Bachir Edkhil, un transfuge dénoncé par son copain

La trahison est un phénomène qui a accompagné l’humanité dans son parcours à travers l’histoire. Pourtant, la trahison est restée le long des siècles un acte condamnable. Tout comme la prostitution, qualifiée du plus vieux métier au monde, la trahison a survécu au passage du temps, mais restée toujours condamnable. Un acte qui n’a jamais été loué. Au contraire, il est considéré comme un acte méprisable.
Au Sahara Occidental, la confrontation militaire déclenchée avec le Maroc et la longévité du conflit a fait que des nombreux sahraouis jettent l’éponge et se rendent au Maroc pour vendre leur âme au diable de Rabat. Parmi eux, Bachir Edkhil. Il était représentant du Front Polisario en Catalogne (Espagne). Sa situation était confortable par rapport aux réfugiés du Sahara Occidental qui se trouvent dans le désert de Tindouf, dans le sud-ouest de l’Algérie. Mais malgré son enviable situation, il a choisi de trahir son peuple et la conviction qu’il a embrassée depuis son plus jeune âge. Pourtant, aujourd’hui il n’est pas gêné lorsqu’il prend le microphone pour dire qu’il était l’un des fondateurs du Front Polisario, même si c’est un mensonge.
Le 9 février 2014, Bachir participe dans un colloque organisé par les marocains pour commémorer la mort du fondateur du parti de l’USFP. Il intervient pour se plaindre du Makhzen qui l’a marginalisé. Il dénonce les négociations du Maroc avec le Front Polisario alors que lui aussi se croit digne de représenter les sahraouis.
Il veut parler au nom des sahraouis, tous les sahraouis, y compris ceux qui se trouvent à l’exile. Pourtant, ses activités se sont avérées contraires aux intérêts de cette population qu’il veut représenter. Selon un ami à lui, Khalili Boira, Bachir a dénoncé aux autorités d’occupation marocaines la présence dans la ville d’El Aaiun d’espagnols venus à l’aide d’une famille qui a été touchée par les événements de Gdeim Izik.
Khalili Boira dévoile cette histoire dans un chat dont nous publions la capture écran.
Au Sahara Occidental, ancienne colonies espagnole envahie par le Maroc, la mission de l’ONU est la seule mission qui ne rapporte sur les violations des droits de l’homme à cause du veto de la France au Conseil de Sécurité.
En vue de mettre fin à cette anomalie, nous vous prions de bien vouloir signer cette pétition adressée à Ban Ki-moon pour demander l’élargissement du mandat de la MINURSO à la surveillance des droits de l’homm.
MERCI INFINIMENT  

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