Tags: Maroc, Mohammed VI, succession, dged, dgst,
Le contexte international aggrave la situation
La crise interne marocaine coïncide avec des crises transfrontalières. La France elle-même traverse une période de turbulences politiques après le retrait de confiance du gouvernement Bayrou et la nomination d’un nouvel exécutif dirigé par Lecornu, au milieu de vastes manifestations. Dans ce contexte, la désinformation a été utilisée contre l’Algérie comme un outil pour atténuer la pression à la fois sur Paris et sur Rabat.
Par ailleurs, l’entité sioniste continue d’exploiter son réseau d’influence à travers des programmes d’espionnage et du chantage politique pour faire pression sur les dirigeants européens, notamment à Madrid et à Paris, ce qui rend le Maroc encore plus dépendant d’alliances douteuses qui ne servent pas sa stabilité interne.
Entre rumeur et réalité : vers où ?
Que les informations sur la dégradation de la santé du roi soient exactes ou ne relèvent que d’une guerre psychologique, elles ont mis en évidence la fragilité de la structure politique marocaine. L’absence de transparence officielle laisse un vide comblé par les médias orientés et la désinformation, tandis que la rue reste en ébullition face à la cherté de la vie, à la pauvreté et à l’impasse politique.
Tout vide au sommet de la pyramide pourrait ouvrir la voie à des scénarios dangereux : rivalités pour le trône entre les pôles de la famille, affrontements ouverts entre les appareils de pouvoir, voire ingérences extérieures directes par la pression politique et judiciaire. Dans tous les cas, le Maroc demeure au bord d’un tunnel sombre, où les luttes de pouvoir se mêlent aux aspirations d’une société écrasée par les crises.
Le Maroc d’aujourd’hui n’est pas tant en crise de rumeurs qu’en crise de confiance. Le roi, qu’il soit présent ou absent, est devenu le symbole d’un conflit plus profond entre appareils qui s’entre-déchirent, élites désorientées et un peuple en quête de souffle dans la rue. Avec la persistance de la désinformation, de la normalisation et du pari sur des alliances douteuses, le véritable danger ne réside pas seulement dans la santé du roi, mais dans celle de l’État lui-même.