Maroc: Comment Paris a décidé de « couper les ongles » du régime

Tags : Qatargate, France, Emmanuel Macron, Maroc, Pegasus, espionnage, corruption,

Le régime marocain du Makhzen est aujourd’hui à la portée des médias français, tant publics que privés, où la discussion s’est concentrée sur la question sahraouie d’une manière qui sert les droits du peuple sahraoui dans sa quête d’autodétermination depuis le milieu des années 70 du siècle dernier, ce qui a fortement contrarié le régime marocain et ses bras médiatiques.

Le dernier épisode de cette série, qui a commencé il y a quelques semaines, a été représenté par la chaîne française « France 24 », qui a diffusé dans sa version espagnole un programme intitulé « Comment le conflit du Sahara occidental a-t-il commencé ? », dans lequel il a mis en évidence la lutte du peuple sahraoui pour défendre ses droits légitimes et inaliénables contre le régime marocain du Makhzen.

L’émission de France 24, quels que soient ses titres et ses orientations, a fait l’objet d’une vive attaque de la part des médias marocains, la version hispanophone de la chaîne estimant qu’elle s’inscrivait dans le prolongement de ce qu’elle qualifie de provocations de Paris à l’encontre du royaume alaouite.

France 24 est une chaîne publique affiliée au ministère français des Affaires étrangères, ce qui a donné à cette émission une dimension qui va au-delà du message médiatique, jusqu’aux querelles diplomatiques qui ont éclaté entre Rabat et Paris il y a plus d’un an, d’une manière qui a conduit un responsable du régime du makhzen à qualifier les relations de son pays avec la France de « pas correctes du tout ».

Il y a quelques jours, le quotidien français Le Monde a publié la contribution d’un groupe d’universitaires, dont Khadija Mohsen Feynan et Jean-Pierre Sereny, qui appellent à la création d’un forum international sur le Sahara occidental, qu’ils décrivent comme « l’un des plus vieux conflits de décolonisation au monde », car la sortie de crise permettrait d’éviter une confrontation entre l’Algérie et le régime marocain.

Le Monde a également critiqué les élites médiatiques et politiques marocaines, qui font partie du système du Makhzen, et qui ont vu dans cette initiative un prolongement de la position politique française sur le Royaume du Maroc, devenue acceptable dans de nombreux salons et médias parisiens. Et ce, après avoir été favorisée il y a plus d’un an.

Auparavant, des organisations indépendantes de défense des droits de l’homme et des médias avaient accusé les services de renseignement marocains d’espionner les hauts responsables européens, y compris le président français Emmanuel Macron et ses principaux collaborateurs, en utilisant le logiciel « Pegasus » produit par la société sioniste « NSO », dans un scandale qui a également impliqué le régime du Makhzen, dans le soi-disant scandale de la corruption du Parlement européen, parmi les membres duquel il y a des députés européens qui sont en prison à cause de cela, et ce sont les accusations prouvées par l’eurodéputé italien arrêté, Pierre Antonio Panzieri, après avoir commis un crime de corruption à grande échelle. Ce dernier a finalement coopéré avec la justice belge en échange d’une réduction de peine.

L’autre cas qui soutient l’hypothèse d’une autre cible française sur le Royaume du Maroc est celui de l’arrestation du journaliste français d’origine marocaine, Rachid M’barki, par des responsables de BFM TV, après qu’il ait délibérément utilisé le terme « Sahara marocain » au lieu de « Sahara occidental », comme diffusé dans les médias français, et son licenciement après avoir été accusé de servir l’agenda du régime du Maroc en raison de son poste de présentateur de journaux télévisés sur la chaîne française.

Toutes ces données montrent que les Français ont pris position sur le régime marocain du Makhzen, et que cette position n’était pas arbitraire, mais basée sur des faits et des preuves qui justifiaient suffisamment l’Etat français et ses différentes branches pour commencer à reconsidérer les relations avec Rabat, conformément à la conviction qui s’est installée à Paris que le régime marocain du Makhzen ne valorise pas les sens de l’amitié, comme en témoigne le fait qu’il s’est soudainement jeté dans les bras de la vile entité sioniste au détriment de son partenaire traditionnel, la France.

Auparavant, des organisations indépendantes de défense des droits de l’homme et des médias avaient accusé les services de renseignement marocains d’espionner les hauts responsables européens, y compris le président français Emmanuel Macron et ses principaux collaborateurs, en utilisant le logiciel « Pegasus » produit par la société sioniste « NSO », dans un scandale qui a également impliqué le régime du Makhzen, dans le soi-disant scandale de la corruption du Parlement européen, parmi les membres duquel il y a des députés européens qui sont en prison à cause de cela, et ce sont les accusations prouvées par l’eurodéputé italien arrêté, Pierre Antonio Panzieri, après avoir commis un crime de corruption à grande échelle. Ce dernier a finalement coopéré avec la justice belge en échange d’une réduction de peine.

L’autre cas qui soutient l’hypothèse d’une autre cible française sur le Royaume du Maroc est celui de l’arrestation du journaliste français d’origine marocaine, Rachid M’barki, par des responsables de BFM TV, après qu’il ait délibérément utilisé le terme « Sahara marocain » au lieu de « Sahara occidental », comme diffusé dans les médias français, et son licenciement après avoir été accusé de servir l’agenda du régime du Maroc en raison de son poste de présentateur de journaux télévisés sur la chaîne française.

Toutes ces données montrent que les Français ont pris position sur le régime marocain du Makhzen, et que cette position n’était pas arbitraire, mais basée sur des faits et des preuves qui justifiaient suffisamment l’Etat français et ses différentes branches pour commencer à reconsidérer les relations avec Rabat, conformément à la conviction qui s’est installée à Paris que le régime marocain du Makhzen ne valorise pas les sens de l’amitié, comme en témoigne le fait qu’il s’est soudainement jeté dans les bras de la vile entité sioniste au détriment de son partenaire traditionnel, la France.

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