre ans en «Terre Sainte». (Wikipedia, consulté le 10 octobre 2023).

8- Imbécile et incompétent : « Car enfin, comment l’armée la plus puissante de la région, l’une des premières au monde nous assure-t-on, comment des services secrets aussi performants, capables de localiser un chef terroriste au troisième étage à gauche dans un immeuble qui en compte trente, ont-ils été incapables de voir venir le coup, puis de le prévenir ? » ajoute-t-il.

9- Totalitarisme médiatique. Le reste du monde a, , instantanément disparu. Les catastrophes naturelles au Maroc, en Libye, en Inde… la perte arménienne du Nagorny-Karabakh, le conflit ukrainien… ont cessé d’exister. Péniblement, le président ukrainien tente d’universaliser la nocivité russe et d’établir un lien entre

10- «Comment la terre d’Israël fut inventée. De la Terre sainte à la mère patrie.» Flammarion, Champs, histoire, 2012, 424 p.

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