Les pitoyables élucubrations d’Omar Hilale

Omar Hilale et son copain suédois Anders Kompass
Chasser le naturel, il revient au galop. Le Makhzen n’arrête ses attaques contre l’Algérie que pour les reprendre avec plus de férocité. Certains ont cru naïvement le roi sur parole qui, lors de son dernier message au président Bouteflika le 15 juillet dernier, avait souhaité des relations apaisées avec l’Algérie. Pour ce faire, il a dépêché à Alger son ministre délégué aux Affaires étrangères, M. Nasser Bourita, et le patron de la Direction générale des études et de la documentation (DGED, service de renseignement marocain) Yassine Mansouri.
Ces deux hauts responsables avaient été reçus par le Premier ministre Abdelmalek Sellal et ont affiché le grand sourire contrairement à ce que suggéraient les relations crispées entre les deux pays. Mais tout le monde aura compris les arrière-pensées de cette soudaine bienveillance marocaine. Intervenant deux jours avant l’ouverture du sommet de l’UA, le royaume souhaitait un coup de pouce d’Alger qu’il sait décisif pour reprendre son siège au sein de l’organisation continentale.
Quelques jours après, le makhzen reprit ses attaques contre l’Algérie après qu’il sut qu’il n’était pas question de lui céder le siège de la RASD au sein de l’UA. Le voilà qu’il reprend sa propagande et sa stratégie de tension permanente à l’occasion de la réunion de la 4ème Commission de l’ONU sur la décolonisation dont la déclaration finale a souligné une nouvelle fois le droit du peuple sahraoui à s’autodéterminer via un référendum libre.
Le baiser de judas
Une revendication que le représentant de l’Algérie s’est fait fort de réitérer conformément à la position immuable de notre pays, adossée au droit des peuples de disposer d’eux mêmes. Une position qui n’a évidemment pas trouvé grâce aux yeux du makhzen. Son ambassadeur auprès des Nations unies à New York, l’irascible Omar Hilale – encore lui- a ainsi dénoncé en des termes crus le statut «d’observateur» de l’Algérie dans le dossier du Sahara occidental.
«Malgré ses dénégations, la responsabilité de l’Algérie dans le différend régional sur le Sahara marocain est indéniable», a tonné Omar Hilale, tout feu tout flamme, devant la 4ème Commission de l’ONU selon les médias marocains. Et à ce sulfureux personnage de lancer une salve de questions dont les réponses étaient pour lui si évidentes. «Qui a créé le Polisario et le soutient politiquement et militairement depuis quarante ans ?
Risible 
Qui mobilise l’ensemble de son appareil diplomatique contre son voisin, le Maroc ? Qui terrorise les pétitionnaires dans cette salle avant, durant et après leurs interventions ? Qui dépense des milliards de dollars du contribuable algérien pour financer un groupe séparatiste qui a des liens avérés avec le terrorisme international et régional ? Qui refuse de dévoiler à ses propres parlementaires le budget réservé au Polisario ? Qui soumet des propositions au secrétariat sur la question du Sahara, sans en assumer ni la paternité, ni la responsabilité ?. »
Le représentant du makhzen terminait toujours ses questions par cette formule : « Ce n’est pas un pays observateur, c’est l’Algérie». Pis, ce diplomate marocain particulièrement excité dés qu’il est question d’Algérie, a conclu son speech par cette affligeante déclaration : «Il faut que l’Algérie cesse de leurrer la communauté internationale et de mentir à son propre peuple derrière sa position fallacieuse de défendre le principe de l’autodétermination. Plus personne ne la croit, sinon elle-même ». Omar Hilale était tellement risible qu’il est devenu la risée.

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