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Pour l’Algérie, la politique étrangère n’est pas un instrument de marchandages politiques ou partisans

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La politique étrangère de l’État algérien trouve les voies et les mécanismes de sa définition dans la Constitution de la Nation. C’est elle qui fait de la politique étrangère un domaine réservé au Président de la République, en sa qualité de seul artisan de la décision politique extérieure au nom de la Nation algérienne, et c’est elle qui détermine l’appareil diplomatique de l’État en tant que responsable de l’exécution rigoureuse de cette politique.

L’État national fort ne permettra jamais que sa décision souveraine en matière de politique étrangère devienne un instrument de marchandages politiques ou partisans.

L’État national a pleinement retrouvé ses forces et est désormais maître de toutes ses décisions, lesquelles ne sont dictées que par l’intérêt national et le bien public. Un État national fort ne peut être soumis aux caprices, aux penchants ou aux impulsions de n’importe qui.

Les tragédies des années 1990 appartiennent définitivement au passé, après que le peuple algérien, digne et fier, eut payé un lourd tribut aux complots qui tentaient vainement de frapper l’État national en son cœur.

La politique étrangère de l’État algérien trouve les voies et les mécanismes de sa définition dans la Constitution de la Nation. C’est elle qui fait de la politique étrangère un domaine réservé au Président de la République, en sa qualité de seul artisan de la décision politique extérieure au nom de la Nation algérienne, et c’est elle qui détermine l’appareil diplomatique de l’État en tant que responsable de l’exécution rigoureuse de cette politique.

Aucune voix ne saurait s’élever au-dessus de celle de la Constitution, et aucune source de notre politique étrangère n’existe en dehors de sa source constitutionnelle.

Aujourd’hui, certaines parties internes se sont attaquées à la diplomatie algérienne et ont critiqué la position adoptée par notre pays concernant la dernière résolution du Conseil de sécurité de l’ONU relative à la question palestinienne en général, et à la situation humanitaire et sécuritaire dans la bande de Gaza en particulier.

Une telle sortie, dépourvue dans sa forme et dans son contenu des fondements objectifs les plus élémentaires — pour ne pas dire du minimum de connaissance et de compréhension des mécanismes de l’action diplomatique — lève le voile devant l’opinion publique nationale sur les véritables arrière-pensées et desseins de ces parties, alors même que la position algérienne est connue pour être ferme et constante dans son soutien au peuple palestinien et à sa juste cause.

Nous sommes, sans aucun doute, face à une tendance détestable visant à instrumentaliser la politique étrangère du pays dans un jeu de calculs politiciens étroits. Nous sommes, sans aucun doute également, face à une tentative désespérée d’exploiter une question qui relève du cœur même des priorités de la politique étrangère de notre pays afin d’obtenir des gains sans aucun lien, ni de près ni de loin, avec l’intérêt national.

Les parties derrière ces sorties doivent comprendre parfaitement que les agendas politiques et partisans n’ont aucune place dans la politique étrangère, et que l’État national fort ne permettra jamais que sa décision souveraine en matière de politique extérieure devienne un instrument de marchandages politiques ou partisans aux horizons et aux objectifs limités. »

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