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La société CEBON Algérie , propriétaire exclusive de la marque El Mordjene, est aujourd’hui confrontée à une tentative d’usurpation commerciale sur le territoire français.
Une entité frauduleuse, CEBON FRANCE, commercialise un produit nommé Crema Bueno, présenté à tort comme une extension de la marque originale, sous l’étiquette trompeuse « Cebon Originale ».
Basée à Alger, la société Sarl CEBON est détentrice de la marque El Mordjene, déposée et protégée. Elle a publié un communiqué officiel le 24 mars 2025 cf photo


La société CEBON FRANCE (EL MORDJENE) a été enregistrée le 10 octobre 2024 à Levallois-Perret, sous le SIREN 934 406 950, avec 0 salarié déclaré. Elle est dirigée par Rachidi Bsila, né en octobre 1980, de nationalité marocaine, déjà impliqué dans une procédure collective passée. Il est également lié à d’autres structures comme Mobilwheel et Lounge Events.
Le produit Crema Bueno, vendu en France sous l’étiquette « Cebon Originale », est une pâte à tartiner qui imite visuellement et commercialement la marque El Mordjene. Les pots sont exposés en grande surface, avec un packaging évoquant le chocolat et la noisette.
Mais surtout :
-Un site internet a été mis en place par Rachidi Bsila pour vendre ces pots à des prix gonflés, atteignant parfois 20 € l’unité, en exploitant la notoriété de la marque algérienne.
-Ce site ne mentionne aucun lien juridique ou commercial avec la société CEBON Algérie, et induit volontairement les consommateurs en erreur.
La société algérienne a annoncé avoir engagé des poursuites légales contre cette usurpation. Bien qu’aucune condamnation publique n’ait encore été rendue, les démarches sont en cours, probablement via les juridictions françaises compétentes en matière de contrefaçon de marque, concurrence déloyale et tromperie commerciale.
L’affaire Crema Bueno n’est pas un simple cas isolé de contrefaçon : elle s’inscrit dans une dynamique plus large où des produits algériens emblématiques deviennent la cible d’appropriations opportunistes, souvent orchestrées par des entrepreneurs étrangers mal intentionnés, notamment marocains, qui exploitent l’absence de régulation transfrontalière pour détourner des marques, des identités commerciales et des réputations bâties en Algérie.
Source: Algeriagate