L’Algérie et l’Espagne appuient le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination

L’Algérie et l’Espagne ont réaffirmé jeudi leur appui aux efforts des Nations unies pour une solution politique juste, définitive et mutuellement acceptable qui consacre le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui dans le cadre de la charte et des résolutions des Nations unies.
Dans une déclaration commune sanctionnant les travaux de la cinquième réunion de haut niveau entre les deux pays, les deux parties ont réitéré leur soutien déterminé aux efforts du représentant personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, M. Christopher Ross, et ont renouvelé leur engagement à contribuer au travail accompli par le secrétaire général de l’ONU, de son envoyé spécial et de la Minurso. 
Concernant la situation au Sahel, ils ont exprimé leur préoccupation devant la persistance de l’instabilité au Mali, en particulier dans le nord du pays qui menace la sécurité dans toute la région.
Ils ont réaffirmé leur conviction que la solution aux problèmes posés passe par la restauration de l’intégrité territoriale, de l’unité nationale, de la souveraineté, de l’ordre constitutionnel de ce pays, note la déclaration commune.
«Cette solution doit nécessairement reposer sur les trois piliers politique, humanitaire et sécuritaire», ajoute la même source. L’Algérie et l’Espagne ont également renouvelé leur soutien aux résolutions 2071 et 2085 du Conseil de sécurité des Nations unies qui tracent les contours d’une solution globale à la crise au Mali en identifiant ces menaces que sont le terrorisme et le crime organisé.
Ils ont préconisé une approche inclusive définissant le cadre d’une solution politique associant l’ensemble des forces politiques maliennes qui rejettent le terrorisme et la remise en cause de l’intégrité territoriale du Mali, note la déclaration.
Dans le cadre de leur coopération antiterroriste, elles appellent à «une coopération internationale plus efficace et déterminée afin de faire face solidairement au crime transnational organisé, au terrorisme, à la prise d’otages, la piraterie, la traite des êtres humains, le trafic de drogue et tout autre délit transfrontalier», note la déclaration.
Une volonté de poursuivre les efforts destinés à appuyer les négociations a été exprimée également en vue de parvenir à une convention globale contre le terrorisme au sein des Nations unies.
Les deux parties se réjouissent de la mise sur pied en mai 2011 à Madrid du groupe bilatéral de consultation sur la question du terrorisme transnational, du crime organisé et des menaces connexes.
Au sujet de la crise en Syrie, les deux parties ont exprimé leur profonde préoccupation devant la détérioration de la situation humanitaire et les conséquences de cette grave crise sur la région dans son ensemble.
Elles ont appelé au déploiement de l’aide humanitaire afin de soulager les souffrances de la population civile touchée par ce conflit et ont réitéré leur soutien à la mission de M. Lakhdar Brahimi, représentant des Nations unies et de la Ligue arabe.

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