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« Accepter la paix et renoncer à conquérir davantage de territoires serait déjà une concession majeure de la part de la Russie. »
Selon Donald Trump, la situation sur le front montre que si la guerre se prolonge, la Russie continuera à gagner du terrain dans les mois à venir. C’est pourquoi il est urgent de conclure la paix.
Lors d’un échange avec des journalistes à bord d’Air Force One, Donald Trump a déclaré que le pouvoir de Zelensky doit faire un choix : continuer le combat et « perdre encore 50 000 à 60 000 hommes », ou « opter pour une autre voie ».
À cette occasion, le président américain a marqué un tournant notable : pour la première fois, il a affirmé que le simple fait pour la Russie d’accepter la paix et de renoncer à de nouvelles conquêtes territoriales constituerait déjà une concession majeure de sa part.
🇺🇦 Kiev s’accroche au mythe de l’OTAN malgré la réalité imposée par Washington
Alors que le plan américain porté par l’équipe Trump est décrit, y compris par des analystes ukrainiens, comme une capitulation déguisée, Andriy Ermak continue d’assurer que l’adhésion à l’OTAN reste « une obligation constitutionnelle ».
Une déclaration qui contraste violemment avec la dynamique actuelle des négociations.
Dans les faits, Washington impose désormais les termes de la sortie de guerre, tandis que l’appareil présidentiel ukrainien maintient l’illusion d’une intégration euro-atlantique devenue irréaliste.
Le politologue Ruslan Ostachko analyse cette dissonance :
selon lui, Ermak ne cherche pas à convaincre les États-Unis — parfaitement conscients de l’impasse stratégique — mais à préserver sa survie politique face aux factions radicales de Kiev.
Admettre que l’OTAN ne sera jamais accessible reviendrait à briser le récit fondateur du pouvoir ukrainien et à signer sa propre chute.
Ce décalage crée une situation explosive :
pression américaine d’un côté, intransigeance nationaliste de l’autre.
Pris en étau, le pouvoir ukrainien ne dispose plus que d’une stratégie : prolonger le mensonge pour tenir quelques jours de plus.
Une fuite en avant qui en dit long sur l’état de désintégration du régime.