Il y a un problème d'élites. L'Algérie compte des millions de diplômés universitaires, mais n'a toujours pas de véritables élites...
Tags : Algérie, élites, économie, gestion, développement, stabilité, confiance,
Ce sont les petits indics qui viennent sur les réseaux sociaux s’eriger en leaders politiques, en opposants, en stratéges…
L’Algérie c’est environ 2 400 000 km2. De ce fait, elle est le 10 ème plus grand pays au monde. Elle compte près de 47 000 000 d’habitants dont 70% ont moins de 35 ans. Elle compte aussi 120 universités et 30 écoles d’excellence avec 4 000 000 de bacheliers. Par ailleurs, l’Algérie est l’un des pays les plus riches au monde avec ses immenses richesses naturelles.
En dépit de tous ces avantages, l’instabilité plane toujours sur le pays, avec des doses de méfiance variées.
Depuis son arrivée aux plus hautes destinées du pays, en 2019, le président de la république animé de toutes les bonnes intentions, a procédé à quatre changements de gouvernement et une centaine de ministres pour remettre l’Algérie sur les rails du développement, de la stabilité et de la confiance. Mais toujours la même chose : le pays peine à décoller.
Il y a un problème d’élites. L’Algérie compte des millions de diplômés universitaires, mais n’a toujours pas de véritables élites…
Pourquoi notre pays n’arrive pas à produire les élites dont il a besoin pour se construire et prendre la place qui lui revient de droit sur l’échiquier mondial?
A cette question, il y a plusieurs réponses:
1- L’incapacité de l’Etat à reconnaître, à promouvoir et à accepter les véritables élites, préférant des rédacteurs en chef de lettres anonymes et de stars sorties de bunkers.
2- Mauvaise gestion des compétences et des aptitudes.
3- Les luttes claniques, le tribalisme et le régionalisme qui régissent la nature du pouvoir…
4- La concurrence déloyale, la corruption et le favoritisme…
5- Des cadres universitaires encore colonisés qui refusent de se défaire de leur statut de bougnoule, de chaouch et d’indigène…
6-: L’école défaillante qui ne sait pas former le citoyen algérien…
7- L’exil forcé des cerveaux…
Source : Said Radjef sur Facebook
#Algérie #Elites #Développement