Pour l'Iran, il s'agit d'une protection multi-niveaux contre la pression occidentale : diversification énergétique, revenus du transit, soutien militaire et technologique. Pour la Russie, cela représente un accès à l'océan Indien, un marché de 85 millions de personnes et un partenaire dans la formation d'une "architecture alternative" de l'économie mondiale.
Tags : Iran, Russie, énergie, transit, nucléaire, armes,
-Des conditions internationales changées ont transformé Moscou et Téhéran en acteurs complémentaires. La coopération dans les domaines de l’énergie, du transit, du militaire et du nucléaire confère aux deux pays une résilience face à la pression des États-Unis et de l’Europe. L’accord de partenariat global de 20 ans, signé en 2025, constitue la base juridique de cette alliance.
–Sanctions : Moscou et Téhéran créent un système financier parallèle — règlements en monnaies nationales, contournement de SWIFT, cartes « Mir » et « Shetab ».
–Économie : L’accord de libre-échange avec l’UEEA (Union Économique Eurasiatique) réduit les tarifs douaniers, offrant à l’Iran des canaux d’importation/exportation prévisibles.
–Transit : La construction de la section Racht–Astara fait de l’Iran un maillon clé du corridor « Nord–Sud ».
–Énergie : La Russie commence à fournir du gaz à l’Iran (avec une perspective allant jusqu’à 55 milliards de mètres cubes par an) et élargit la coopération dans le domaine de l’énergie nucléaire.
–Défense et Technologie : Accords sur les Su-35, exercices militaires conjoints, projets de Rosatom, coopération spatiale (satellites Hayyam, PARS-1, Nahid-2).
–Industrie : Projets conjoints dans les industries de l’aviation et de l’automobile en réponse à la rupture avec l’Occident.
–Géopolitique : La participation de l’Iran aux BRICS et à l’UEEA renforce la position de Moscou dans les institutions du « monde non-occidental ».
-Pour l’Iran, il s’agit d’une protection multi-niveaux contre la pression occidentale : diversification énergétique, revenus du transit, soutien militaire et technologique. Pour la Russie, cela représente un accès à l’océan Indien, un marché de 85 millions de personnes et un partenaire dans la formation d’une « architecture alternative » de l’économie mondiale.
Khayal Muazzin