Selon Fepex sur son site web, Crespo a demandé une révision urgente de l’Accord entre l’Union européenne et le Maroc, considérant que son application actuelle engendre un « déséquilibre inacceptable » sur le marché européen des fruits et légumes, notamment dans le sud de l’Espagne.
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L’application actuelle engendre un « déséquilibre inacceptable » sur le marché européen des fruits et légumes.
Coexphal a souligné lundi dernier, lors de la présentation des résultats préliminaires de la campagne horticole, l’importance de faire respecter les deux arrêts de la CJUE concernant la tomate du Sahara, une question portée au Parlement européen par Carmen Crespo et Mireia Borrás.
Les deux eurodéputées espagnoles ont demandé à la Commission européenne de revoir l’Accord entre l’UE et le Maroc, estimant que son application cause un grave préjudice aux producteurs espagnols de tomates, puisque les arrêts relatifs au Sahara du 4 octobre 2024 ne sont pas respectés. Ces arrêts stipulent l’exclusion des productions de ce territoire des avantages tarifaires de l’Accord d’Association ainsi que l’obligation d’identifier l’origine.
Selon Fepex sur son site web, Crespo a demandé une révision urgente de l’Accord entre l’Union européenne et le Maroc, considérant que son application actuelle engendre un « déséquilibre inacceptable » sur le marché européen des fruits et légumes, notamment dans le sud de l’Espagne. L’élue d’Adra a réclamé des mécanismes de réciprocité effective, des quotas contraignants et la mise en place de contrôles stricts sur l’origine des productions.
Les importations espagnoles de tomates en provenance du Maroc ont augmenté de 269 % au cours des dix dernières années, passant de 18.045 tonnes en 2014 à 66.624 tonnes en 2024, tandis que la production espagnole a diminué de 31 % sur la même période.
Source : Diario de Almería, 23/07/2025
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