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Une nouvelle publication du compte Jabaroot’ contient un langage qui indique que les tensions s’intensifient entre le conseiller du Roi et son allié, le directeur des renseignements intérieurs, et le groupe derrière Jabarout, que l’on croit être lié à Yassine Mansouri, le directeur de la DGED. Voici le texte intégral du message de Jabaroot.
Le Palais Royal de Rabat le 7 octobre 2025
Répondre aux demandes de la jeunesse marocaine et démettre le gouvernement ou la protestation et la fuite (de documents).
Depuis hier, des préparatifs sont en cours pour le discours du Roi de vendredi, au cours duquel deux options ont été proposées et leurs répercussions étudiées.
Option 1 : Renverser le gouvernement corrompu.
Cette option a été discutée. Elle consiste à répondre aux revendications populaires légitimes et à démettre le gouvernement corrompu. Cependant, certains ont estimé que bien que cette option puisse initialement apparaître comme une réponse à la colère populaire, elle comporte des risques majeurs qui pourraient donner au Roi une image de faiblesse, en particulier à la lumière des interférences étrangères qui ont souvent été mentionnées dans les rapports du service d’El Hamouchi. Selon lui, les protestations actuelles n’étaient pas spontanées mais ont été incitées de l’étranger, et la source de la « Génération Z » est un service de renseignement étranger.
Par conséquent, une telle décision serait considérée comme une victoire claire pour les « ennemis » et pourrait ouvrir la voie à de nombreuses interprétations sur l’étendue de l’impact de la crise psychologique et des guerres de cinquième génération menées contre lui par ces agences. Cela pourrait affaiblir sa position tant au niveau interne qu’externe et affecter sa crédibilité aux yeux du peuple marocain, ainsi que la force de son appareil usé qui a dépensé des millions de dollars sous le couvert du lancement de guerres de cinquième génération qui se sont finalement révélées un échec cuisant, et dont le bailleur de fonds, représenté par la personne d’El Hamouchi, a besoin d’une bourse d’études auprès d’ennemis professionnels qui lui permettront d’obtenir à l’avenir un diplôme spécialisé dans les guerres de cinquième génération et une grande capacité à contrôler les masses, même par millions, sans enregistrer de « farces » relayées par les médias mondiaux.
Option 2 : Maintenir le gouvernement corrompu et mépriser le peuple.
D’autre part, une option plus dangereuse a été discutée : maintenir le gouvernement actuel. Comme l’a dit Ouahbi, « Nous continuerons ainsi. » Dans ce cas, certains pourraient penser que le Roi préfère maintenir la stabilité du système politique actuel au détriment de l’écoute des demandes du peuple.
La décision de maintenir le gouvernement est interprétée par les manifestants comme un mépris de leurs revendications et une ignorance de la colère populaire généralisée. Cette option est interprétée comme un mépris de la volonté du peuple, ce qui pourrait conduire à une augmentation des protestations et à des demandes d’actions plus audacieuses. Cela pourrait également entraîner une augmentation de la polarisation politique, accroître le rejet populaire et la haine à son égard, et les protestations passeraient à la phase de sit-ins.
Conseil à Akhannouch, Ouahbi, Mansouri et un certain nombre de ministres :
Les services d’El Hamouchi ont reçu hier des instructions de Fouad Ali El Himma selon lesquelles vos mouvements et vos téléphones doivent rester sous surveillance. Vous serez arrêtés et interrogés immédiatement après l’annonce de la dissolution du gouvernement, afin de regagner de la crédibilité et de restaurer le prestige du Roi. Il serait peut-être intelligent de quitter le navire avant qu’il ne coule.
Où se situe Jabaroot dans tout cela ?
Simplement, soit celui qui dirige le Palais Royal dans l’ombre, Fouad Ali El Himma, répond aux demandes légitimes du peuple, soit Jabaroot sera obligé de révéler son dossier personnel et l’affaire de la société Orbis. Nous envisageons également d’ouvrir le dossier des frères Azaitar.
Nous décidons de ce qui s’est passé, de ce qui se passera et de qui succédera à qui.

