Sahara occidental : Christopher Ross reçu par le roi du Maroc

RABAT – L’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, Christopher Ross, a été reçu, mercredi à Fès (180 km à l’est de Rabat), par le roi Mohammed VI du Maroc, a-t-on annoncé de sources officielles.
Il s’agit de la deuxième visite de l’envoyé onusien dans le royaume après celle effectuée, en mars dernier, entrant dans le cadre d’une tournée régionale qui l’avait mené au Sahara occidental, notamment, dans les villes d’El-Ayoun et de Dakhla, en Algérie et en Mauritanie.
Au cours de son premier séjour, il s’était entretenu avec les présidents des deux chambres du Parlement marocain, respectivement Karim Ghellab (Chambre des représentants) et Mohamed Cheikh Biadillah (Chambre des conseillers) le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane, le ministre des Affaires étrangères Saad Dine El Otmani et le ministre de l’Intérieur, Mohand Laenser.
A l’issue de son entretien avec le Chef de la diplomatie marocaine, M. Ross avait déclaré que « la situation dans la région du sahel et de son voisinage rend une solution plus urgente que jamais » la question du Sahara occidental.
Il avait également déclaré que sa nouvelle tournée était « consacrée à la recherche d’une solution de la question du Sahara occidental conformément aux résolutions successives du Conseil de sécurité ».
Durant ce séjour, Christopher Ross n’avait pas été reçu par le roi du Maroc, ce dernier ayant été en tournée en Afrique de l’Ouest.
M. Ross doit présenter les conclusions de cette nouvelle tournée au conseil de sécurité le 22 avril prochain.
Cette nouvelle visite de M. Ross dans la région intervient après celle effectuée, en octobre dernier, à la suite de laquelle il avait présenté un rapport devant le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies, rappelle-t-on.
L’envoyé personnel de Ban Ki-moon avait alors exprimé sa « forte préoccupation » du statu quo de la situation, en prévenant que s’il perdurait, « ce conflit pourrait nourrir une frustration croissante et déclencherait de nouvelles violences et hostilités qui seraient tragiques pour les peuples de la région ».
APS, 9 avril 2013

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