Sahara occidental – Maroc: le téléphone de Bourita ne cesse plus de sonner

Depuis que l’offensive héroïque de l’armée de libération sahraouie a commencé contre les positions du mur de la honte, le téléphone du ministre marocain des Affaires étrangères ne cesse plus de sonner. Il y a lieu de se demander si le chef médiocre de la non moins médiocre diplomatie du Makhzen arrive encore à concilier le sommeil après l’énorme choc psychologique qui a surgi à la suite de la décision inattendue du Front Polisario de punir l’ennemi pour son arrogance et la violation du cessez-le-feu en plus des  violations quotidiennes des droits humains de la population civile sahraouie.

Le site Web du ministère russe des Affaires étrangères a publié une nouvelle déclaration concernant une deuxième conversation téléphonique entre Sergueï Lavrov et son homologue marocain, dans laquelle il rapporte qu’après avoir échangé «des opinions sur des aspects clés de l’agenda international et régional, une plus grande attention a été accordée au développement. de la situation au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, ainsi qu’au Sahara occidental », ajoute-t-il.

Deux semaines plus tôt, le 18 novembre précisément, Lavrov avait reçu un premier appel, à la demande de Bourita, selon le communiqué russe. «En examinant la situation au Maghreb du côté russe, une position de principe a été confirmée en faveur de la résolution du problème du Sahara occidental exclusivement par des méthodes politiques et diplomatiques sur une base juridique internationale généralement reconnue. Dans le même temps, un appel a été lancé à toutes les parties intéressées pour renforcer le cessez-le-feu et désamorcer la tension qui a surgi ces derniers jours dans la région de Guerguerat », indique le communiqué.

L’état de nervosité du Makhzen est évident. Les autorités marocaines s’agitent à la recherche d’un cessez-le-feu avec les conditions qui prévalaient avant l’agression de Guerguerat car elles savent que la reprise des hostilités offre au Front Polisario la possibilité d’imposer de nouvelles conditions qui pourraient mettre fin au statu quo qui a permis aux marocains toutes sortes de dépassements. De plus, le silence du Conseil de sécurité inquiète à Rabat. Ce silence pourrait être interprété comme un geste de compréhension envers la décision du Polisario. On dirait qu’à l’ONU ils s’attendaient à cette situation.

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