L’Algérie préserve sa sphère d’influence

Le 28ème sommet de l’Union africaine (UA) a pris fin hier à Addis Abeba après deux jours de travaux auxquels a participé le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en sa qualité de représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Le nouveau président en exercice de l’UA, Alpha Condé, qui s’exprimait lors de la cérémonie de clôture, a rendu un vibrant hommage au président Bouteflika pour son engagement «indéfectible» en faveur des causes africaines. 
M. Condé, président de la République de Guinée, a, à cette occasion, rappelé que le président Bouteflika avait été le plus jeune président de l’Assemblée générale des Nations unies et qu’en cette qualité il avait «grandement contribué» et à la libération du continent africain et à la défense de ses causes justes. 
Tenues sous le thème: «Tirer pleinement parti du dividende démographique en investissant dans la jeunesse», les assises des chefs d’Etat et de gouvernement ont été marquées, la veille, par la réélection de l’Algérien, Smaïl Chergui, au poste de Commissaire à la paix et à la sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), l’élection du tchadien, Moussa Faki Mahamat, à la tête de la Commission de l’UA, en remplacement de la Sud-africaine, Nkosazana Dlamini Zuma. 
La même journée a vu l’élection du président de la République de Guinée, Alpha Condé, pour une année, comme président de l’organisation. M. Condé succède au président Tchadien, Idris Deby, ainsi que l’admission du Maroc, qui devient le 55ème membres de l’UA. Les dirigeants du continent ont également élu le président Bouteflika pour les fonctions de vice-président de l’UA, pour un mandat d’une année. La deuxième et dernière journée a été également marquée par l’appel de au Conseil de sécurité des Nations unies à assumer ses responsabilités en restaurant le «plein fonctionnement» de la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO). 
La conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement a exhorté le Conseil de sécurité «à assumer pleinement ses responsabilités en restaurant le plein fonctionnement de la MINURSO qui est indispensable à la supervision du cessez-le-feu et à l’organisation du référendum d’autodétermination». 
Les dirigeants africains ont également appelé le Conseil de sécurité à «trouver des réponses à la question des droits de l’Homme et à celle de l’exploration et de l’exploitation illégales des ressources naturelles du territoire, en particulier suite à l’important arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne du 21 décembre 2016 sur les accords signés en 2012 entre l’UE et le Maroc sur la libéralisation mutuelle du commerce des produits agricoles et de la pêche». 
La Conférence a noté avec une «profonde préoccupation» l’impasse «persistante» dans la recherche d’une solution au conflit au Sahara occidental, et souligné «la nécessité urgente» d’efforts internationaux additionnels pour faciliter un règlement rapide du conflit.

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