« Arria Fórmula  » sur le Sahara Occidental

Le diplomate sud-coréen réitère dans l’ultime partie de son rapport son appel à l’organisation d’un référendum d’autodétermination en vue de résoudre le conflit du Sahara. Sollicitée par l’Union Africaine (UA), à travers son Conseil e Paix et Sécurité, la rencontre comptera avec la participation du Représentant Spécial de l’UA pour le Sahara Occidental, l’ex-président du Mozambique, Joaquim Chissano. 
La décision marocaine d’expulser 84 fonctionnaires internationaux composant le segment politique de la MINURSO, ajoutée à celle du refus de permettre au Secrétaire Général des Nations unies d’accomplir pleinement sa mission, en se rendant à Rabat et dans la capitale occupée du Sahara occidental, El-Ayoun, auraient de graves conséquences sur la stabilité de la région, et constitueraient un grave précédent pour les opérations de maintien de la paix de l’ONU dans le monde. L’ambassadeur a ajouté que, pour le moment, la priorité est donnée à la résolution que le Conseil de sécurité devrait adopter à la fin de ce mois, et que le Maroc se concentre actuellement sur les consultations et les négociations qui l’entourent. 
Bachir Mustafa Sayed, conseiller du chef du Polisario Mohamed Abdelaziz, a déclaré lors d’un point presse tenu ce mardi à Madrid qu' »une guerre est possible si l’ONU ne réussit pas à débloquer la situation », rapporte l’agence de presse AP. 
Nous doutons fort que le Conseil de sécurité participera à ce genre de coup de force, destiné à déposséder le peuple sahraoui de son droit légitime à l’autodétermination, mais aussi à affaiblir l’ONU. 
« La solution d’autonomie du Sahara proposée par le Maroc en 2007, est la seule option crédible et viable pour assurer notre sécurité, tant au Maroc qu’en Europe », ont-il souligné dans un communiqué rendu public à l’issue de ce débat organisé par le groupe d’amitié UE-Maroc à l’occasion de la présentation au Parlement européen du livre: « Sahara marocain: le dossier d’un conflit artificiel », paru récemment en France, sous la direction de Charles Saint-Prot, Jean-Yves de Cara et Christophe Boutin. 
Le Secrétaire général a également demandé dans son rapport à ce que l’organe de la Minurso soit réhabilité, afin de pouvoir poursuivre à bien son mandat. 
La question sahraouie est inscrite depuis 1963 aux Nations unies au chapitre de la décolonisation. Dans ce cadre, nous appelons le Conseil de sécurité à soutenir l’appel de M. Ban Ki-Moon à l’exercice du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, dans les meilleurs délais. 

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