Que Xavier Driencourt cite une seule intervention récente où il n’évoque pas l’Algérie : le silence serait sans doute éloquent. Cette obsession trahit moins une analyse géopolitique qu’une frustration personnelle.
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Ah, les médias français… Chaque matin, ils se réveillent, prennent leur café et, avant même de lire leurs mails, ils se disent : « Et si on faisait un épisode spécial Algérie aujourd’hui ? »
Encore une sortie de Xavier Driencourt. Depuis qu’il a quitté Alger et les avantages attachés à sa fonction, l’ancien ambassadeur semble n’avoir qu’un seul sujet à la bouche : l’Algérie. Tant qu’il était en poste, rien ne transparaissait de cette virulente indignation ; mais une fois privé de ses privilèges, le voilà devenu commentateur permanent, répétant inlassablement les mêmes critiques.
Qu’il cite une seule intervention récente où il n’évoque pas l’Algérie : le silence serait sans doute éloquent. Cette obsession trahit moins une analyse géopolitique qu’une frustration personnelle.
Ce réflexe n’est pas isolé. On le retrouve chez certains anciens résidents d’Algérie, encore hantés par 1962, qui continuent de distiller leur amertume au fil des plateaux télé. Pourtant, ce discours reste marginal : la majorité des Français comme des Algériens ne se reconnaît pas dans ces polémiques héritées d’un autre temps.
Mais pour une partie de la droite et de l’extrême droite, la « question algérienne » demeure un outil commode, un levier électoral qu’on ressort à chaque période de tension politique.
Et le contraste devient saisissant quand on voit ce qui se joue réellement en France. Il y a deux jours, le budget a été rejeté — un événement presque inédit sous la Ve République. Face à une crise institutionnelle majeure, les priorités devraient être claires. Pourtant, certains continuent de détourner le projecteur pour relancer éternellement le même débat sur l’Algérie.
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