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Après un séjour de quelques jours de prison (à Montréal), le youtuber et lanceur d’alerte Canado-Marocain Hicham Jerando, alias «Tahadi», retrouve la liberté.
Cette bête noire de la police politique marocaine, a beaucoup de fans qui suivent religieusement sa dénonciation quotidienne de la corruption endémique au Maroc.
Le juge canadien l’a libéré avec cette phrase terrible pour le régime marocain : « Ce monsieur n’a pas sa place en prison, mais bien dans la société. ».
Que ne donnerait-on pas pour avoir des juges comme ceux-là au Maroc !
L’incarcération de «Tahad» a été la conséquence non pas de ses dénonciations mais pour outrage à magistrat. Jerando ne s’étant pas présenté devant les juges qui voulaient l’entendre après des plaintes pour diffamation au Maroc.
Grave erreur de Jerando.
La justice canadienne n’est pas la justice aux ordres marocaine.
Être journaliste ou lanceur d’alerte, c’est parfois devoir affronter, devant des juges impartiaux, des accusations bidon venues du Maroc.
Avec des preuves sinon des arguments solides.
On ne se défile pas.
Jerando trimballe depuis quelque temps une information explosive.
Quand ses vidéos ont commencé à avoir du succès, il a rencontré à deux reprises, à l’hôtel Intercontinental de Madrid, le conseiller royal — et éminence noire du roi Mohammed VI — Fouad Ali El Himma.
Ce dernier lui aurait alors lancé : «Écrabouille tout le monde. Sauf moi et le roi ».
C’est ce qu’il a fait, croyant servir son pays. Alors qu’il aurait dû se méfier de ceux qui cherchent à se soustraire à leur propre responsabilité.
Mais l’information, aujourd’hui, c’est que Hicham Jerando, alias «Tahadi», est de retour. Une bonne nouvelle pour les Marocains, et une très mauvaise pour les corrompus de tout acabit.
Ali Lmrabet
Source: X.com
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