Le Maroc a demandé à la Banque Mondiale de baisser la voix concernant ses pressions en faveur d’imposer à la population marocaine des mesures d’austérité. Le Makhzen veut appliquer ces mesures en cachette dans le but d’éviter un soulèvement populaire dont les signes sont visibles dans la région du Rif. Le peuple marocain est au bout des nerfs. Le Makhzen est assis sur une poudrière, la moindre étincelle le fera voler en éclats.
C’est la « réalité marocaine » à laquelle ont fait allusion les responsables marocains en vue d’amener la Banque Mondiale à revoir la thérapie de choc qu’elle veut imposer au Maroc.
Une cure d’austérité à ce moment serait l’étincelle qui fera exploser la colère du peuple marocain qui depuis les événements de 2011 a vaincu la peur pour sortir à la rue en vue de revendiquer ses droits. En particulier la jeunesse dont, selon le rapport de la Banque Mondiale, seul un jeune sur deux dans la tranche d’âge de 25-35 ans dispose d’un emploi ; emploi qui est par ailleurs souvent informel ou précaire.
Aux problèmes économiques s’ajoutent les soucis politiques dérivés du problème du Sahara Occidental. Aux Nations Unies, les nervis du Makhzen, en maque d’arguments, sont obligés de dévoiler leur nature de voyous en s’en prenant physiquement aux diplomates algériens. Ils reprochent à l’Algérie son soutien au peuple sahraoui, oubliant le soutien inconditionnel et les conseils que leur apporte la France.
Dans un lapse de temps de’un mois, deux bateaux portant du phosphate pillé au Sahara Occidental ont été saisis au Panama et en Afrique du Sud.
L’étau se resserre de plus en plus sur le Makhzen dans la question du Sahara Occidental. C’est la raison pour laquelle Rabat n’a pas encore donné son feu vert à la nomination de l’allemand Horst Kohler envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara Occidental.
Entretemps, le roi du Maroc Mohammed VI s’accroche à ce qu’il a appelé « politique de fermeté », synonyme d’intransigeance.
Source : Maroc Leaks
maroc, ONU, Sahara Occidental
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