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Selon Le Monde, Alger a connu, jeudi 18 et vendredi 19 septembre, un important déploiement sécuritaire après la disparition de l’ex-directeur de la sécurité intérieure (DGSI), le général-major Abdelkader Haddad, dit Nasser El-Djinn.
Limogé en mai 2025 et assigné à résidence à Alger après un passage en prison militaire, l’ancien responsable aurait échappé à la surveillance de ses gardiens en milieu de semaine. Sa disparition a entraîné l’installation de nombreux barrages routiers, des fouilles de véhicules ainsi que des survols d’hélicoptères dans la capitale et sa périphérie, provoquant d’importants embouteillages, précise le quotidien français.
Le Haut conseil de sécurité s’est réuni en urgence, selon l’agence officielle APS, sans que des détails ne soient communiqués. Aucune information officielle n’a été donnée sur les circonstances de la fuite ni sur l’éventuel lieu où se trouverait l’ancien chef du renseignement, ajoute-t-il.
Toujours selon la même source، des rumeurs évoquent un départ à l’étranger, notamment vers l’Espagne, tandis que d’autres sources affirment qu’il serait encore en Algérie. Des arrestations d’officiers présumés complices auraient également eu lieu, sans confirmation officielle.
Depuis plusieurs années, l’appareil sécuritaire algérien connaît de fréquents changements à sa tête et de nombreuses purges. Plus de 200 officiers supérieurs, dont une trentaine de généraux, seraient actuellement détenus, indique-t-il.