Sommet de Nouakchott: un sommet dans le succès

Les rideaux ont été tirés sur le Sommet arabe de Nouakchott, première rencontre de ce niveau en Mauritanie; un événement politique tant attendu par les générations successives de Mauritaniens, depuis lindépendance du pays en 1960.
Un évènement qui a indisposé les adversaires historiques de la souveraineté mauritanienne, uni les rangs du peuple mauritanien et consacré une nouvelle donne géopolitique sous-régionale.
A lidentique des premières années de lindépendance&
En dépit de la couverture médiatique intensive du Sommet arabe de Nouakchott, «exceptionnel» à bien des égards, il ne ma pas été donné de prendre connaissance dun seul article de presse ou de suivre un seul élément audio-visuel qui relate les péripéties de lindépendance du pays et de leur relation avec la Ligue des états arabes (en bref, la Ligue arabe) et certains milieux politiques au Maroc et au Sénégal; lhistoire a étrangement bégayé à loccasion de ce sommet. En effet, la Ligue arabe avait refusé, treize années durant, de reconnaître lindépendance de la Mauritanie, en raison de visées expansionnistes prônées, à lépoque, par certains milieux politiques marocains extrémistes.La seule fois, durant son long règne, où feu Moktar Ould Daddah, premier président de la République Islamique de Mauritanie, avait décidé de ne pas assister aux festivités marquant lanniversaire de lindépendance nationale, ce fut en 1973, en raison dun déplacement à létranger destiné à consacrer ladhésion du pays à la Ligue arabe. Lironie du sort a voulu que la Mauritanie accueille le premier sommet de cette même ligue sur son sol, après que le Maroc a demandé, dans un premier temps, de retarder la tenue dudit sommet, et de renoncer officiellement à son organisation, dans un deuxième temps, et au moment où le gouvernement du Sénégal a décidé, sans prendre la peine den informer les autorités mauritaniennes, dintimer lordre aux éleveurs de dromadaires mauritaniens, en transhumance sur son territoire, de le quitter sans délai. La décision sénégalaise inédite avait de quoi surprendre, car sattaquer aux dromadaires notoirement sobres, tout en ménageant les vaches, les moutons et les ânes(!) mauritaniens «émigrés», de loin supérieurs en nombre et bien plus gloutons, relève dun parti pris fort curieux. En réalité, une telle décision de la part des nouveaux maîtres de Dakar, révèle un racisme «animalier» à lendroit des Arabes de lAfrique occidentale, les Maures, conformément à une ligne de conduite initiée par feu Léopold Sédar Senghor, premier président du Sénégal moderne. Surestimant en permanence les vertus diplomatiques de la «com.» politique tous azimuts, le président MackySalla décidé daccorder une interview à lhebdomadaire «Jeune Afrique», au cours de laquelle il sest enorgueilli davoir suggéré au roi du Maroc de réoccuper le siège de son pays à lUnion africaine (UA), organisation à laquelle le Maroc na, du reste, jamais adhéré; le président sénégalais a également évoqué «son» initiative concernant une prétendue pétition, signée par vingt-huit Etats membres de lUA, demandant lexclusion de la République Arabe Sahraouie et Démocratique de cette organisation continentale. La suggestion invérifiable et lhypothétique pétition confirment lanimosité du président Sall à légard de la communauté maure, où quelle se trouve, pour des raisons sur lesquelles lex-président sénégalais Abdoulaye Wade a récemment levé le voile&
Au moment où le peuple et le gouvernement mauritaniens étaient occupés à préparer un évènement quils jugent historique et crucial, des milieux hostiles, tapis à Rabat, décidèrent denclencher une campagne médiatique acerbe contre les symboles de lEtat, sa souveraineté, la crédibilité de ses institutions et la dignité du peuple mauritanien, exactement comme ce fut le cas au cours des premières années de lindépendance du pays.
Concomitamment avec la campagne médiatique marocaine, des médias sénégalais ont été mis à contribution pour relayer les inepties ânonnées par Biram Ould Abeid (le «négrifié», selon lexpression de Dr Saad Ould Louleid, lun des anciens compagnons de Biram); il consacra beaucoup de temps à égrener un chapelet dinsultes racistes à lencontre de la communauté maure et à défendre la thèse farfelue selon laquelle, seule cette communauté a pratiqué lesclavage en Afrique de lOuest, et le pratique toujours. Les autorités sénégalaises actuelles adoptent une stratégie consistant à diviser la communauté maure,et unifier et instrumentaliser les Flam et lIra, dans le cadre de ses négociations économiques avec la Mauritanie. Ces autorités oublient que lex-ministre (français) chargé de la francophonie, lImmortel Alain Decaux, fut contraint décourter son séjour à Dakar, en 1989, en raison du martyr subi par de nombreux Harratines (dans leurs fours à pain artisanaux)…Les propos fantaisistes dOuld Abeid, destinés à servir la sordide stratégie sénégalaise et à conforter les sentiments anti-maures des nouveaux maîtres de Dakar, ont battu tous les records de lindécence, de la malhonnêteté et de la vulgarité,en prétendant, par exemple, que des esclaves sont aujourdhui vendus et châtrés sur la place publique en Mauritanie; des fantasmes révélateurs dune haine viscérale, dun imaginaire maladif et dun narcissisme flagrant. Malheureusement pour Ould Abeid, les ethno-sociologues et la vie de tous les jours sont là pour infirmer ses élucubrations, car il est bien connu que certaines communautés sénégalaises interdisent à leurs membres de prier dans la même mosquée ou de se faire enterrer dans le même cimetière, sans parler de linterdiction de se marier ou tout simplement de sasseoir sur la même natte, le tout en raison dune stratification sociale esclavagiste. Même si la communauté maure souffre des séquelles des tares sociales liées au passé, il nen demeure pas moins vrai que cette communauté peut être considérée la plus libérale de la sous-région sahélo-saharienne; il suffisait à un homme dêtre fort, audacieux et de maîtriser lart équestre, ou de réciter par cSur certains versets du coran, des poèmes destinés à apprendre les notions de la foi musulmane, ou de maîtriser un art ou dexercer un métier de lépoque, pour occuper une place sociale respectable, les exemples à ce sujet sont nombreux et connus de tous& Aujourdhui, à lheure où la pratique de lesclavage est, en Mauritanie, légalement assimilable à un crime contre lhumanité et où des tribunaux spéciaux ont été mis sur pied pour traiter exclusivement des formes modernes desclavage, il est grand temps que les milieux anti-maures à Dakar et à Rabat balaient devant leurs portes& Que diraient les nouveaux maîtres de Dakar, si les leaders du MFDC étaient invités à sexprimer sur les médias mauritaniens, au nom dune prétendue intangibilité de la liberté de la presse?… La duplicité du gouvernement du président Sall, poussera-t-elle la Mauritanie à interdire laccès de son territoire aux Sénégalais coupables damalgames délibérés nuisibles à lunité du peuple mauritanien?
Les milieux anti-maures au Sénégal et au Mar
oc, mettent régulièrement leurs supports médiatiques à la disposition dun ex-colonel de larmée mauritanienne, un colonel qui a occupé, une vingtaine dannées durant,la fonction de directeur général de la sûreté nati
onale, au cours de la pire dictature quait connue le pays. Un colonel qui a amassé une fortune colossale à force de gabegie et de chantage; il ignore tout de la langue arabe et ne connait que très approximativement la langue de Molière, à telle enseigne que ses interventions sur les médias des deux pays, constituent désormais des occasions rêvées de railler la Mauritanie et les Mauritaniens. Pour cacher son ignorance du français, lors de ses prises de parole publiques, lex-colonel essaie régulièrement le subterfuge daccélérer le débit de ses paroles, mais plus il accélère le rythme de ses mots, plus il met à nu son indigence linguistique, rendant ses discours incohérents, chaotiques et fort risibles. Lex-colonel peut être considéré comme le prototype du «mercenaire médiatique»,car il est parfois invité par les milieux anti-mauritaniens, anti-palestiniens et antimusulmans, en sa qualité «dArabe de service», pour pérorer au sujet de lislamophobie ou tout autre sujet du choix des organisateurs, lessentiel, du point de vue de lex-colonel, est dapparaître aux côtés dOccidentaux, car il pense réellement quils pourront laider ultérieurement à accéder au pouvoir. Candidat aux élections présidentielles de 2009, lex-colonel avait écopé dun foudroyant vote-sanction de seulement 3% des suffrages exprimés, ce qui constitua, pour lui, une occasion en or de se taire pour de bon….
Ce quil ya dindigne dans le comportement des deux anciens candidats à la «présidentielle» que sont Biram Ould Abeïd (8% des voix en 2014) et Ely Ould Mohamed Val (3% des voix en 2009), cest cette propension à dénigrer la Mauritanie en dehors de ses frontières,en recourant à des arguments fallacieux; aucun homme politique sénégalais, aucun homme politique marocain, naccepterait den faire autant à partir de la Mauritanie&Le comportement de ces deux personnages, vis-à-vis de leur pays, illustrent idéalement le concept «dindigence de la conscience morale», chez lImmortel Amin Maalouf.
La mémoire collective de la communauté maure au Sahel et au Sahara, retiendra les attitudes hostiles suivantes, de la part du trône du Maroc:
Une forte opposition à la souveraineté de la Mauritanie, au cours des années soixante
Loccupation de la région de la Saqiya Elhamra, en vertu de laccord inique, dit Accord tripartite de Madrid
La réoccupation de la région de Wadi Dhahab -après le retrait mauritanien- en labsence de la moindre base légale
La fomentation dune expédition putschiste, en provenance de Dakar, le 16 mars 1981, qui tourna au fiasco retentissant
Lalignement sur les positions sénégalaises lors des évènements tragiques survenus en 1989-1990, suite à un incident entre agriculteurs soninkés et éleveurs peuls au lieu-dit Diawar, un incident qui fut instrumentalisé par des extrémistes à Dakar contre les Maures
Laccueil sur le sol marocain de ressortissants mauritaniens objets de mandats darrêt internationaux et la permanente «bienvenue» au Maroc des auteurs mauritaniens de gabegie, en fuite.
Le traitement des descendants des exégètes musulmans de Bilad Chinguit, comme sils navaient pas larabe comme langue maternelle; six dentre eux, dont cinq issus de la même famille, furent cooptés pour faire partie du «Conseil des Oulémas dAfrique», un organe qui ne comporte aucun Marocain, aucun Algérien, aucun Tunisien, aucun Libyen, aucun Egyptien&
La tentative de perturber le premier Sommet arabe tenu en Mauritanie, sur les plans politique et médiatique.
La nouvelle donne sous-régionale et ses contraintes
Lhistoire retiendra que lactuel président mauritanien, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, en raison de ses qualités intellectuelles exceptionnelles et de son leadership, a pris des décisions souveraines pertinentes, dans un contexte régional et international des plus sensibles. Parmi ces décisions lon peut citer: linitiative daffronter victorieusement les bandes terroristes et auteurs de trafics illicites transnationaux, le refus dimpliquer la Mauritanie dans des conflits sous-régionaux, sous des conditions contraires à ses intérêts vitaux, la défense acharnée des libertés publiques et collectives, la mise sur pied du «G5-Sahel», le traitement rationnel réservé aux provocations du voisin du Sud et à lhystérie du «quasi-voisin»du Nord, lacceptation dabriter le vingt-septième sommet ordinaire de la Ligue arabe, après le forfait marocain.Le président a relevé le défi dorganiser le premier Sommet arabe en Mauritanie, sur le quadruple plan sécuritaire, politique, logistique et culturel, en un temps record, unissant les Mauritaniens, toutes obédiences politiques confondues, autour de cet évènement exceptionnel, comme il avait réussi auparavant à présider lUnion africaine. Pendant ce temps, les autorités marocaines déclarent forfait après forfait:forfait, à la dernière minute, pour lorganisation de la Coupe africaine de football (organisée avec succès par la République de Guinée Equatoriale, en labsence de léquipe marocaine), forfait pour le Sommet de «Cen-Sad», initialement prévu à Marrakech et qui fut reporté sine die, forfait pour lorganisation du vingt-septième sommet ordinaire de la Ligue arabe, après avoir demandé et obtenu un premier report&
En dépit du fait que les régimes monarchiques sont, en général, réputés pour leurs sens de la mesure et de la modération, le Makhzen marocain est devenu larchétype de lhystérie politico-médiatique officielle; ainsi le secrétaire général de lONU fut lobjet, il ya quelques mois, dune campagne haineuse, pour la simple raison quil avait exprimé, conformément à ses prérogatives internationales, son souhait de rendre visite aux forces de la Mission des Nations Unis pour lOrganisation dun Référendum au Sahara Occidental (MINURSO), basées à Laâyoune, capitale du Sahara occidental.Rabat a fulminé lorsquun arrêt de la Cour de justice européenne avait estimé, en 2015, que les produits en provenance du Sahara occidental étaient originaires dun territoire «non autonome», comme le stipulent, entre autres, les lois internationales et la position officielle de lONU. Suite à la publication dun rapport annuel préparé par le Département dEtat, dans lequel il est fait mention datteintes avérées aux Droits de lhomme, au Sahara occidental, lambassadeur américain à Rabat fut convoqué par les autorités en guise de protestations; ce rapport «routinier» a épinglé, dans une moindre mesure certes, dautres Etats de la sous-région, mais sans susciter des réactions acrimonieuses de la part de ces Etats. Le décès du leader du POLISARIO, feu Mohamed Abdel Aziz, a procuré une preuve supplémentaire du désormais caractère provocateur des attitudes officielles marocaines. En effet, certains organes officieux, tel le site Hespress, de la presse marocaine ont, dans le cadre du dénigrement de la Mauritanie, insinué que les autorités publiques et les personnes privéesmauritaniennes devaient prendre lattache du Maroc, pour sinformer sur les voies et moyens de présenter leurs condoléances à loccasion du décès dun leader maure, sachant que le roi du Maroc a lui-même présenté,à cette occasion, ses condoléances, à sa manière… Les autorités marocaines actuelles, promptes à scruter et à dénoncer le moindre geste mauritanien, en direction des frères sahraouis, ont omis de signaler à lop
inion publique marocaine la «minute de silence» observée en séance plénière,par le collège des chefs dEtat africains, lors du dernier som
met de Kigali, en hommage à feu Mohamed Abdelaziz. La dernière manSuvre diplomatique en direction de lUnion africaine, confirme la nature irrationnelle et improvisée qui caractérise désormais les politiques marocaines actuelles; face à cette nouvelle impasse, le Maroc pourrait se voir contraint dopter pour le retrait pur et simple de son initiative, ce qui représenterait un revers cinglant, aux conséquences intérieures imprévisibles. Il pourrait accepter de sasseoir aux côtés des représentants de la RASD, ce qui est très peu probable, car le but ultime de toute la manSuvremarocaine est de bouter les Sahraouis hors de lorganisation panafricaine. Lautre choix qui soffre au Maroc, consiste à manSuvrer «en roue libre», sans espoir raisonnable dobtenir de résultat, aussi minimal soit-il. La dernière issue pour le royaume pourrait consister à tenter de faire imploser lUnion africaine, pour donner lieu à deux ou plusieurs organisations sous-régionales antagonistes, réveillant ainsi les rivalités du début des années soixante, entre limposant «groupe de Monrovia» (21 Etats) et le confidentiel «groupe de Casablanca» (5 Etats). Quelle que soit lissue de cette manSuvre diplomatique intempestive, les autorités marocaines actuelles seront au rang des perdants. Les fréquentes maladresses marocaines et les rumeurs malveillantes visant la dignité du peuple mauritanien, spécialement sur le site Hespress, ont eu pour effet inattendu de rapprocher, pour la première fois, lopinion publique mauritanienne des thèses en faveur de lautodétermination du peuple sahraoui. 
La solution du problème complexe du Sahara occidental,ne sobtiendra pas à travers la détérioration délibérée des relations bilatérales du Maroc avec les pays de la sous-région, ni à travers les entraves artificielles à une meilleure coordination entre ces pays, ni à travers les tentatives désespérées de perturber les activités des organisations régionales, continentales ou mondiales, mais plutôt par louverture dun dialogue direct entre le Maroc et le Polisario, dialogue au cours duquel chaque partie acceptera de faire des concessions, en vue daboutir à un accord crédible et applicable sur le terrain.
Les spécialistes de la géopolitique sont unanimes là-dessus: le Sénégal, patchwork communautaire dune vingtaine dethnies, constitue une bombe démographique à retardement (environ treize millions dhabitants, sur moins de deux cent mille km2). Paradoxalement, le gouvernement sénégalais actuel nourrit des ambitions démesurées («Rassvissmawal-kraïnevilma» : La tête en lair et les pieds dans la gadoue), freiné, il est vrai, par une rareté sévère des ressources économiques et par une émigration massive, en plus dune lutte violente de sécession dans sa partie méridionale, la Casamance. En phase d«ethnisation» avancée et en butte à des difficultés sociales inextricables(«enfants de la rue», grève des enseignants, grogne des transporteurs routiers&etc.),le gouvernement du président Sall, cherche à faire porter ailleurs les regards de ses concitoyens; ainsi, le Sénégal est lunique pays de la sous-région à avoir réussi la «prouesse» davoir suscité une crise ouverte avec chacun de ses voisins (Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Mauritanie, Mali), se comportant en Afrique occidentale comme le fait Israël au Proche orient.Au moment où le président Macky Sall se répand en déclarations aux médias, au sujet des champs gaziers récemment découverts au large des côtes atlantiques mauritaniennes, etde leurs prolongements au large du Sénégal, il aurait été plus judicieux, pour celui qui avait effectué ses premiers stages dingénieur, au sein dune société minière mauritanienne, à Akjoujt, dapprécier lattitude constructive de la Mauritanie où se trouvent lessentiel de ces nouvelles ressources énergétiques. Il aurait dû être enclin à lesprit de concorde bilatérale et aux règles de bon voisinage, car la sécurité des Mauritaniens, leurs libertés et leur dignité, constituent des lignes rouges dont la transgression pourrait sonner le glas des espoirs gaziers sénégalais, provoquer lannulation définitive de centaines de licences de pêche régulièrement octroyés, quasi-gratuitement, par lEtat mauritanien, à des pêcheurs artisanaux sénégalais, et remettre en cause les milliers demplois qui profitent à la main dSuvre sénégalaise, présente,en surnombre,sur les trottoirs des grandes villes et chantiers mauritaniens.Quand on en est à quémander des moutons pour la Tabaski, quelques tonnes de poisson, de lélectricité et des emplois sous-qualifiés, on doit sentrainer aux vertus de lhumilité et de la realpolitik; selon un rapport du Pnud, paru il ya seulement quelques jours, et qui mesure lIndice de développement humain, au niveau africain et mondial, le Sénégal occupe la 37ième place sur le plan africain, loin derrière la Mauritanie, 26ième.
Les milieux hostiles à la Mauritanie à Dakar et à Rabat, ignorent que sans la politique réussie, engagée sous lautorité du président Mohamed Ould Abdel Aziz durant les dernières années, en faveur de la sécurité et de la paix sur la vaste étendue de la Mauritanie, sans cette politique donc, Dakar serait devenue le Mogadiscio de lAfrique de lOuest et le Maroc se serait balkanisé. Les hommes et les femmes épris de paix, parmi les peuples sénégalais et marocain, doivent convaincre ceux qui les gouvernent de la sacralité du libre choix souverain de la Mauritanie et du nécessaire respect de la dignité de ses ressortissants vivant au Sénégal et au Maroc. Des risques réels menacent gravement toute la sous-région, ce qui exige de la part des peuples et des gouvernements concernésdériger le respect mutuel en règle dor et de coopérer loyalement, en vue de défaire le terrorisme, de combattre le fanatisme, de vaincre les réseaux criminels qui écument lespace sahélo-saharien et de promouvoir un développement durable partagé.Il sera ainsi possible de transformer le grand succès qua connu le premier sommet arabe à Nouakchott, en un sommet dans le succès, non seulement au profit du peuple mauritanien, mais aussi des peuples de lAfrique du nord, du Sahel et du Sahara, dans leur globalité&
Mohamed Ijoumany.


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